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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A l'heure ou j'écris, il me reste deux jours pour poster ma critique, et j'en suis à la page 149/359.
Soyons claire, je ne terminerai pas ce livre à temps…

Comment en suis-je arrivée là ?

Lors de la masse critique de janvier (oui, les livres prennent toujours leur temps pour arriver chez moi), j'ai sélectionné ce livre parce que j'ai flashé sur la couverture. Telle qu'elle est présentée sur Babelio, je la trouve magnifique avec l'harmonie du rose et de l'azure, les vagues stylisées et les animaux qui montrent le chemin. L'ensemble symbolisant assez bien le style hindou.
Grosse déception à la découverte du livre, la couverture n'a conservé que quelques uns des ses animaux, elle nous propose un dégradé de bleus et s'oriente plutôt vers un style japonisant. Je trouve également que le titre en rouge est assez agressif par rapport à l'ensemble beaucoup plus neutre de cette couverture.

Le résumé avait achevé de me convaincre par son coté complètement décalé. Volcans lilliputiens, fantômes désabusés, yéti mélancolique, etc., j'étais curieuse de découvrir quel était le lien entre tout cela.
Il ne s'agit pourtant d'une comédie légère, bien au contraire. Je suis d'ailleurs totalement incapable de définir un style pour ce récit.
D'après ce que j'ai pu comprendre, l'histoire se découpe en quatre parties, chacune suivant la vie d'un/quelques personnage(s). Je peux supposer qu'elles sont toutes liées mais je n'en suis pas encore à un stade assez avancé que pour le confirmer.

Je trouve que le style d'écriture de l'auteur est assez difficile à lire. J'ai besoin de calme pour pouvoir avancer dans ce récit, hors je lis le plus souvent dans le train. Et je dois dire que si le train est un peu trop bruyant, je ne comprend littéralement rien au texte.
Dans la première partie, l'auteur nomme toujours le nom et le prénom de ses personnages. Je trouve que cela met une distance dans notre relation avec les héros. On reste spectateurs de leur vie, de leurs réflexions.

Malgré la difficulté, il y a un petit quelque chose que je ne m'explique pas qui me pousse à poursuivre ma lecture. Au fil des pages, certaines réflexions se démarquent et trouvent un échos en moi.

Une pioche très surprenante pour cette masse critique.

*Challenge auteure sfff 2020
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C'est tout de même ennuyeux de ne pas comprendre le pourquoi de ce qu'on lit. Oui, je commence par un constat qui n'est pas très réjouissant, j'admets ne pas avoir réellement compris ce que j'ai lu, ne pas avoir compris où l'auteur voulait en venir. Si encore je m'étais attachée aux personnages - même pas. Certes, il y a eu, dans ce livre, quelques pages que j'ai trouvées fort belle, et c'est déjà cela, comme la rencontre entre le fantôme du geôlier et le fantôme du poète qui fut emprisonnée dans sa prison : la mort a annulé les barrières sociales qui se dressaient entre eux, en plus de la barrière physique.
Il est tant d'autres moments qui m'ont ennuyé, et questionné aussi. Je pensais voir se développer autrement l'hsitoire entre Girija Prasad et Chanda Devi, qui seront toujours, et constamment nommés ainsi, aussi longuement, dans le récit, ce qui a formalisé les liens entre eux, les liens qui auraient pu se tisser entre le lecteur et eux. Je n'ai pas cru à leur histoire, je n'ai pas été ému lors de certains faits qui auraient dû m'émouvoir tant ces histoires humaines me paraissaient lissées - comme une succession d'événements attendus, pour se fondre plus vite dans la nature. Encore que... la culture et les normes de la société reprennent leur droit, notamment quand Girija envoie sa fille en pension, pour qu'elle fasse un bon mariage.
Quatre parties, oui, avec des personnages qui créent des liens entre chaque, mais toujours pas d'attachement, ou même de plaisir de lecture pour moi. Triste constat.
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A travers le récit de la vie de Girija Prasad, premier étudiant indien du Commonwealth à avoir étudié à Oxford, et Chanda Devi, femme-déesse qui perçoit les âmes et parle aux arbres, Shubhangi Swarup nous parle en fait d'histoire et de géographie mondiales, de spiritualité, et de nature. Nous rencontrons aussi Platon, emprisonné en Birmanie car appartenant au mouvement de résistance étudiant, puis Bebo, une prostituée au Népal, et enfin Apo, un très âgé chef de village perdu dans une région inhospitalière.

