Citations sur Hadès et Perséphone, tome 1 : A touch of darkness (192)
– Oui chuchota-t-elle en reniflant. Oui. Je crois que je l'aime depuis le début. C'est pour ça que ça fait si mal.
- Ma chère, tu es en guerre avec toi-même. Et ça a créé une noirceur en toi.
- une noirceur ?
- La colère, la peur, la rancoeur, dit Hécate. Si tu ne te libéres pas d'abord toi-même, personne ne le pourra.
- Je préférerais qu'il me respecte.
Le respect construisait les empires. La confiance les rendait inébranlables. L'amour pouvait les rendre éternels.
Hadès ne peut pas sauver toutes les âmes, et toutes les âmes ne souhaitent pas être sauvées.
- Ce ne sont que ça, des mots. Les mots servent à embellir des histoires, et a forger des mensonges. Et de temps en temps, ils servent à dire la vérité.
- Pourquoi laisses-tu les gens penser ces horribles choses à ton sujet ?
Il resta silencieux longtemps, et elle pensa même qu'il n'allait pas répondre.
-Je ne contrôle pas ce que les gens pensent de moi.
Pourtant, Perséphone avait envie d'amour. Désespérément. Elle avait été privée de tant de choses au cours de sa vie, elle refusait qu'on la prive aussi d'amour.
Qui était ce dieu qui sortait de nulle part pour la sauver des avances forcées d'un autres, qui disait ne pas être jaloux et qui pliait ses vêtements délicatement ? Qui l'accusait de le détester, mais qui l'ambrassait comme s'il n'avait jamais connu un tel désir auparavant ?
Je t'interdis de t'excuser ! gronda-t-il en prenant son visage dans ses mains. Ne t'excuse pas à sa place. Jamais.
- Et alors ? La vie est dure, Hadès, et parfois le simple fait de vivre est une punition suffisante.