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Critique de cmpf


cmpf
02 novembre 2016

L'homme sans postérité, en allemand, der Hagestolz, le vieux garçon. le titre n'évoque donc pas d'adolescent Victor que Stifter nous invite à suivre tout au long de livre, mais un vieillard qui demande à son neveu Victor, un jeune homme orphelin, prêt à prendre son premier poste, de venir auparavant le voir dans son refuge, une île au milieu d'un lac de montagnes.
Le vieil homme a exigé que l'adolescent fasse le trajet depuis la maison où il habite avec sa mère nourricière et sa soeur de lait jusqu'à son île, à pied, voulant qu'il exerce son corps mais aussi qu'il se détache de sa vie passée.
Ils ne se sont jamais rencontrés, l'accueil est plus que sobre. En dehors des repas ils se voient peu mais apprennent tout de même à se connaître. le vieil homme veut transmettre son expérience de la vie, et la plus essentielle ligne de conduite : vivre de telle façon que l'on parvienne à la vieillesse sans regrets. Ce que lui même n'a pas su faire.

La nature est très présente mais toutefois sans précision sur les lieux. La maison de l'oncle dans un ancien ermitage, ressemble un peu à un labyrinthe, d'autant que de nombreuses grilles coupent de tout contact avec l'extérieur, sauf pour le vieux serviteur qui assure le ravitaillement. Il est très difficile de se représenter vraiment les bâtiments. de même les objets inutiles pour la plupart, souvent abîmés, s'entassent sur les meubles et dans les tiroirs. Il y a quelque chose du conte dans ce roman.


Adalbert Stifter, peu connu en France et assez peu en Allemagne, bien que parfois au programme, est presque contemporain de Victor Hugo ou Alexandre Dumas auxquels il ressemble si peu. Je regrette de ne pouvoir l'apprécier directement dans la langue d'origine.

Cette première rencontre me laisse dubitative, il me faudra lire d'autres textes de lui pour vraiment le cerner.


Challenge ABC 2016-2018
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