L'ensemble des efforts successifs menés pour sauver le système bancaire a été très mal orienté, en partie parce que les responsables de la panne-champions de le déréglementation, contrôleurs qui n'avaient pas réussi à contrôler les banquiers d'affaire ont été chargés de la réparation.
Tous (faut-il s'en étonner?) ont employé pour sortir le secteur financier de ses problèmes la I même logique qui l'y avait plongé.
l s'était engagé dans des transactions opaques, souvent hors bilan, qui nécessitaient un endettement massif ; il avait cru qu'on pouvait créer de la valeur en transférant des actifs et en les reconditionnant.
La stratégie pour tirer le pays du chaos a été fondé sur les m^mes principes. (...)
Le gouvernement des États-Unis a fait pire encore qu’essayer de recréer le secteur financier d'hier : il a renforcé les banques-trop-grandes-pour-faire faillite ; il a introduit un nouveau concept, trop-grand-pour-être -résolu ; il a aggravé les problèmes d'aléa moral ; il a accablé de dettes les générations futures ; il a jeté sur le dollar l'ombre du risque d'inflation ; et il a conforté les doutes de nombreux Américains suer l'équité fondamentale du système.
(p. 270-271)
La seule surprise de la crise économique de 2008, c’est qu’elle ait tant surpris .
Les caractères du mot chinois qui veut dire crise signifient ‘’danger’’ et ‘’bonne occasion’’. Nous avons vu le danger. Saisirons nous l’occasion de retrouver notre équilibre entre le marché et l’état, entre l’individuel et le collectif, entre l’homme et la nature, entre les moyens et les fins?
Comment la plus grande économie du monde a t’elle coulée à pic ? Quelles politiques et quels évènements ont déclenché l’effondrement de 2008 ?