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Envoûtant.
Ce recueil d'histoires qui se regroupent entre elles est une pure merveille. L'auteur nous immerge dans un univers moyenâgeux puritain, gothique et mélancolique. L'église y règne en maître et les sorcières réduites en cendre. Les innocents sont punis pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. L'écriture de Marianne Stern est très poétique et visuelle. J'ai adoré l'atmosphère sombre et lugubre de chaque histoire. le mystère plane autour de la sorcellerie, c'est un délice.
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La Sorcière. Figure séduisante, inquiétante, solitaire, hors des sentiers battus… Elle revient aujourd'hui sur le devant de la scène car semble incarner cette femme moderne, indépendante, forte et déterminée. C'était déjà le cas quelques siècles plus tôt… mais elle finissait alors fréquemment sur un bûcher, trop incontrôlable et insoumise pour la société patriarcale d'alors.
Avec la publication du Malleus Maleficarum (Le Marteau des Sorcières) à la fin du XVe siècle, la chasse aux sorcières s'est accentuée en Europe, jusqu'à son apogée entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe. C'est justement à ce moment-là que Marianne Stern place son récit.

Je pensais me plonger dans un recueil de nouvelles mettant en scène différentes histoires de sorcières… oui et non. J'ai été surprise de découvrir que tous les récits étaient en fait liés. C'est bien simple une nouvelle = un chapitre = un morceau d'histoire = une chronique (quasi journalistique) de la ville d'Oakwood.
Entre 1590 et 1624, il s'en passe des choses dans cette petite ville isolée qui prend la forme d'un huis clos enfermé dans une ambiance puritaine étouffante et angoissante. Un signe étrange sur le visage ? Une caractéristique physique anormale ? Une trop grande indépendance vis-à-vis des hommes ? Un visage trop joli et tentateur ? le lait qui caille et de mauvaises récoltes ? Sorcellerie ! Sorcières ! Au bûcher !

Lynn, muette depuis sa naissance, assiste à l'exécution d'une sorcière sur un bûcher en place publique alors qu'elle n'est qu'une enfant. Contrainte et forcée par son père, l'événement est censé lui rendre la parole. Brillante idée paternelle. de cette vision d'horreur, Lynn en ressortira traumatisée… et bel et bien transformée en sorcière grâce au don de la jeune femme brûlée ce jour-là.
Dès lors, Lynn devient une figure incontournable de la petite ville. Et toutes les histoires semblent lui être liées plus ou moins. Ou en tout cas à l'ombre qu'elle laisse derrière elle lorsqu'elle visite le cimetière.

J'ai aimé l'ambiance très grise, très sombre, qui se dégage de ce court recueil. J'ai aimé la thématique et le traitement de la figure de la sorcière, à la fois très classique car remontant le temps (les histoires se déroulent au XVIIe siècle) et en même temps assez moderne car nous offrant une vision quasi féministe.
J'ai aussi beaucoup apprécié la narration choisie par Marianne Stern. On pourrait redouter un manque d'approfondissement dû au format nouvelles mais non, toutes enrichissent l'histoire de la ville d'Oakwood et proposent donc un tableau très complet de la situation. On pourrait également douter de la chronologie mise en place par l'autrice, chronologie qui n'est pas du tout linéaire (une histoire se déroulant en 1607 pourra suivre un récit prenant place en 1614…) mais non. J'ai justement apprécié cette non linéarité qui apporte un peu plus de relief et propose au lecteur un puzzle pour lequel il faut remettre les pièces à leur place.
Je souligne également la plume de l'autrice, soignée et particulièrement visuelle. Les descriptions du cimetière, de la grange ou des ruelles du village sont rondement menées, très efficaces. le lecteur est transporté dès les premières pages, on s'y croit.

