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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ressors un peu déçue par ce premier tome, qui n'en est pas un, il s'agit en fait d'un tome 2, on apprend bien vite que l'héroïne a déjà résolu une première enquête.


Malgré une héroïne sympathique et pétillante, une écriture fluide, je n'ai pas réussi à me plonger dans ce tome, où tout est cousu de fil blanc, l'enquête est un peu trop rapide et reste très en surface.


Beaucoup d'erreurs/fautes (Haley regarde Haley dans les yeux au lieu de Ginger par exemple.)


Le résumé du livre n'est pas tout à fait fidèle au roman par contre.
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Les deux premiers tomes d'une nouvelle série so cozy, voici Ginger Gold. Dès le début, j'ai eu un arrière goût de déjà vu. Et la lumière fut : Phryne Fisher enquête. Série diffusée sur Netflix et tirée des romans de l'auteure australienne Kerry Greenwood.
Qu'avons nous en commun ? Une jeune femme de la haute société, libre, coquette, qui s'assume et veux voir évoluer le sort des femmes. Ici, nous sommes en Angleterre et non en Australie. Nous sommes aussi dans les années 20, au sortir de la 1ère guerre mondiale. de même que chez Kerry Greenwood, l'héroïne a tenu un rôle plus ou moins obscur pendant la guerre. Là aussi, un inspecteur charmant et qui fait battre le coeur de notre enquêtrice tient le second rôle. de belles demeures, de belles tenues viennent compléter le tableau.
Notre héroïne est sympathique, pétillante, pleine de répartie malgré son éducation so british. L'enquête est rondement menée et nous tient en haleine juste ce qu'il faut pour que nous ne sombrions pas dans l'ennui. Cela reste un cozy, donc tout est douillet, tranquille. L'enquête est menée à l'allure de notre cerveau avec nos petites cellules grises et non pas grâce à des super pouvoir.
L'écriture est simple, joyeuse, avec des descriptions de vêtements et de lieux qui donnent envie d'un retour dans le passé. Une ambiance à la Downton Abbey où la jeune génération se heurte à l'ancienne beaucoup trop rigide face à l'évolution du monde. Chaque personnage évolue au fil des tomes et nous promet des suites très intéressantes.
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Autoéditée via la société canadienne La Plume Press (équivalent d'"éditeurs" tels que Librinova ou Edilivre en France), la série des "Enquêtes de Ginger Gold" rencontre semble-t-il un beau succès outre-Atlantique. Comme beaucoup de séries autoéditées qui le revendiquent comme un label, elle serait par exemple Best-seller du USA Today et rassemblerait une communauté de lecteurs assez importante dans les pays anglo-saxons. Autrice de plusieurs autres séries autoéditée, Lee Strauss, apparemment très productive, compte à sa bibliographie un nombre impressionnant de titres en peu de temps. Mais quantité est-il synonyme de qualité ?

A la fin de cette première lecture, nous avouons être un peu mitigé. Abordons tout d'abord la question du packaging : s'il est bien évidemment criminel de juger un livre à sa couverture, il est parfois tout aussi difficile d'ignorer la couverture lorsque celle-là même est criminelle. En l'occurrence, l'éditeur français a choisi de conserver le visuel de l'édition originale. Fausse bonne idée. L'autrice remercie en postface la personne chargée du graphisme de sa couverture pour son "travail impeccable" : on ne discutera pas des goûts et des couleurs, mais on ne peut pas dire que le design respire l'élégance qui sied de coutume à ce type de roman. Une version alternative des couvertures en VO présentait un fond similaire et le visage d'une Ginger Gold très Art Déco dans une pastille, pour un résultat plus stylisé qui aurait sans doute été un meilleur choix.

Après le contenant, abordons la question du contenu. Lee Strauss a avoué à plusieurs reprises avoir été très inspirée par "Les folles enquêtes de Phryne Fisher" ainsi que leur adaptation en série télévisée ("Miss Fisher enquête !"), tout en se défendant d'avoir plagié son autrice, Kerry Greenwood. Faute avouée, à moitié pardonnée ? Si certains détails du passé de Ginger s'éloignent de celui de Phryne (Ginger ne cumule pas les amants, a été mariée puis veuve, a travaillé pour les services secrets, etc.), les quelques différences restent minimes. Son retour au bercail en début de roman, son amie médecin, sa femme de chambre, sa relation ambiguë avec l'inspecteur et leur jeu du chat et de la souris... sans oublier une comtesse douairière très à cheval sur les convenances, qui évoque évidement Tante Prudence (et aussi beaucoup Lady Grantham de "Downton Abbey"). Ceci étant, ces ressemblances restent pour les nostalgiques de Miss Fisher la promesse d'une ambiance similaire et constituent en cela un moteur suffisant à la lecture. L'intérêt se situe alors dans les dialogues et plusieurs scènes habitées d'un humour léger qui garantissent de passer un bon moment.

La maîtrise du contexte historique est cependant fragile chez Lee Strauss (là où Kerry Greenwood, elle, excelle). Cela se joue à un ensemble de détails, certes, mais Dieu sait que le Diable se cache dans les détails. Porter une robe charleston à une soirée mondaine ? Être titulaire d'un titre de noblesse et ouvrir une boutique comme n'importe quelle roturière ? Se clamer haut et fort membre des Bright Young Things ? Des erreurs scénaristiques qui privilégient le tape-à-l'oeil à la véracité et qui témoignent d'une méconnaissance du système de classes britannique et de certains de ses codes au tournant des années 20, et ce bien que l'autrice ait d'après sa postface fait de nombreuses recherches. Ces éléments ne seront peut-être pas remarqués par la plupart des lecteurs, mais les plus exigeants, fins connaisseurs de la culture anglo-saxonne, tiqueront à plusieurs reprises.

