Un lupinien radical m’a dit : « Proust ? Mais c’est illisible, plein de descriptions, de phrases interminables et il ne se passe presque rien ! Lisez donc les aventures de Lupin, c’est vivant, il y a de l’action, de l’invention ! »
Un proustien fanatique m’a dit : « Vous lisez Maurice Leblanc ? Mais c’est invraisemblable, puéril, c’est de la sous-littérature ! Lancez-vous plutôt dans Proust ! »
Mais tous deux s’accordaient sur un point : « La Recherche...
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