Il existe un fragment de paradis en chacun de nous. Il se lit dans les sourires.
Il se glisse dans les rayons de bonheur que capte ton regard. Le paradis brille dans les rêves de lumière où un destin meilleur t’appelle.
Il se dresse tel un phare lorsque la réalité te déçoit et que la nécessité te commande d’agir. Il te souffle de vivre pour voir un jour meilleur, il s’incarne dans le désir d’idéal et d’harmonie. Il n’attend pas la fin de ta vie que ton étincelle s’éteigne, il n’est pas perdu dans un lointain passé tel un antique jardin dont ton espèce se serait échappée.
Ne comprends-tu pas? Tu le portes en toi. C’est à toi de le construire.
Faustine trouvait réconfortant que certains gardent l’espoir d’un monde meilleur. Elle, elle avait du mal à s’y accrocher. Tant de violence habitait l’être humain. Mais elle refusait de rester spectatrice des vicissitudes de la société et elle caressait le rêve de devenir juge, afin d’aider des innocents.