Je la suis à l'intérieur et je constate que Miss Cela Rae Foot à été que légèrement touchée dans l'accident avec la farine. Mais toute la cuisine a morflé.
Il s'est passé trois mois avant que je regarde par la fenêtre et je voie que le monde était toujours là. J'en revenais pas de m'apercevoir qu'il s'était pas éteint, comme ça, parce que mon garçon était mort.
Elle préfère rester ici avec la bonne plutôt que regarder sa maman qui s'occupe de tout sauf de sa fille. Elle me fait penser à ces poussins qui perdent leur mère et suivent les canards.
Si les blanches lisent mon histoire, je veux qu'elles sachent ça. Dire merci quand on le pense pour de bon, quand on se rappelle que quelqu'un a vraiment fait quelque chose pour vous - elle secoue le tête, baisse les yeux sur la table au plateau rayé et écorché -, ça fait tellement de bien.
Le Mississippi est comme ma mère. J'ai le droit de me plaindre d'elle autant que je veux, mais gare à ceux qui se risquent à la critiquer en ma présence, sauf si c'est aussi leur mère.
Nous sommes simplement deux personnes. Il n'y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l'aurais cru.
On passe une publicité et Miss Celia regarde par la fenêtre le noir qui ratisse les feuilles mortes. Elle a tellement de fourrés d'azalées qu'au printemps prochain son jardin ressemblera à Autant En Emporte Le Vent. J'aime pas les azalées et j'aime pas du tout ce film qui montre les esclaves comme une bande de joyeux invités qui viennent prendre le thé chez le maître. Si j'étais Mammy, j'aurais dit à cette brave Scarlett de se coller ces rideaux verts sur son petit cul blanc et de se la faire elle-même, sa robe provocante.
J'avais toujours pensé que la folie est quelque chose de sombre et d'amer, mais elle peut être comme une pluie bienfaisante si on s'y abandonne.
Skeeter :
Stuart a besoin d'"espace" et de "temps" comme s'il s'agissait de sciences physiques et non d'une relation humaine.
Aussi, plutôt que de m'apitoyer sur moi-même à longueur de journée, je travaille. Je tape. Je transpire. Qui aurait cru qu'un cœur brisé pouvait vous brûler à ce point ?
Un livre magnifique que je viens de terminer la larme à l'oeil et la gorge nouée. Rien n'est simple, rien n'est figé, comme la vie, l'histoire, les sentiments. Une histoire sur la vie qui passe et l'étincelle qui un jour vous pousse à vouloir changer la vie.
A lire vraiment pour comprendre (un peu) l'histoire des Etast-Unis, de cet Etat, une chronique sur l'amitié, l'enfance et les relations entre celles qui élevaient les enfants et leur patronne.
Je recommande absolument !