Côté intrigue, ce "Squelette dans le placard" se laisse malgré tout lire sans déplaisir, même si l'énigme est assez transparente. le concept de rejouer la soirée du meurtre dix ans plus tard est assez romanesque pour en faire un élément capital du roman, bien que l'enquête en elle-même n'échappe pas à certaines invraisemblances : interrogés par Ginger sur les événements de 1913, tous les suspects semblent s'en souvenir comme si c'était hier. Les férus de polars devineront certainement la clef de l'énigme avant sa révélation finale, mais se laisseront quand même porter jusqu'à la fin. A noter que ce premier tome paru en France est en fait le second de la série : quelques informations concernant une enquête menée à bord du paquebot qui a conduit Ginger en Angleterre font en fait référence à l'opus précédent ("Meurtre en haute mer", sorti après coup chez City éditions et présenté comme un préquel) ; cela ne gène en rien l'immersion dans cet opus-ci.

En bref : Premier tome à paraître en France des "Enquêtes de Ginger Gold", "Un squelette dans le placard" s'inscrit dans la lignée très en vogue des cosy mysteries mettant en scène une lady qui s'improvise détective. Autoéditée au Canada, cette série souffre de visuels qui ne trompent pas quant à la nature éditoriale de ces romans, mais propose un contenu sympathique à défaut d'être totalement original. Très inspiré de la série "Miss Fisher enquête !", ce premier opus de Ginger Gold reste plaisant malgré les approximations dans la reconstitution historique et les nombreux éléments empruntés à l'univers de Kerry Greenwood. Les lecteurs qui cherchent un pure moment de détente seront satisfaits.
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Ginger, noble anglaise expatriée aux Etats-Unis depuis son enfance, retourne chez elle suite à la mort de son père. La maison anglaise de ce dernier,« fermée »depuis dix ans, est préparée pour la venue de Ginger. C'est alors que le majordome y découvre un cadavre. La jeune femme décide de mener l'enquête.
Les « cosy mystery » sont à la mode et chaque éditeur sort une ou plusieurs séries pour satisfaire l'attente des amateurs du genre. le choix commence donc à être assez large et j'ai décidé de me tourner vers une série a priori moins populaire que les « Agatha Raisin » and co en espérant être agréablement surprise. le synopsis me plaisait et je ne me suis pas laissé rebuter par la couverture que je trouve particulièrement « faiblarde ». Je commence donc ma lecture et constate dans un premier temps que ce volume, présenté comme un tome 1, n'en est pas véritablement un. En effet, on comprend vite que cette enquête n'est pas la première de cette chère Ginger et qu'elle a déjà eu affaire à un meurtre durant sa traversée de l'Atlantique. Je trouve donc dommage que ce tome introducteur n'ait pas été traduit en français. Bref, passons. Au tout début de ma lecture, je suis agréablement surprise par le fait qu'on entre très rapidement dans le vif du sujet. Pas de temps mort, le cadavre est découvert et l'enquête commence. J'ai apprécié que l'auteure aille droit au but sans pour autant perdre ses lecteurs, le cadre et les personnages étant présentés et caractérisés assez efficacement. Mais j'ai rapidement déploré le fait que cette vitesse d'exécution s'applique à l'ensemble du livre. J'ai eu l'impression d'être restée en surface et j'ai trouvé l'ensemble bien superficiel. Au final, l'auteure se contente de nous servir une enquête sans saveur où les fausses pistes se voient à 3 kilomètres à la ronde. Bref, comme un air de paresse narrative où l'auteure se contente de proposer ce que le lecteur lambda attend sans chercher à aller plus loin ou à viser plus haut. Et j'ai trouvé cela bien dommage car je sentais que je pouvais m'attacher au personnage principal. Mais je n'irai pas plus loin car, vu le prix des livres, c'est cher payé pour des enquêtes assez faiblardes. Cependant, je conçois que cette vitesse d'exécution puisse plaire à certains qui ont envie de lectures faciles. Ainsi, je ne le déconseillerais pas sauf si vous cherchez des enquêtes de l'acabit d'un roman d'Agatha Christie. Là c'est clair et net, ne vous attardez pas sur ce titre.
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Un cosy mystery agréable qui nous transporte dans le Londres des années 20.

L'écriture est soignée et l'intrigue a su retenir mon attention, même s'il faut l'avouer on comprends vite qui est le meurtrier et l'héroïne fait parfois preuve d'imprudence. J'ai nettement préféré le personnage de Haley, l'étudiante en médecine. Bien plus posée, elle sauve un peu la mise de Ginger.
Basil est aussi fort sympathique. Je suis curieuse de voir comment évolueront ces personnages dans les prochains tomes.
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Un cosy mystery plaisant, avec une écriture fluide, c'est frais, rapide à lire, mais sans grande originalité.
Une Lady détective à ses heures perdues, munie de son chapeau cloche, amoureuse secrète de son inspecteur de Scotland Yard, J'ai eu une impression de déjà vu.
L'intrigue est traitée sans temps mort, on avance rapidement, peut-être trop. Rien de très trépidant.
Je ne regrette cependant pas ma lecture.
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