Je n'ai rien à reprocher à ces Chroniques d'Oakwood qui m'ont rappelé que la figure de la sorcière est plus moderne et actuelle que jamais et que derrière ces femmes injustement condamnées se cachaient des innocentes persécutées pour leur différence, leur autonomie (peut-être même aussi leur anatomie trop séduisante) et leur envie d'indépendance.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Il s'agit de plusieurs petites histoires autour du cimetière et des habitants d'Oakwood. Je pensais d'abord que c'était aléatoire (un grand mélange niveau chronologie) et qu'il n'y avait aucun lien entre chaque. du coup, j'ai eu assez peur qu'il n'y ai pas de vraie fin. Et fiouf, doigt dans l'oeil! ^^

Ces histoires se mêlent autour d'un même personnage : la fille qui erre dans le cimetière. C'est la petite Lynn que nous découvrons au tout début, avec un père qui la bat parce qu'elle est muette. Tout ça parce qu'il ne veut pas que sa fille soit considérée comme une sorcière.
Parce qu'à cette époque et à Oakwood, si vous avez un comportement bizarre, c'est direct le bûcher. Quitte à condamner des innocents. Les prêtres voient le mal partout, persuadés que le mauvais sort s'est abattu sur le village. Et ces pauvres gens (le plus souvent innocents) sont condamnés à mort et ne méritent ni cercueil, ni pierre tombale. Et les voilà maudits, âmes errantes dans le cimetière, avec le seul espoir d'être libérés et trouver enfin le repos.

J'ai beaucoup aimé cette ambiance assez sombre et lugubre, frôlant presque l'angoissant et le glauque par moment. Toutes les histoires avaient leur intérêt et on en apprend davantage sur Lynn et ce qu'elle peut faire pour les victimes de la malédiction à chaque page. Mon seul petit bémol : certaines histoires étaient trop courtes. Elles ont toutes ce coté mystérieux et lugubre qui m'attire tant, mais pour certaines, j'avais envie de retrouver les personnages plus tard tellement ils étaient intéressants et ça n'a pas été le cas. Alors je boude... ^^

J'ai également aimé le style d'écriture de l'auteure, ça change! Un peu de poésie au beau milieu de cette ambiance sombre, en plus d'un déroulement de l'histoire assez original puisqu'on ne sait jamais où on se situe dans le temps. Alors même si ce n'est pas un genre qui plairait à tous les lecteurs, à cause d'un style particulier, l'auteure m'a vite convaincue.
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Ce livre n'est pas vraiment un roman ni un simple recueil de nouvelles. Chaque récit peut se lire seul mais une autre histoire tisse en filigrane la trame de ces chroniques.

Oakwood est un bourg qui semble attirer les sorcières ; par conséquent, les bûchers y sont fréquents. Mais les sorcières ne sont pas les seules à se cacher parmi les habitants ; le cimetière regorge de fantômes, en particulier celui des condamnés à mort qui n'ont pas droit au repos après leur mort. Heureusement, une Demoiselle veille et s'efforce de rendre leur nom et la paix aux défunts.

C'est l'histoire de cette Demoiselle qui se cache entre les lignes des autres récits. Cette histoire que nous découvrons au fil des pages, est aussi tragique et aussi belle que les autres.
En effet, Marianne Stern a le talent pour nous faire voir ce que ses mots décrivent. Malgré l'atmosphère sombre qui règne dans la plupart de ses chroniques, sa plume reste douce et tendre, captivante du début à la fin.

J'ai acheté ce livre sur un coup de tête. Je ne le regrette pas, il est vraiment magnifique à lire.
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Il est temps pour moi de taper cette dernière chronique du mois d'octobre ! D'autant que cette lecture semble bien coller avec le thème qui plane…

Les Chroniques d'Oakwood sont en fait une sorte de recueil de différentes histoires se passant autour du bourg d'Oakwood. Sorcières, revenants… Au fil des années, il y a bien des choses à raconter, et ces récits peuvent parfois vous mettre mal à l'aise, vous répugner, ou tout simplement vous effrayer. le maillon qui semble relier toutes ces histoires en dehors du lieu ? La Demoiselle d'Oakwood… mais qui est-elle ? Que fait-elle ? Ces différents récits nous permettent de l'appréhender différemment à chaque fois, pour nous en faire une image un peu plus précise.

Ceux qui suivent le blog de façon plus ou moins régulière pourront aisément constater que ce bouquin ne rentre pour ainsi dire pas du tout dans ce que je peux lire d'habitude. Qu'est-ce qui a bien pu me prendre de vouloir essayer, alors ? Très simple. Lors d'une visite au stand du Chat Noir durant le Swiss Fantasy Show à Morges, nous avons pu échanger quelques mots avec Marianne Stern. Et j'ai appris qu'elle habitait le même bled que moi. Oui, je sais, deeply, deeply shocking. du coup, je me suis dit que j'allais tenter. N'allez pas croire que je ne possédais pas de réserves, bien au contraire, mais je voulais quand même essayer.

