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Citations sur Sous protection (21)

Il semblait incompréhensible qu'elle continue à couvrir son mari, mais Nora savait qu'elle n'était pas la seule. Elle réagissait exactement comme beaucoup d'autres femmes dans la même situation. Probablement demanderait-elle bientôt à rentrer à la maison, et en route se persuaderait elle-même que ce qui s'est passé n'était pas si grave. Que c'était la dernière fois que son mari la battait. Que désormais, tout irait bien.
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La criminalité a changé en Suède. Le climat est devenu beaucoup plus dur ces dernières années. Rien à voir avec ce que c'était avant.
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...........elle était morte de peur, et c'était compréhensible, mais la seule façon de la protéger de son mari était d'envoyer Andreis en prison.
La logique avait beau être évidente, la peur n'obéissait pas à la logique.
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" Sais- tu que, tous les ans, douze mille femmes sont battues par leur mari ? dit Nora. Au point de devoir aller aux urgences."
(...)
" En Suède, la plupart des meurtres de femmes sont commis par des proches", poursuivit-elle.
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Toutes les communes avaient besoin de faire des économies. Mais où passait l'argent ? Les impôts étaient loin d'être bas en Suède, mais quand on ouvrait les journaux, on avait l'impression que la plupart des services publics étaient à genoux. On manquait de moyens dans la santé, à l'école et surtout dans la police, comme le soulignait de plus en plus souvent Thomas. Tout était déficitaire.
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Mina Kovač examina le plan de travail. Il avait beau briller, elle passa encore quelques coups de torchon, pour être sûre. Elle avait récuré tous les sols et passé l’aspirateur de fond en comble, en utilisant tous les embouts pour accéder aux moindres recoins et qu’il ne reste plus un grain de poussière. La salle de bain sentait le citron.
Le petit avait dormi tard, Dieu merci, ce qui lui avait permis de faire le ménage bien tranquillement. Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre. Dino ne ramenait jamais Andreis avant dix-neuf heures, mais elle voulait en avoir le cœur net.
Le repas devait être prêt quand il ouvrait la porte. Elle avait préparé l’essentiel, deux beaux biftecks et de grosses pommes de terre au four. De la sauce béarnaise, une salade verte.
Son menu préféré.
Ces derniers temps, Andreis avait été plus imprévisible qu’à l’ordinaire. Elle s’efforçait de ne pas l’énerver, parfois elle ne savait même pas pourquoi il se fâchait. Elle restait en retrait, essayant de prendre le moins de place possible. Quand Lukas se réveillait, elle le prenait dans ses bras pour que ses cris ne dérangent pas son père.
Il y avait beaucoup de réunions et de coups de téléphone tard le soir, parfois Andreis filait en pleine nuit avec Dino, sans donner d’explication.
Elle n’osait pas demander ce qui se passait.
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Combien de mauvaises nouvelles rapprochées une personne pouvait-elle encaisser ? (...) Nora tapota le bras de la jeune femme. Un pauvre geste pour exprimer le soutien et la sympathie quand les mots faisaient défaut.
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Toutes ces femmes lentement mais sûrement brisées par la haine et la violence,qui devaient se cacher pour échapper à leurs maris brutaux. Elle venait juste de recevoir une énième victime à Friggagärden. Elle en avait perdu le compte.
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Mina gagna le séjour et se pencha sur le vieux berceau que son père avait descendu du grenier et rafraîchi. Lukas ronronnait sur le dos comme elle avait dû le faire elle-même jadis. Ses mains incroyablement petites reposaient sur le drap, les doigts écartés, avec leurs ongles translucides. Son nouveau doudou, un lapin en peluche bleu clair, attendait dans un coin.
Elle aurait aimé avoir le temps de prendre son fils, de poser ses lèvres sur sa tête duveteuse et de s’installer à l’aise dans le fauteuil pour le nourrir. Mais il valait mieux le laisser dormir, pour avoir le temps de s’occuper des toilettes des invités avant le retour d’Andreis.
Un bruit à la porte d’entrée fit sursauter Mina. Déjà ? Il n’était que dix-huit heures. Elle se dépêcha d’aller ouvrir. Soulagement : c’était son père.
« Qu’est-ce que tu fais là ?
– J’avais une course dans le coin. Je peux entrer ? »
Mina hésita.
« Il est à la maison ? »
Elle n’avait pas besoin de s’expliquer, pas avec lui. Mais elle avait honte que ce soit si évident.
« Il sera là d’ici une heure, répondit-elle sans le regarder dans les yeux.
– Je voulais juste voir Lukas, ça fait longtemps. Je ne reste que quelques minutes, je serai reparti avant le retour d’Andreis. »
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À chaque nouveau récit de violences conjugales, le découragement et le sentiment que le monde était mauvais étaient déjà assez difficiles à supporter. Devoir dans le même temps lutter contre les politiciens et leurs coupes budgétaires, ça l’achevait presque.
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