Les rêves sont faits pour ça

Un roman pas désagréable en soi, mais beaucoup de longueurs...

Certes, il y a beaucoup de descriptions pour s'inscrire dans un contexte américain des années 60 et même si elles peuvent paraître inutiles, à mes yeux ce n'est pas ça qui est ennuyeux. Cynthia Swanson aurait parfaitement pu assortir ces longues descriptions à des ACTIONS. Car il n'y en a quasiment pas dans ce roman... A tel point que je n'ai pas eu la volonté de terminer ma lecture. Rien ne m'y obligeait : je n'ai pas payé ce livre (car reçu grâce à une Masse Critique), personne ne me l'a conseillé et en plus, la horde de livres qui me restent à lire ont été suffisants pour me faire arrêter ma lecture.

A tout cela s'additionne le fait que le sujet n'est pas super super original - à savoir l'existence d'un monde parallèle dans les rêves d'un personnage. En fait, il peut l'être lorsque c'est la première fois qu'on lit un ouvrage qui le traite mais après c'est très rébarbatif. Et c'est mon cas, ayant déjà lu Lucides de Ron Bass. Donc rien de bien sensationnel dans Les rêves sont faits pour ça (d'ailleurs je n'ai pas su pour quoi ils étaient faits...?).
Enfin, les personnages sont très classiques. Rien de plus à ajouter.


En conclusion, Les rêves sont faits pour ça est tout simplement ennuyeux (ou peut-être l'ai-je interrompu avant que l'action ne commence réellement ? Mouais, j'en ai lu plus de la moitié).

Je trouve que le titre donné au livre en français est assez quelconque, il est fade; le titre en VO est plus adéquat ("The book seller"). C'est de la chick lit. La lecture ne fut pas désagréable, mais elle fut légère.

On sent que la spécialisation de l'écrivaine (designer années 60) a servi à truffer énormément de détails relatifs à cette époque dans le roman.
Dans ce roman la lectrice doit naviguer entre deux décors : celui de Kitty Miller, célibataire, gérant une chouette librairie avec une amie d'enfance et celui de Katharyn Andersson née Miller qui se situe quelques mois plus tard en décalé et qui correspond à une autre version du même personnage, ici la jeune femme est mariée, aisée, et mère de triplets dont un est autiste.
Les deux mondes comportent des choix et des options très différents comme si l'auteure voulait nous montrer que tout n'est pas rose ni facile, n'importe le milieu ni les gens.
Ces entrechats nous mènent d'un décor à l'autre, sans répit. On attrape le tournis.
Lecture dans le cadre de Masse Critique de Babelio, que je remercie ici ainsi que les Éditions Mosaïc.
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