Quelle n'a pas été ma surprise après une quarantaine de pages ! Bien sûr, j'ai été mal à l'aise pendant ma lecture. Bien sûr, j'ai flippé. Et évidemment que j'ai, à plusieurs reprises, murmuré : « Mais c'est dégoulasse ! ». Sauf que cela ne m'a pas empêchée d'aller jusqu'à la fin. Je voulais aller jusqu'à la fin ! Et quand je devais m'arrêter de lire, je n'étais pas très contente parce que je désirais en savoir plus (curiosité, quand tu nous tiens…). L'auteure a donc bien réussi son pari durant tous ces chapitres !

Marianne Stern nous livre véritablement des chroniques de cimetière, des chroniques de sorcières, en mêlant le surnaturel au réel. C'est un bouquin sombre. Vraiment ! En plus, on sent le travail au niveau du contexte, aussi, parce que même au niveau des pratiques, on s'y croirait ! À l'époque de la chasse aux sorcières, il y a tellement de choses à raconter. Et je vous avoue que la chronique la plus flippante du livre n'a rien de surnaturel. Elle est horrible, mais tellement bien narrée que j'ai été scotchée dans mon fauteuil, presque tétanisée !

C'est un peu la magie du bouquin de Marianne Stern : c'est ensorcelant. C'est, une fois de plus, vraiment très bien écrit, on sent qu'elle souhaite nous emmener quelque part, mais qu'elle s'attarde parfois juste sur quelques détails, histoire de nous mettre bien dans l'ambiance… et parfois, ces détails nous font largement grimacer. Tout est presque trop réel, on s'y croirait vraiment ! La manière qu'elle a de planter le décor, de décrire les personnages a quelquefois un aspect de douceur et de mélancolie, ou au contraire quelque chose de percutant et beaucoup moins charmant (c'est là qu'on sent qu'elle joue un petit peu avec ses lecteurs, quand même…)

Moi qui n'aime pas les récits de sorcières, j'avoue pourtant que j'ai assez apprécié mon voyage, parce qu'il m'a permis de découvrir une facette que l'on ne croise que peu. Je veux dire, la Demoiselle d'Oakwood est assez particulière, et j'ai trouvé ça intéressant de voir ce qu'elle venait faire dans ce cimetière. Je ne dis pas que j'aimerais en savoir plus, mais le temps du livre, ça m'a plu ! (ce qui est presque un exploit en soi)

En plus, je trouve que les différentes histoires sont bien organisées, avec les dates au début de chaque « chapitre », on s'y repère bien et tout s'entremêle pour construire une Oakwood où l'on ne voudrait pas habiter mais dont on se servirait bien pour raconter des histoires qui font peur au coin du feu.

Que dire de plus ? Si vous aimez les ambiances sombres comme ce livre en propose, laissez-vous tenter, parce que pour le coup, vous risquez bien de vivre des moments assez forts ! (et non pas en roquefort).

Cette chronique n'est au final pas si longue, mais pour un livre d'environ 200 pages, c'est un peu normal. Je ne peux pas en dire plus au risque de spoiler, mais on peut dire que Les Chroniques d'Oakwood auront été ma surprise du mois, puisque je ne m'attendais pas du tout à apprécier le bouquin ainsi. Néanmoins, je me retrouve incapable de mettre une note pour ce bouquin, sachant que j'ai du mal à évaluer mon ressenti dans le livre et après le livre. Si je devais en mettre une ? Ce serait un 17/20, je pense, mais c'est uniquement à titre indicatif. Je ne risque pas de faire une habitude de ce genre de lecture, mais bravo à Marianne Stern pour cet ouvrage, c'est réussi ! (et je lui souhaite plein de lecteurs !)
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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J'ai été subjugué par ce recueil. Les chroniques d'Oakwood incarne tout ce qui me fascine depuis l'enfance. J'ai tout de suite été happé par l'histoire, car l'atmosphère brumeuse et inquiétante de l'intrigue est vite installée.

