AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 67 notes
5
1 avis
4
10 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Luso-Allemand (comme l'auteur), célibataire âgé de 45 ans, Marcelo Silva vient d'accepter un poste de responsable à la « police de la Bourse » de Lisbonne, une institution spécialisée dans les délits économiques. Sa prise de poste coïncide avec la disparition d'un banquier millionnaire, António Carmona, dont la banque se trouve au bord de la faillite. Au cours de son enquête, Marcelo côtoie le sous-monde aussi complexe que sordide de la finance, des hautes sphères de l'État, où la corruption et la consommation de pédopornographie sont monnaie courante. Marcelo Silva déambule dans les rues de Lisbonne, se rend à Estoril, où vit la femme de Carmona, qui, dans un accès de confiance en notre enquêteur, lui remet des documents qu'elle avait occultés aux policiers chargés d'éclaircir la disparition de son mari.
Marcelo doit souvent fuir et faire usage de la force, voire de son arme, puisqu'il tue Paulo M., tout juste sorti de prison avec la mission de l'éliminer. Enfin, il se rend à Berlin, ville qu'il connaît bien pour y avoir vécu deux ans. C'est là qu'il recroise Margarida, qui lui raconte comment elle a voulu se venger de Carmona, responsable, selon elle, du cancer incurable dont elle est atteinte, puisqu'il résulte d'un avortement qui s'est mal passé, à l'époque de sa liaison avec le banquier.
Fin connaisseur des milieux de la politique et de la haute finance, pour avoir travaillé pendant vingt ans en tant que journaliste économique, Miguel Szimanski a le sens du détail. Il livre informations et réflexions sur les arcanes du milieu bancaire et du journalisme, « miné par des pouvoirs souterrains », en dénonçant les complicités entre l'État, le monde politico-financier et les journalistes. Ouro, prata e Silva est un tableau sociologique et culturel de la dernière décennie au Portugal, marquée par la crise économique, politique et financière, la corruption, plusieurs affaires scandaleuses de banques. L'auteur emporte les lecteurs dans Lisbonne, une réalité bien connue : le tramway jaune, le Príncipe Real, les quartiers contrastés… Tout au long du roman, il cherche à déconstruire l'image du Portugal aux douces coutumes. Il dévoile une capitale dans laquelle évoluent des hommes politiques corrompus, des millionnaires, des réseaux de prostitution… Il dénonce aussi le tourisme massif, les projets architecturaux aberrants, les visas dorés, etc.
Le titre trouve son explication à la page 131 : « La parole est d'argent, mais le silence est d'or. »
Commenter  J’apprécie          30

Abandon de lecture

Alors, je ne vais pas tourner autour du pot : je n'ai clairement pas accroché, ce roman n'est pas fait pour moi.

Je partais avec un apriori vu le résumé. Mais ce livre m'ayant été offert dans le cadre du #moisdupolar , je me devais au moins d'essayer de le lire.

J'ai très vite compris que je n'irai pas au bout. le style est lent et fastidieux. Beaucoup (trop) de description, voire même des pages entières, peu de dialogues, de nombreux personnages..bref de quoi s'y perdre.

Le thème aussi a joué un rôle dans mon abandon : parfois trop technique, je n'ai pas apprécié le côté politico/financier du roman, je ne lis pas pour me prendre la tête et devoir trop réfléchir.

En bref : une lecture compliquée et zéro plaisir mais cela ne reste que mon avis personnel
Commenter  J’apprécie          10


Autres livres de Miguel Szymanski (1) Voir plus

Lecteurs (183) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}