La maison des veilles

J'aime les vieilles histoires du siècle passé. Proches et surannées à la fois. C'est d'autant plus vrai dans le cas de ce récit de Stanislas-André Steeman qui se déroule à Bruxelles, dans le quartier Saint Boniface, à Ixelles. Certes, la plupart des cinémas de la Porte de Namur ont disparu et il n'y a plus que très peu de kiosques à journaux, certes, les cafés ne se perdent plus dans les nuages de tabac, mais le décor bruxellois est toujours le même : ses grandes maisons de maître, son écrasant palais de justice et ses rues pavées n'ont pas beaucoup changé en 90 ans (le livre date de 1937).

Nous voilà ici embarqués dans la maison des veilles, un immeuble découpé en plusieurs logements, dans lequel se côtoient des êtres bien différents : un commissaire de police et sa petite famille, un écrivain et ses fantasques femmes, de grands jeunes hommes et leur mère, un vieux couple rongé par la culpabilité, une vieille fille, et puis surtout, ces nouveaux arrivants que forment un couple russe.

Un cadavre est retrouvé sur le palier et c'est tout ce petit monde qui va se retrouver chaviré par l'enquête. L'auteur nous mène d'appartement en appartement, dans l'intimité des cocons domestiques, nous révélant les failles de chacun, les caractères et les manies de tous. Qui a commis le crime ? L'agréable et prenante lecture de ce roman nous le révèlera.

A éviter

On ne retrouve ici ni la légèreté, ni l'aspect désuet qui fait le charme de ses meilleures productions. Il se lance dans une peinture réaliste du microcosme d'un immeuble où est découvert le cadavre d'un inconnu. Mais l'auteur n'a pas la stature de Simenon. Ni l'intrigue ni les personnages ne m'ayant accroché, je n'ai pas terminé la lecture.

Un crime est commis dans un immeuble bruxellois. S'en suit une analyse de tous les occupants de l'immeuble. Si l'intrigue est policière est assez limitée, Steeman nous offre une galerie de personnages vivant sous un même toit, et son regard vaut celui d'un bon sociologue...

Un policier étonnant. Une enquête pas réellement en huis clos mais qui mêle différents locataires d'un même immeuble. Un homme est retrouvé assassiné et les petits secrets des habitants se dévoilent. Il manquait un peu d'ampleur et d'actions pour moi.

Un livre à dévorer. Monsieur Stanislas-André Steeman était un génie, un as pour faire d'une enquête un puzzle de personnages, de scènes et de situations.

j'avais beaucoup aimé l'assassin habite au 21 et je n'ai pas du tout retrouvé cette ambiance dans ce livre ci. je l'ai trouvé fouillis , bâclé, et ne parlons pas de la fin !
vraiment très très déçue .