L'histoire est envoûtante, Marianne décrivant très bien l'histoire d'Oakwood et de ses habitants, le tout dans une ambiance froide et hostile la plupart du temps. Mais ce qui m'a surtout émerveillé, ce sont les lieux et la vision que Marianne donne de la sorcellerie. L'atmosphère et les architectures gothiques sont parfaitement retranscrites, donnant aux lieux cette aura ténébreuse au charme envoûtant. Marianne, de part son écriture à la fois poétique, lyrique et précise, est parvenue à rendre ces derniers palpables, mettant en avant leur histoire et les croyances qui y sont rattachées, tout en leur donnant une importance évidente quant aux événements liés aux personnages. En fait, Marianne a rendue son histoire vivante, car construite et retranscrite avec clarté.

Concernant la vision de la sorcellerie, je l'ai adorée ! Ténébreuse, intimiste, nuancée... J'ai vraiment apprécié le fait qu'aucun parti pris n'ait été fait par l'auteure. Rien n'est dénoncé, qu'il s'agisse de la sorcellerie ou de la religion, tout n'est que montré voire suggéré. Les moeurs de l'époque sont respectées, nous mettant face à la folie des hommes, de par leur nature et leurs croyances virant au fanatisme. Les thèmes abordés et les messages délivrés sont réfléchis en plus de restés actuels. Quant à la sorcellerie proprement dite, j'ai vraiment aimé que Marianne la rende si simple. J'entends par là qu'elle n'a fait ni dans le spectaculaire, ni dans le romantisme poussé, et c'est ce qui la rend si intimiste et réaliste, montrant bien le lien des sorcières avec la nature et les éléments de cette dernière.

La construction de l'intrigue est vraiment bien menée, les récits ne suivant pas un ordre chronologique évident, étant liés les uns aux autres par différents éléments ayant leur importance dans le déroulement de l'histoire. Même si certains événements sont plus ou moins convenus (ce n'est pas un reproche), ils sont contrebalancés par une tension permanente et une envie de découvrir ce que vont faire les personnages selon les situations. Ces derniers sont attachants ou repoussants pour la plupart, certains ayant un vécu les rendant suffisamment complexes pour essayer d'être compris. J'ai beaucoup aimé Lynn (ainsi que James et John). Je n'ai pu qu'être touché par son vécu et ce qu'elle devient. Sa personnalité est vraiment très belle en plus d'être assez énigmatique, et j'aurais aimé en découvrir encore davantage à son sujet.

Les Chroniques d'Oakwood est indéniablement un coup de coeur. Il m'a fait ressentir la passion que j'ai depuis longtemps pour la sorcellerie, et je n'ai pas pu m'empêcher, à la lecture des lieux et décors, de penser à l'époque victorienne et à la Nouvelle-Orléans, ainsi qu'à l'histoire des sorcières de Salem.
Lien : http://for-ever-dreamer.blog..
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Le récit est composé de courtes histoires sur le village d'Oakwood qui s'entremêlent avec brio. Nous suivons l'évolution du village au travers de l'histoire de sa sorcière à des époques différentes. Nous y voyons la genèse de cette sorcière, ses actes mais aussi leurs conséquences sur les autres habitants.

L'ambiance à la fois mystérieuse de la sorcellerie et de l'époque (nous sommes dans les années 1600) est bien retranscrite, j'ai été immergée dans cet univers grâce aux différents personnages que nous suivons et qui sont tous bien travaillés. Ils sont tous attachants à leur manière alors j'ai apprécié passer du temps en leur compagnie qu'ils soient présents juste pour une histoire ou bien tout du long. Il semble que l'autrice ait écrit plusieurs nouvelles publiées séparément sur cet univers et les ai rassemblées et agrémentées ici. le lien est très bien fait, l'ensemble du recueil forme une histoire cohérente et intéressante.

La demoiselle d'Oakwood, la sorcière principale, est une héroïne discrète mais touchante, loin des représentations habituelles des sorcières. J'ai ressenti beaucoup de douceur et de mélancolie lors de ma lecture. J'aurais quand même aimé la voir davantage, en apprendre plus sur sa vie adulte et sur James tant ces personnages m'ont touché.

