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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
alors que je m'affairais à changer les étiquettes de certains romans à la bibliothèque, je suis tombée sur ce roman. "Le Point Levé". tient, un drôle de titre. en regardant de plus près la couverture, je reconnais une jeune fille en train de coudre. je reste bouche bée quelques secondes : vraiment ? c'est vraiment ce que je pense ?! 👕

oui, c'était bien ce que je pensais : ce roman évoque l'horreur derrière la fabrication des vêtements de fast-fashion ou encore derrière le chocolat et la viande que l'on consomme. je n'ai pas hésité une seconde et l'ai emprunté. 📚

la fast-fashion, qui est le sujet central du roman, est, selon sa définition un : « segment de l'industrie vestimentaire qui se caractérise par le renouvellement très rapide des vêtements proposés à la vente, plusieurs fois par saison, voire plusieurs fois par mois. » Zara, H&M, Kiabi, etc. cette surproduction de produits à bas prix s'accompagne de conditions inhumaines pour les 'travailleurs' dans les usines du Bangladesh, du Vietnam ou encore de la Chine. c'est un sujet sur lequel je suis particulièrement sensibilisée et active. je m'habille presque exclusivement avec des habits de seconde main par exemple (les vide-greniers étant mes meilleurs amis). 👛

alors quelle joie - et presque soulagement - j'ai ressenti en voyant qu'on écrivait sur ces sujets, de surcroît, pour les adolescents !!!

c'est une lecture très rapide que j'ai appréciée - bien qu'elle ne m'ait pas transcendée. j'ai apprécié les changements de point de vue entre les personnages. c'est aussi mon premier roman norvégien ! je le recommande donc pour son aspect éducatif, et qui peut mener à une prise de conscience, mais pas forcément pour le récit en lui-même.

dans la même veine, j'ai eu l'occasion de découvrir "Blue Gold" d'Elisabeth Stewart, qui évoque cette fois l'horreur derrière l'exploitation du cobalt, minéral utilisé dans la fabrication des appareils électroniques.

je vous recommande vivement de visionner des documentaires ou autres supports pour vous informer sur ces sujets. je sais que "The True Coast" sur la fast-fashion m'a beaucoup marquée. @claravictorya ou encore @rosabonheur sont aussi des personnes qui m'ont énormément appris !

(issu de mon compte instagram @l.iris.me)
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Je ne suis pas une femme engagée, mais j'ai mes opinions et je les défends. Quand je le peux également, j'y vais de ma modeste contribution. Ce livre parlait de sujets qui m'intéressent et j'avais envie de le découvrir.

Emilie est une jeune fille actuelle : elle va au lycée, fait du shopping avec sa meilleure amie, passe du temps sur les réseaux sociaux, achète du maquillage… Bref une ado ordinaire. Mais sa vision du monde va changer quand elle va rencontrer Antonio et que celui-ci va lui dévoiler les injustices de notre monde.

J'ai beaucoup apprécié le début du livre. Cette façon de comparer le quotidien d'une lycéenne norvégienne et d'une pré-ado indienne. Comment l'une a la chance de profiter de loisir et peut décider de son avenir alors que l'autre travaille déjà pour aider sa famille. Je suis au courant de ce qu'il se passe en Inde et dans les autres pays, et comme tout le monde je ferme souvent les yeux, mais l'auteur arrive à nous retranscrire cette vie faite de labeurs simplement. Comme il est normal pour une ado européenne de trainer dans les centres commerciaux le week-end, il est normal pour les enfants indiens de travailler pour aider à la subsistance de sa famille. Ni l'un, nu l'autre ne se pose vraiment de questions. C'est comme ça.
Jusqu'à ce que des ados vivants dans la facilité décident qu'ils veulent plus d'égalité sur la planète et font le maximum à leur niveau pour changer les choses flirtant parfois dangereusement avec les limites de la légalité. Ça c'est le début du livre mais aussi sa fin. Ou sa non-fin devrais-je dire. Parce que je l'attends toujours cette fin. Y'a un début, Emilie qui prend conscience de certaines choses et qui s'engage, mais ça ne débouche sur rien… Et j'ai vraiment du mal à mettre des mots sur ma frustration, parce que j'en attendais peut-être trop de ce livre…
C'est dommage, il aurait pu être très bien… Mais ne lui retirons pas le fait qu'il peut tout de même ouvrir les yeux aux ados qui le liront. Il expose des vérités qu'il ne faut pas mettre de côté.
Lien : https://mutietseslivres.com/..
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Jusqu'ici habituée à faire les boutiques sans trop réfléchir, Émilie va s'intéresser aux conditions de fabrication des vêtements grâce à Antonio, un garçon qu'elle vient de rencontrer et qui, avec quelques amis, cherche à sensibiliser l'opinion publique sur la consommation. Tracts, actions concrètes dans les magasins... Émilie découvre l'engagement et s'interroge sur la société. Un roman pour réfléchir à la "fast-fashion", au commerce, à l'environnement, et garder un oeil sur l'ét(h)iquette...
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Avis très mitigé pour ce roman jeunesse. J'ai aimé, au début, le passage d'un pays à un autre, d'une situation à une autre, qui fait très cinématographique: une jeune fille qui coud les manches d'un tee-shirt rouge en Asie et, juste après, une autre jeune fille qui s'empare du même tee-shirt dans un magasin branché de Norvège par exemple. Mais ce procédé s'essouffle vite et n'est pas assez exploité à mon sens. le récit est centré sur le combat d'une association de jeunes militants en Norvège, sans se pencher suffisamment sur les situations problématiques qui se trouvent au début de la chaîne. Et que dire de la fin?! Une fin qui fait penser aux films français, où on se retrouve souvent le bec dans l'eau! Pour ceux qui, comme moi, cherchent un roman sur la société de consommation pour nos jeunes ados, ce n'est donc pas celui que je conseillerais.
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