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EAN : 9782070366255
Gallimard (07/11/1974)
3.48/5   28 notes
Résumé :
Franck Sinatra chantait « Top Love » en faisant des couacs car un orage menaçait :
Top-Top-Crac-Love. S’inscrivant tous les cent mètres, dans le pare-brise où s’étoilaient les premières gouttes de pluie, de blancs panneaux publicitaires de plus en plus voyants : De Luxe, De Luxe, de Luxe. Au-dessus du Sabaoth et des brumeuses hauteurs de New Valley, des éclairs arborescents fêlaient un ciel vert pistache.
Georges Lamont écrasa le champignon. Il en voul... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
"Autopsie d'un viol", c'est l'histoire d'un mec qui rentre chez lui, de mauvais poil, se sert un verre et appelle sa femme, qui ne lui répond pas, ce qui le fait soupirer... Jusqu'à ce qu'il retrouve sa femme dans leur chambre conjugale, couchée sur leur lit tout aussi conjugal, la robe troussée et avec une ressemblance parfaite avec un cadavre.

Normal, elle est morte, Babs (bien que je ne lui ai pas pris son pouls) et au moment où son Georges se rend compte qu'il est veuf, "BANG, BANG"(he shot me down, Bang bang, I hit the ground), un homme caché dans la pièce lui tire dessus !

Là juste le temps de faire le 911 pour appeler la flicaille avant de perdre connaissance, le Georges.

Le constat du shériff ? Il fait peur : Babs a bien été violée et a été tuée. George, son époux, est blessé.

Il n'est jamais facile d'enquêter sur une affaire de viol, le shérif O'Hara et son fils Dublin, flic lui aussi, auraient dû le savoir mieux que personne.

Oui mais voilà, si papa shérif est plus sobre qu'un moineau le matin, l'après-midi, il écluse à tout va ! Shérif O'Hara le matin, mister O'Boira le soir.

Ma foi, cela a dû avoir une incidence sur ses neurones (à cette époque là, impossible de se ruiner le cerveau en se tapant l'intégrale de Secret Story ou des Anges de la Téléréalité) parce que la plupart du temps, dès midi passé, il devient un crétin fini.

L'agresseur n'est pas un étranger, ça, ils l'ont bien compris et le shérif tombe sur le paletot d'Harry Bones, le simplet du bled dont le passe-temps favori est de regarder - en cachette - les filles qui ôtent leurs vêtements dans leur chambre, se croyant à l'abri des regards, alors que notre voyeur n'en rate pas une miette, perché dans son sycomore. L'histoire ne nous dit pas s'il se tenait à deux mains ou pas...

Le shérif O'Hara est tout fou d'avoir sous la main LE coupable idéal et en plus, il avoue. What'else ? Ce n'est pas ce scribouillard de pisse-copie de journaleux qui va lui dicter comment enquêter, tout de même.

Mais voilà qu'un deuxième homme revendique le crime...

Ce n'est pas pour simplifier l'enquête... Alors, pour peu qu'un troisième homme, tout à coup, se livre à la justice... Un homme qui a aimé Babs, en plus !

Le shérif y perd, non pas son latin, mais sa bouteille de tord-boyaux.

Le résumé est malheureusement plus intéressant que le contenu du livre, qui, bien qu'il m'ait surpris à la fin, manque d'épaisseur, tout comme les personnages. le journaliste avait l'air de sortir du lot, mais bon, no comment.

Aucun frisson, pire, de l'ennui même avec le déroulement du procès.

Si ce livre avait été un personnage d'Astérix, il se nommerait "Soporifix".

Son mérite (oui, il y en a un), est de ne posséder que 150 pages, ce qui vous évite de bailler trop souvent durant la lecture et vous incite à persévérer pour enfin savoir qui, de tous ces couillons, a tué Babs et tiré sur son mari.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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ISBN : inconnu