Ce court roman est une belle découverte. Les thématiques y sont sombres, la mort guette souvent nos personnages, s'ils ne le sont pas déjà au départ. Pourtant j'ai aussi ressenti de l'espoir, de la beauté. L'amour et le bien finissent par triompher malgré les injustices. L'ensemble forme un livre triste mais beau. Mon seul bémol provient d'un tic d'écriture pour décrire les personnages quand ils sont au nombre de deux : « la paire ». le terme est assez peu employé en général en littérature, mais ici il est systématique ce qui me détournait de ma lecture à chaque fois. Hormis ça, la plume de l'autrice est jolie, poétique et sombre à la fois. Cela convenait parfaitement à la thématiques générale.

Ce fut donc une belle découverte de mon côté, je suis contente d'avoir enfin pu lire un de ses romans.
Lien : https://emiliemilon.com/2020..
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Avec ce roman, Marianne Stern nous entraîne à Oakwood, petit village du début du XVIIe siècle, probablement anglais, recelant de nombreux et très sombres secrets. Qui sont donc ces prêtres fanatiques, ces sorcières, ou prétendues telles, ces puritains à la mentalité étriquée, sans parler des âmes damnées errant dans le cimetière ?
Pour le découvrir, nous suivons tout d'abord les pas de Lynn, petite fille muette, maltraitée par son père, jusqu'à ce que, peu à peu, son histoire se mêle aux autres. Et il s'en passe des choses à Oakwood où la plus grande noirceur empèse les âmes de gens en apparence bien sous tous rapports.
Ces chroniques portent bien leur nom. C'est un ouvrage entre le roman et le recueil, composé de plusieurs nouvelles (et une chanson), toutes reliées entre elles par divers éléments et personnages récurrents. le dédale chronologique que forment les textes ajoute à l'intérêt de la lecture. On ne sait jamais si l'on va se diriger plus avant dans l'histoire ou faire un bond dans le passé et apprendre ainsi de nouvelles choses qui éclaireront sous un autre angle les événements que l'on connaît déjà. J'ai trouvé le procédé vraiment plaisant. Il faut dire que l'ouvrage est très bien construit, de manière à ce que ces cassures de la continuité apportent toujours quelque chose de particulier au lecteur quand il remet en place les morceaux manquants du puzzle.

La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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J'aime les histoires de sorcières et j'ai toujours aimé me promener dans les cimetières. Ce livre était donc parfait pour moi.
J'ai réalisé, au cours de ma lecture, qu'il ne s'agissait pas d'un roman dit classique mais d'un recueil, d'une compilation de plusieurs petites histoires. Ces dernières se passent à Oakwood et ont toutes comme point comme le cimetière, la chasse aux sorcières, les exécutions, la mort... Bref, tous ces petits thèmes bien réjouissant. Les personnages s'entrecroisent, se croisent, s'aiment, se déchirent, se haïssent, se maudissent. J'ai, cependant, regretté qu'ils ne soient pas plus développés. J'ai eu un arrière goût amer en reposant le roman une fois ma lecture terminée.
L'univers était tellement riche, il aurait pu être beaucoup plus développés! J'aurais voulu en savoir plus sur Lynn et son amant, sur le Cercle, sur John le Sanglant ou même sur l'apothicaire! Cela m'a frustée... ^^Enfin, j'ai regretté que les petites histoires ne soient pas publiées dans l'ordre chronologique. Je me suis, par moment, un peu emmêlé les pinceaux entre les évènements.
Mais, mis à part ces points, j'ai énormément apprécié ma lecture. La plume de l'auteure est terriblement poétique et attire le lecteurs dans les brumes d'Oakwood. On n'en ressort qu'à moitié, une fois l'histoire terminée. Marianne Stern a réussi à dépendre la beauté d'un bûcher funéraire ou encore la douceur amer du trépas. Rien que pour sa plume, le livre vaut le détour!
En bref, un roman que j'aurais adoré plus long et plus développé. Mais je ne regrette en rien mon voyage dans le cimetière d'Oakwood ! :)
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Lecture qui ne m'a pas transporté. Un Bel univers malgré tout. Mais les histoires en elle même manque d'un petit quelque chose.
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