Chihayafuru, tome 2

Fin de la compétition enfant et saut dans le temps.
L'auteur a permis d'éviter toute une période de narration qui aurait été particulièrement monotone. En effet, nous quittons les trois amis après la compétition en équipe qui se finit... comme il se doit, alors qu'ils se séparent : Arata déménage.
Et zou ! On retrouve Chihaya au lycée, en train de vouloir créer son club de Karuta. Toujours un peu étrange, toujours un peu garçon manquée mais insolemment belle... Etait-ce vraiment nécessaire ? le personnage n'avait pas besoin de cette caractéristique en plus pour être charismatique. Mais bon, c'est du shojo ! Faut ce qu'il faut ! D'ailleurs, la bonne bouille de gamin de Taichi elle aussi se transforme en bishonen dans toute sa splendeur... hélas ! Heureusement que les nouveaux personnages arrivant les uns après les autres au club de Karuta ont des caractéristiques plus humaines.

L'histoire rebondit encore. Nous suivons Chihaya dans l'effervescence de la création de son club, à travers sa passion toujours vive pour le Karuta et évidemment, puisque Taichi est présent, c'est à Arata qu'elle veut en faire part et là, Boum, badaboum ! Arata, le plus passionné que moi tu meurs, le Iznogoud du Karuta (je veux être maitre à la place du maitre) refuse d'entendre parler de Karuta et de ses deux anciens amis.

Enfer, damnation, pas question d'en rester là pour Chihaya qui part à la rescousse niéhéhéhé.

Bref, c'est chouette, c'est pas nian-nian et je viens encore de me ruiner en mangas ! Une série de plus à suivre

Ce tome aborde la fin de l'enfance de notre trio : ceux-ci vont prendre des chemins différents lors de l'entrée au collège. Mais quelques années plus tard, Chihaya retrouve Taichi au lycée et veut le convaincre d'ouvrir un club de Karuta avec elle. D'abord réticent, il va devenir sensible à tous les efforts de Chihaya. Mais quand Arata leur annonce qu'il ne joue plus au Karuta et qu'ils ne doivent plus le contacter, nos deux amis se dirigent aussitôt vers Fukui afin de donner raison à leur ami.

Pas que l'enfance me gênait, j'ai bien aimé voir nos protagonistes évoluer ; mais j'avais tout de même envie de revenir dans l'instant présent, et donc ce tome m'a bien plu !

Chihaya et ses amis sont séparés par les études. Arrivée au lycée, elle va essayer de monter un club de Kasuta. Elle a continué à s'entraîner en club adulte pendant ses années collège. ce jeu n'étant pas du tout populaire chez les élèves de son âge. Au lycée, elle va retrouver par hasard Taichi. Elle va alors tout faire pour reformer leur trio.
Dans ce tome, Chihaya est moins obnubilée par sa soeur, qu'on ne voit d'ailleurs pas. Elle va découvrir une nouvelle manière d'appréhender les poèmes, ce qui va lui permettre de mieux comprendre ce jeu. Une suite très intéressante, qui appelle à continuer la série.
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Toujours avec un trait rond, incisif et dynamique, la mangaka apporte de la maturité à ses personnages et à son scénario. On comprend très vite que le Karuta ne fait pas manger son homme et que les garçons ont du se résoudre à passer à autre chose pour des raisons très différentes. D'un autre côté, retrouver la petite Chihaya toujours aussi loufoque, naïve et extraverti même ado est une véritable joie. Une jolie série à suivre avec attention.
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Avis pour les tomes 1 et 2

Chihaya est une petite fille un peu garçon manqué ayant pour seul rêve de voir sa soeur devenir mannequin. Tout change lorsqu'elle rencontre Arata, un garçon rejeté par les autres à cause de sa timidité et de son accent d'une autre région. Arata lui fait partager sa passion pour le Karuta, un jeu traditionnel japonais. Chihaya se passionne à son tour pour le jeu et semble montrer d'étonnantes capacités. Elle se découvre ainsi un nouveau rêve : devenir une championne de Karuta. Elle aime aussi le Karuta parce que c'est ce qui la relie à ses amis Arata et Taichi. Mais les amitiés d'enfance ont parfois du mal à survivre aux circonstances de la vie.

Chihayafuru a été une belle découverte, en particulier celle du jeu de Karuta. C'est aussi une belle histoire d'amitié. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Chihaya dans le premier tome. Cette petite fille atypique est vraiment attachante. Les motivations des trois jeunes joueurs de Karuta sont toutes très différentes et cela peut vraiment parler aux enfants sur ce qui les motive à agir, sur la manière dont leur entourage peut faire pression sur eux ou, au contraire, être complètement indifférent à ce qui les intéresse.
Le dessin est très chouette et reste, en général assez sobre, pour du manga.

Le deuxième tome m'a moins captivée. On a plus l'impression d'un tome de transition. J'ai moins adhéré au personnage de Chihaya lycéenne, qui part dans tous les sens.
Cela dit, je recommande cette série dès 10-11 ans. C'est une belle histoire d'amitié et d'apprentissage de la vie en même temps que la découverte d'un jeu (sport ?) complètement inconnu hors du Japon, et pour cause.

Un 2e tome toujours aussi entraînant et rafraîchissant dans l'univers des shojos mangas (ça me rappelle un peu Crimson Hero). Certes on voit se profiler certaines romances, mais c'est toujours l'amitié et la passion du jeu qui sont les moteurs de l'histoire. Chihaya est très touchante de par sa grande naïveté, elle garde son coeur d'enfant. Il me tarde de les retrouver dans la suite.
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Ce deuxième tome commence par une compétition de Karuta suivie d'une séparation entre nos trois protagonistes, Chihaya, Taichi et Arata. Quelques années plus tard, Chihaya, devenue une très belle jeune fille, désespère de trouver des membres pour son club de Karuta lycéen. C'est sans compter avec le retour de Taichi. Arata lui, ne veut plus entendre parler de Karuta, et Chihaya veut comprendre pourquoi. Elle pars donc à sa rencontre avec Taichi...
Notre histoire quitte l'enfance pour entrer dans la fin de l'adolescence. Nos protagonistes ont changé, pris des voies différentes les uns des autres. Mais toujours la passion les fait se retrouver, dans un bel élan enthousiaste.Un très bon shojo qui plaira aussi aux garçons.