"Autopsie d'un Viol" ou quand Stanislas-André Steeman prend à bras le corps le roman noir américain humoristique, genre Donald Westlake par exemple, et nous en donne sa vision très particulière. Ce roman est probablement l'un de ses meilleurs - comme l'un de ses moins connus, alors, si vous aimez, faites-le savoir ! du roman noir qui se déroule dans une petite ville de province américaine assez bouseuse, on retrouve tous les éléments : le shérif, Sean O'Hara, et son équipe (essentiellement familiale avec Dublin, son fils et assistant, qui a toujours l'air un peu coincé mais jouit incontestablement d'un plus grand sens de la diplomatie que son père, et sa fille, Deirdre, jolie, mignonne, rien dans la tête, à qui revient de taper les rapports et P.V. avec une orthographe qui devrait réjouir Mme Belkacem - si elle connaissait Steeman, bien sûr ), les petits notables qui se compliquent la vie en se faisant leur propre cinéma, l'obsédé sexuel attardé que ses parents n'ont jamais cherché à soigner et qui va épier la fille du pasteur quand elle se déshabille, un juge qui ressemble à un hibou, un journaliste indépendant et insolent, un viol doublé d'un meurtre, un mari victime de l'assassin mais qui tient tout de même encore suffisamment debout pour venir témoigner au procès, un procès d'autant plus étonnant que l'on y voit la partie civile se mettre en tête de prouver l'innocence des trois accusés, et enfin un trio d'accusés volontaires, qui se sont dénoncés tout seuls, comme des grands, qui revendiquent "leur" crime avec une hargne qui tournerait vite au pugilat si on les laissait seuls en petit comité, et qui n'en démordent pas.

Du jamais vu.

Ni dans les romans policiers humoristiques que j'avais pu lire jusque là (et que j'ai lus depuis), ni à New Valley - tel est le nom de cette charmante quoique très étonnante petite ville américaine.

Une fois découvert le corps de Babs Lamont par son mari, George, à qui l'assassin en fuite a tiré une balle je ne sais trop où et l'a donc laissé sur le carreau, Sean O'Hara pense immédiatement que le coupable idéal, il le tient d'ores et déjà, en la personne, boutonneuse, maltraitante envers les animaux et, pour tout dire, peu sympathique, de Larry Bones (surnommé "Lazy [= paresseux]" Bones, savourez le jeu de mots), le jeune fils unique d'un couple de méthodistes eux-mêmes pas très ouverts d'esprit. Malgré les dénégations bégayantes et indignées de Larry, il l'embarque et le mène au poste de police pour interrogatoire. Bien entendu, Larry nie, nie, nie ... Jusqu'au moment où Marty Holland, le "grand reporter" du coin, parvient à s'introduire et à lui glisser que ses parents, qui l'attendent dans le couloir (ou pas trop loin dehors) seront bougrement heureux de le serrer à nouveau, innocent et plus pur que l'agneau qui vient de naître, dans leurs bras tremblotants.

Cette nouvelle, qui devrait pourtant le réjouir, a sur l'intéressé un effet pour le moins curieux : il avoue. Tout, tout et retout. Si on le poussait un peu, il avouerait même le meurtre de John Fitzgerald Kennedy, c'est dire !

Un qui se frotte les mains, c'est le shérif. Mais il ne va pas se les frotter longtemps. Dès le lendemain il me semble, un certain Dorian Boyd, beau garçon qui vit encore avec sa soeur et écrivain dont les maisons d'édition refusent tous les manuscrits, s'en vient au poste accuser Larry de mensonge éhonté et se déclarer comme le seul assassin de Babs Lamont. Pour Kennedy par contre, pas question.

Caractère sanguin comme tout Irlandais qui se respecte, le shérif O'Hara sent comme qui dirait sous ses pieds une légère secousse souterraine ainsi qu'une bonne envie de s'enfiler un bon petit verre de whisky - venu de la verte Erin, cela va sans dire. Mais enfin, Boyd a fait des aveux très clairs, il semble prêt à tirer sur tous ceux qui en douteraient et puis, la loi reste la loi : direction la prison donc pour l'écrivain en devenir.

A peine remis de ses émotions et des sarcasmes de Marty Holland, voilà que notre malheureux shérif voit débarquer Arthur Fleming, un notable qui s'accuse à son tour d'avoir assassiné Barbara, pour laquelle, au temps du lycée, il avait eu un très fort béguin. Barbara reste pour lui "la femme de sa vie" et il n'a pu supporter qu'elle épouse ce George Lamont, qu'elle soit heureuse et que lui-même, ayant épousé la flamboyante et ardente Rhoda, goûte aux joies diverses (et surtout charnelles) du mariage.

Vous imaginez le chahut dans lequel s'ouvre un procès où Steeman fait allègrement défiler ces silhouettes (médecins, domestiques, etc ...) qui vont dévider les dialogues qu'il leur a concoctés avec un amour dont nul ne doutera . L'interrogatoire du shérif O'Hara, qui a l'habitude d'appeler tout le monde "fils" au bout d'un moment, est l'un des plus savoureux qui soit. Wodehouse ou encore Ed McBain auraient hurlé de bonheur devant cette partie de tennis ou de ping-pong littéraire qui ne connaît pratiquement aucune pause - sauf la traditionnelle suspension d'audience, au chapitre XIV.

