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Critique de cmpf


Lorsque j'ai choisi ce titre de Steinbeck à la librairie, je ne savais exactement qu'en attendre, ne connaissant pas ce titre. Mais j'imaginais un périple à travers une grande partie des États-Unis, beaucoup de rencontres et une sorte de rapport sur l'Amérique de 1960. En quelque sorte un livre de journaliste. En fait sur ces onze semaines, Steinbeck fait le tour des USA. S'il y a des rencontres, souvent autour d'une bouteille, elles n'apprennent pas grand-chose sur la région où elles ont lieu. Sauf peut-être dans le Sud. Rappelons qu'il voyage en 1960.
Pour avoir une image de l'Amérique, mieux vaut un autre guide. J'en ai d'ailleurs un qui at-tend son tour. Mais pour mieux connaître Steinbeck ce livre est parfait.

Je termine par un extrait de l'article du Larousse en ligne qui lui est consacré : « Il compose aussi des récits de voyage, où, d'un ton sentimental ou sentencieux, il exprime au fond son incompréhension totale du monde moderne : Un américain à New York et à Paris ou le bêti-fiant Mon caniche, l'Amérique et moi (Travers with Charley in search of American, 1962). Steinbeck n'est plus de son temps. »
Oui, Steinbeck estime que lorsque l'on voyage sur de grandes routes l'oeil rivé sur des cartes, l'on voit moins bien le paysage et qu'être pris dans une marée de voitures est plus éprouvant que plaisant. Oui il trouve que la nourriture préparée par soi-même à partir de produits frais a plus de saveur que celle sous cellophane.
Un vieux réac, quoi.
Ou quelqu'un qui apprécie que la vie ait du goût.
Un peu plus haut le même critique dit : « Des souris et des hommes, Les raisins de la colère ont longtemps valu à Steinbeck une réputation égale à celle de Faulkner et Hemingway, ses contemporains mais qui résiste mal à une analyse sérieuse. Steinbeck est probablement l'un des meilleurs romanciers régionalistes américains. C'est son principal, voire son unique mérite. Son histoire est un peu celle du paysan corrompu par la ville. Steinbeck le frustre, le romancier de l'élémentaire, de l'immanence absolue n'aurait jamais dû quitter son village qui l'inspire si bien. »
Je laisse à l'appréciation de tout un chacun.

www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/John_Steinbeck/145176

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