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Citations sur À l'est d'Éden (544)

Solon répondit sans hésitation : « Pour dire d’un homme qu’il fut heureux, attendez qu’il ait tourné sa dernière page ».
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La richesse semble venir aux pauvres sous une forme spirituelle, et, pour rétablir l'équilibre, les riches ne sont qu'une bande d'abrutis.
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Notre espèce est la seule créatrice et elle ne dispose que d'une seule faculté créatrice : l'esprit individuel de l'homme. Deux hommes n'ont jamais rien créé. Il n'existe pas de collaboration efficace en musique, en poésie, en mathématiques, en philosophie. C'est seulement après qu'a eu lieu la création que le groupe peut l'exploiter. Le groupe n'invente jamais rien. Le bien le plus précieux de l'homme est le cerveau isolé de l'homme.
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Comme la plupart des gens qui ne savent pas parler, Charles écrivait avec plénitude
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Tout comme il existe des monstres physiques, ne peut-il pas naître des monstres mentaux ou psychiques ? Le visage et le corps peuvent être parfaits, mais si un gène tordu ou un œuf malformé peut produire des monstres physiques, le même processus ne peut-il pas produire une âme malformée ?

Les monstres sont des variations de la normale acceptée à un degré plus ou moins élevé. De même qu’un enfant peut naître sans bras, de même on peut naître sans bonté ou sans le potentiel de la conscience. Un homme qui perd ses bras dans un accident a beaucoup de mal à s’adapter au manque, mais celui qui est né sans bras ne souffre que des gens qui le trouvent étrange. N’ayant jamais eu d’armes, il ne peut pas les manquer. Pour un monstre, la norme doit sembler monstrueuse, puisque chacun est normal avec lui-même. Pour le monstre intérieur, cela doit être encore plus obscur, puisqu’il n’a rien de visible à comparer avec les autres. Pour un criminel, l’honnêteté est stupide. Il ne faut pas oublier qu’un monstre n’est qu’une variation, et que pour un monstre la norme est monstrueuse.
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- Vous me donnerez de vos nouvelles ?
- Je ne sais pas. Il faudra que je réfléchisse. On dit qu'une franche blessure se cicatrice mieux. Je trouve qu'il n'y a rien de plus triste qu'une amitié qui ne tient plus que par la colle des timbres-poste. Quand on ne peut plus voir, entendre ou toucher un homme, il vaut mieux rompre les amarres.
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― Les garçons doivent être grands.
― Ils le sont. Je suis content d’être resté ici. J’ai appris beaucoup de choses en les regardant grandir et en les aidant à vivre. […]. Je suis leur ami, oui, leur ami. Ils admirent leur père mais je crois qu’ils m’aiment. Ils sont très différents, vous ne pouvez pas savoir à quel point.
― Dans quel sens Lee ?
― Vous les verrez lorsqu’ils rentreront de l’école. Ils sont comme les deux côtés d’une même médaille. Cal et intelligeant, sombre et observateur, et son frère … c’est un garçon que l’on aime avant qu’il ait parlé, et puis plus encore après.
― Vous n’aimez pas Cal ?
― Je me surprend à le défendre … contre moi-même. Il lutte pour vivre, alors que son frère n’a pas à lutter.
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la fille choisissait ses mots comme on cueille des fleurs dans un jardin, et prenait son temps pour choisir.
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La plus grande terreur de l’enfant est de ne pas être aimé : il craint plus que tout au monde d’être repoussé. Chacun l’a été, à un degré plus ou moins grand. De là nait la colère, et la colère pousse à un crime quelconque pour se venger, et avec le crime vient la faute : c’est l’histoire de l’humanité. Si l’homme n’était pas repoussé par ceux qu’il aime, il ne serait pas ce qu’il est.
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Samuel retourna deux fois à la ferme pour essayer d’arracher Adam à sa torpeur, mais bientôt Liza l’en dissuada.
« Je ne veux pas que tu y retournes, dit-elle. Lorsque tu reviens, tu n’e plus le même. Tu ne le changes pas, Samuel, c’est lui qui te change. Je reconnais son visage sur le tien.
― As-tu pensé aux deux petits garçons, Liza ?
― Je pense à notre famille. Lorsque tu reviens de là-bas, notre maison est en deuil pour plusieurs jours.
― Très bien maman, répondit Samuel. Mais cela l’attristait, car il ne pouvait rester à l’écart d’un homme qui souffrait. Il lui était difficile d’abandonner Adam à sa désolation.
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