La fin de l'affaire ? ... Les trois messieurs sont relaxés. Il est prouvé qu'ils ont menti. Certes, c'est la partie civile qui le prouve - et ceci au grand scandale de la Défense - mais enfin, elle le fait de manière indiscutable.

Quant à l'identité de l'assassin ... Ah ! vous voudriez bien la connaître, hein, petits curieux ? Eh ! bien, ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus. Procurez-vous "Autopsie d'un Viol" et lisez. Lisez, souriez, riez, et prenez bien garde de vous étouffer devant le cynisme des deux derniers chapitres ... Pour moi, j'espère simplement que vous en sortirez enfin convaincus du profond talent qui fut celui de Stanislas-André Steeman. ;o)
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Entre l'évaluation de belette2911 et celle de Woland , il y a de la marge, puisque les étoiles varient de 1 à 5. Pour le résumé de l'histoire, je vous renvoie à ces deux membre de Babelio, qui chacun à leur manière, en font deux résumés puissants et très documentés.

Quarante ans ou presque que ce roman dormait sagement sur une étagère de mes bibliothèques en compagnie d'autres livres de cette collection "Les grands maîtres du roman policier" ! A l'époque, je voulais avoir toute la collection. Celui-ci, je ne viens de le lire qu'aujourd'hui.

Pourquoi avoir tant traîné ? D'abord, parce que je ne savais où donner de la tête tant les livres s'amoncelaient, mais aussi à cause du titre... Les histoires de viol ne me bottent pas trop.

Mais suite aux commentaires sur Babelio, et le fait qu'ils soient aussi divergents, j'étais décidé à le lire aujourd'hui. Comme il n'est pas bien long, il ne faut pas une journée pour le croquer. Verdict :
1. Je n'ai pas ri... Dommage pour un livre policier soi-disant drôle (nous ne rions pas tous des mêmes choses).
2. Il eût été un rien plus long, j'aurais abandonné sa lecture car j'ai bien plus intéressant en stock.
3. Dommage que S.-A. Steeman ait été se perdre en Amérique. Cela répondait sans doute au besoin d'exotisme des lecteurs des années soixante, mais bof !
4. La fin est bien trouvée et finit par sauver (un peu) le roman même si c'est fort tiré par les cheveux (parole de chauve) !
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L'étonnant chez S.A.Steeman, ce sont les constructions très originales de ses romans. Celui-ci (le dernier terminé par l'auteur) ne déroge pas à la règle. Une femme violée et étranglée, son mari grièvement blessé par deux balles et aucun indice pour ce vieux shérif un peu dépassé par les évènements. le 1° coupable qui avoue le rassure. le 2° l'inquiète. le 3° l'affole. Voilà de quoi nous présenter un procès original où les avocats démontrent la culpabilité de leur client pendant que l'avocat général essaie de les disculper. J'ai bien fait de renoncer à trouver le coupable ...
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Georges Lamont rentre du travail un peu tard, comme à son habitude : sa femme agonise dans la chambre conjugale. L'agresseur, encore présent sur les lieux, tire deux coups de feu dans sa direction avant de prendre la fuite. Grièvement blessé, Lamont parvient à prévenir les secours.
Pour le shérif du comté, l'affaire est entendue et son bureau recueille sans tarder la déposition du suspect, un garçon simplet, obsédé et voyeur. Mais deux autres candidats aux aveux s'accusent de l'homicide, un journaliste local en mal d'écriture et un notable scrupuleux dont la victime fut le premier amour. Un juge est chargé de départager le(s) coupable(s) et il revient donc au ministère public de démontrer l'innocence des prévenus.

Auteur et illustrateur belge d'expression française, Stanislas André Steeman a oeuvré à l'introduction de la psychologie dans le genre policier et apparaît aujourd'hui comme un maître du roman à énigme. Au modèle classique anglais, où le meurtre est le point de départ d'un jeu logique, l'auteur ajoute le sens du suspense, de la cocasserie et du jeu.
Un moment éclipsée par la gloire de Georges Simenon, son oeuvre jouit aujourd'hui d'un regain d'intérêt. Parmi ses titres les plus célèbres, deux ont été adaptés au cinéma par Henri Georges Clouzot, L'assassin habite au 21 et Légitime défense, qui devient à l'écran Quai des orfèvres.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
-Comment était Mrs. Lamont?
- Morte.
-Je veux dire en quel appareil ?
-Il était décroché. »
Il ne nous appartient pas de savoir comment le sergent Hammond a conquis son grade, devait écrire Marty Holland dans L'Echo du lendemain. Le moins qu'on puisse dire, après sa déposition, est que son fruste intellect nous a mieux fait comprendre pourquoi la justice se voit obligée aujourd'hui de relayer la police.
-Vouus m'avez mal compris, sergent. Ce que je vous demande, c'est de nous décrire l'aspect de Mrs. Lamont.
-Son aspect ?
-Sa mise, sa tenue. »
Hammond inséra un index boudiné entre son cou et son col trempé de sueur
-Ca!» dit-il, haussant ses massives épaules en signe d'impuissance.
Le D.A., sans plus insister, mais après avoir levé les yeux au ciel, se rassit en homme qui se refuse à gaspiller plus longtemps son temps et sa peine.
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[...] ... - "Reprenons, fils," dit le shérif avec la même patience feinte. "Vous n'avez rien prémédité." (Il éprouvait une sérieuse envie de plonger la main dans sa corbeille à papier et d'en sortir la bouteille d'Old Dad qui s'y trouvait dissimulée, mais la grande presse en aurait tiré des conclusions hâtives.) "C'est bien en passant devant le jardin de Dolce Vita que l'idée vous est venue de couper des roses et de les offrir à Mrs Lamont pour l'inciter à vous recevoir ?

