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sur 203 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La famille Cunningham est réunie dans un chalet en pleine tempête de neige. Ernest, qui écrit des livres sur “comment écrire des livres" (et plus particulièrement des romans policiers), est ravi car depuis qu'il a envoyé son frère meurtrier en prison, tout le monde, ou presque, lui fait la gueule. Et tandis que les flocons s'amoncellent, Ernest nous parle (beaucoup), nous prend par la main pour mener l'enquête car un tueur rôde… ta - ta - tannnnn (je n'ai pas pu m'empêcher).

Encore une lecture mitigée. Je m'étais dit “oh ça à l'air chouette, ça change des polars sanglants!” (j'aime ça cependant). Bon, ça dézingue mais discret et presque raffiné. J'ai mis un mois à en venir à bout, ça, c'est pas bon. Je me suis un peu ennuyée, voir endormie...Alors, oui, le principe du whodunit est sympa mais ici, ça tourne en rond, c'est lent. Ernest nous parle, nous emberlificote dans des détails, nous donne trop d'indices pour un résultat bof bof, pas convainquant et pas palpitant à part les révélations des dernières pages. Oui les personnages sont bien décrits et assez étoffés pour certains mais ça ne fait pas tout, le titre est d'ailleurs trompeur! Ne pas confondre "tueur" et "meurtrier". Oui, l'écriture est assez fluide et il y a quelques pointes d'humour mais ça ne casse pas non plus trois côtes à un canard sur un lac gelé qui se tordrait de rire. Oui le cadre du “huis clos” est super (tempête de neige en Australie) mais…ah ça oui, j'ai aimé! Et la couverture aussi, très graphique.

Pas le bon moment pour le lire? J'en attendais trop? Merci à Babelio et à Sonatine pour cette découverte même si je ne ressors pas vraiment séduite par ma lecture.
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J'attendais beaucoup de ce livre puisque pas mal de bruit avait été fait autour de sa sortie. On parlait d'une atmosphère à la Agatha Christie là où je n'ai malheureusement pas pu faire le rapprochement lors de ma lecture. J'ai fait beaucoup d'efforts pour l'accrocher mais j'ai abandonné à la fin du premier tiers. le livre faisant 400 pages, cela m'a donné un bon aperçu. Ce fût donc une déception pour moi là même si de nombreuses personnes pourraient vraiment apprécier cette écriture différente.

Après avoir vécu la découverte d'un premier cadavre et de son magot, nous voilà plongés au coeur de la réunion familiale des Cunningham dans une station de montagne sous une météo hivernale. Les ingrédients d'un roman palpitant sont là mais je n'ai pas apprécié la recette utilisée... Je suis passé complètement à côté de la dilution des discussions entre les personnages. Cela m'a laissé un goût trop fade. Quant aux interpellations du lecteur par le personnage principal, je n'ai simplement pas aimé ne voyant pas ce que cela apportait si ce n'est un style propre à ce roman.

Je sais que certains d'entre vous ont vraiment apprécié leur lecture et d'autres beaucoup moins tout comme moi. Ça me paraît bien normal étant donné le caractère décalé du roman. J'espère qu'il vous plaira.
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Très déçue par cette lecture alors que j'ai éclaté de rire au premier chapitre, souris quelques fois et grincer des dents à la fin et c'est cette déception qui me fait être sévère. Alors, rien à voir avec Agatha Christie, il faut arrêter de la citer et de la mettre à toutes les sauces. Nous avons ici un narrateur Ernst Cunnigham, écrivain de technique d'écriture de romans policiers qui nous prévient dès le premier chapitre que l'on va trouver des cadavres pages tant et tant, de plus, chaque chapitre porte le nom d'un des membres de la famille. Ça s'est plutôt drôle. Et puis nous nous retrouvons donc dans cette station de ski Australienne, coincé par la neige, avec toute la famille Cunnigham et il y a du monde, enfin… pas que. Un autre cadavre surgit vite et tout s'enchaine.
Ce qui m'a dérangée, c'est que l'on finit dans un scénario si alambiqué que s'en est fatigant et évidemment pas crédible, mais cela n'est pas forcément grave. Ce qui l'est, c'est d'être perdue trop souvent, de se sentir flouer parce ce que l'on vire à l'absurde et surtout que la promesse d'originalité et d'humour noir ne tient pas la route tracée par cette famille déjantée.
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Le titre m'a attirée mais trompeur. Une historie abracadabrantesque sur des meurtres dans une station de ski lors d'une réunion de famille. Tous les membres sont suspectés, ça part dans tous les sens, n'a ni queue ni tête. L'écriture se veut original, le narrateur nous interpelle, en dévoile un peu mais sans grand intérêt finalement. L'histoire est looongue, interminable, j'ai fini le livre en diagonal juste histoire de connaitre le coupable. Bref je passe mon tour.
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Écrire un polar est-il une tâche trop sérieuse pour être confiée à un humoriste? C'est ce que l'on pourrait se demander en refermant ce gros bouquin.

L'idée de départ est excellente, qui consiste à produire une enquête à la manière des grands auteurs du genre, Agatha Christie en tête, mais surtout, en nous listant d'entrée les règles à respecter! On est à la limite entre l'hommage et le pastiche: 1) le huis-clos, tous les suspects étant réunis pour un week-end à la montagne, avec 2) la tempête de neige survenant fort à propos pour bloquer les routes; et 3) la grande scène du dénouement où le rusé narrateur, improvisé détective, démasque le coupable. Bien évidemment, tout au long du récit, l'auteur sème de petits indices apparemment insignifiants, mais qui lui permettront de justifier son raisonnement a posteriori.

Les lecteurs attentifs remarqueront toutefois quelques invraisemblances. le meurtre de la jeune Rebecca, dont le mobile restera inexpliqué. le mode opératoire de l'assassin, lequel nécessite du matériel peu discret, difficilement compatible avec un séjour à la montagne. La mère de famille qui laisse ses trois enfants dans sa voiture en plein soleil au moment de prendre son poste (l'auteur prend la peine de souligner qu'elle est en avance ce matin-là, elle prend donc le temps d'aller papoter autour d'un café avec son chef de service, puis elle commence à travailler, ayant oublié ses gamins?). le beau-père qui prend un GPS pour un téléphone mobile... alors qu'il s'agit de son propre GPS, et qu'il prend sur le fait le voleur venant de fracturer sa voiture? Laquelle voiture, d'ailleurs, paraît bien trop luxueuse pour ne pas avoir de GPS intégré... Bon, j'arrête là.

Au départ, le narrateur prend son public à témoin avec moult digressions, et petites blagues à l'air détaché. On voit que Benjamin Stevenson vient du monde du stand-up, ce style conviendrait bien à des comédies télé (je n'ai pu m'empêcher de penser aux aventures pitoyables des personnages de Seinfeld). C'est amusant au début, mais on s'en lasse rapidement.

Il existe pourtant quelques (rares) auteurs de polars qui ont réussi brillamment le mariage (controversé) humour/tragédie. Je pense par exemple à Hugh Laurie. Benjamin Stevenson semble prometteur, s'il travaille encore un peu? Ou alors, tout simplement, ce mélange ne fonctionne pas bien. Classiquement, les polars comportent une critique sociale, discrète à l'époque d'Agatha Christie, explicite aujourd'hui. C'est peut-être l'ingrédient qui manque à ce livre, pas déplaisant à lire, mais pas inoubliable non plus.
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