De la domination britannique sur l'Inde à partir de 1757 aux manifestations étudiantes pro-démocratiques qui seront violemment réprimées en Birmanie en 1988 en passant par le contrôle japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, l'indépendance indienne de 1947, le combat des Karens à partir de 1948, ou encore le congrès de la Sangha bouddhiste en Birmanie en 1980, l'auteure nous brosse un portrait saisissant des événements qui ont formé le Sud de l'Asie.

J'ai été très sensible au savant mélange de poésie et de science qu'on trouve dans ce roman où les fantômes réconfortent les vivants. On y trouve des couleurs à profusion comme le vert des mangues, l'indigo des draps, et le jaune de la lumière, mais aussi des sons du chant des oiseaux au bruit de la pluie ! Ce texte m'a même parfois évoqué un récit mythologique qui dispense enseignements et légendes de la Création.

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Vu la taille du résumé je ne vous direz pas grand chose de ce livre.
Je suis peut-être un peu passé à coté comme le dit l'expression. Beaucoup de messages sur la vie sur l'organisation de notre société, notre rapport avec la nature peuplée d'êtres vivants sur notre avenir notre passé sont évoqués dans ce roman de taille moyenne.
C'est quoi le monde du vivant?
Qui a le plus de bon sens
En tout cas si vous voulez découvrir les insectes , les arbres de toute sorte ce livre est Magique.
Même les planètes ont un passé
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Ce n'était pas pour moi. L'époque est aux romans qui considèrent la nature comme personnage principal et c'est un changement de perspective vraiment intéressant. Mais forcément, la temporalité, les ressorts dramatiques en sont bouleversés. On ne peut pas faire dans l'anthromorphisme, ce serait un contre sens daté. On doit jouer modérément des élans poetico cosmogoniques. Bref, ce n'est pas une affaire facile. Et peut-être que ce roman y parvient. Mais il n'a pas dépassé la dernière difficulté avec moi : trouver un lecteur qui accepte cette donne et adhère. Je me suis vite attachée aux premiers personnages que j'ai été fâchée de quitter aussi abruptement pour l'une d'elles au moins. Ensuite, moi aussi, j'ai dérivé, ballottée entre violences politiques et trajectoires heurtées, de moins en moins captivée. le livre a fini sous mon lit sur un temps assez long pour qu'on le déclare abandonné.
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Chef-d'oeuvre ou grand bazar ? J'avoue être dans l'expectative une fois achevée la lecture de cette saga monumentale brassant le temps et l'espace à la lumière des connaissances géologiques les plus récentes. Formation des montagnes, des failles sous-marines et terrestres, tsunamis, sont vus à travers le destin de quelques personnages vivant aux confins de l'Himalaya, de l'Inde à la Birmanie en passant par le Népal et le Bangladesh, une région fortement affectée par les phénomènes tectoniques liés au déplacement inéluctable de la plaque continentale du sous-continent indien. Vivants et morts se côtoient et échangent leurs impressions sur les forces de la nature et la signification de la mort et de la vie. La géopolitique est présente, avec les incessantes invasions chinoises ou indiennes pour s'approprier quelques arpents de terres inhospitalières. La religion aussi, avec les divergences entre bouddhisme et hindouisme. L'auteure a sans doute voulu créer un roman total, mêlant inextricablement féérie et réalité, une oeuvre non dépourvue de poésie mais dont la lecture s'avère assez aride lorsqu'on n'est guère familier avec la géographie et l'histoire tourmentée de ce coin du monde que se partagent de puissants voisins. le parallèle est pourtant réussi entre les combats que se livrent entre eux les humains et les joutes incessantes faisant rage au sein de la nature. Quelques histoires sont véritablement savoureuses mais quel ennui au final…
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