- Oui," dit Larry.

- "Non," dit Dorian Boyd. "Les roses offertes à la victime étaient des Crimson. Les roses de Dolce Vita sont des cent-feuilles. Les Crimson proviennent du jardin d'à-côté, le jardin des Richmond."

Le shérif, ramenant son Stetson sur les yeux, dut reconnaître que c'était pardieu vrai. Aucun pétale commun entre les cent-feuilles et les Crimson. Comment ne s'en était-il pas avisé plus tôt ? Comment personne ne s'en était-il avisé avant ce folliculaire, incapable - il en aurait précédemment juré - de distinguer un érable d'un arbre-à-mouches ?

- "Un moment, fils," dit-il d'une voix blanche, s'adressant exceptionnellement à plusieurs fils à la fois. "Lazzy Bones - heu, Larry Bones - croit avoir cueilli ces roses dans le jardin de Dolce Vita. Là est l'important. Peu nous importe, en définitive, où il les a réellement cueillies. Nous ne faisons pas son procès, nous ne le poursuivons pas pour atteinte à la propriété, nous ne voulons que le convaincre de viol, de meurtre et tentative de meurtre. N'importe qui peut éprouver une défaillance de mémoire. A plus forte raison un gars qui n'a pas toute sa tête. Pas vrai, fils ? ..."

Larry, machinalement, opina : Deirdre, sa bouche redessinée, venait de glisser une main furtive sous sa blouse, remontant quelque chose de redescendu.

- "Le soufflant, fils, où l'as-tu pris ?" pressa le shérif.

Il fallait en finir, réduire définitivement au silence cet extra-lucide de Boyd, l'empêcher de faire naître des doutes dans l'esprit de ses confrères ... [...]
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[...] ... (...) - Veuillez préciser.

- D'après Mrs Bones, Larry était à la maison le soir du crime. D'après Mr Bones, il était sorti.

- Vos recherches ultérieures vous ont-elles permis de déterminer lequel des deux - le père ou la mère - disait la vérité ou l'altérait ?

- Non.

- Vous avez, néanmoins, arrêté Larry Bones.

- Oui.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il a avoué.

- Tout de suite ?

- Non.

- Il a donc commencé par nier ?

- Oui.

- Qu'est-ce qui l'a décidé, d'après vous, à changer d'attitude ?

- Aucune idée. Il regardait Deirdre d'un drôle d'air, puis il a tout déballé.

- Qui est Deirdre ?

- Ma fille, fils. Elle me sert de secrétaire.

- Je me réserve de revenir sur cette conjuration familiale," dit David Cotton. "Pouvez-vous jurer n'avoir exercé aucune pression, mentale ou corporelle, sur l'accusé, ne l'avoir à aucun moment menacé ou molesté, ce verbe étant pris dans son sens le plus large ?

- On n'a pas touché à un seul de ses cheveux, fils !" protesta le shérif. "On lui a seulement curé les ongles aux fins d'analyse, puis on ... l'a persuadé d'ôter ses vêtements afin que Mitchell puisse les examiner.

- Ceci, si je comprends bien, en présence de Miss O'Hara ?

- Elle ne regardait pas, fils ! Elle ne s'intéresse pas à ça. Elle a été élevée dans un grand collège ..."

David Cotton manqua étouffer mais il n'était pas là, après tout, pour flétrir le dérèglement des moeurs. Et il plaidait pour l'accusation, non pour la défense.

- "Larry Bones, à partir de là, a-t-il persévéré dans ses aveux ?

- Journellement," dit le shérif. "C'est bête.

- C'est bête ?

- Sûr, fils ! Plus personne n'y croit." ... [...]
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