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Mohamed élève seul sa fille Myriam. Il est un peu grognon depuis qu'elle est parti suivre des études à Toulon. Il l'est toujours lorsqu'elle débarque avec Gaston son petit copain. Au bord de la crise de nerfs quand Myriam lui demande d'héberger le gus et carrément fou de colère quand elle lui annonce qu'elle a rencontré un nouvel homme et qu'elle se convertit à l'Islam.
Pauvre Mohamed ! Akli Tadjer lui fait une vie d'enfer. Il y a un peu de Pennac dans le style Tadjer. Cette manière de parler de choses pas forcément drôle et de les désamorcé par une pirouette verbale. Tadjer nous fait aimer ces personnages dès les premiers instants, Mohamed et Gaston ne sont pas à la fête, tant pis c'est pour mieux nous faire rire. Cet humour renforce notre empathie car malgré la légèreté son regard sur des sujets difficile est bien plus sombre. Découvrez son univers, vous ne serez pas déçu.
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Un roman comme un conte gentillet et un peu naïf, malgré quelques évocations de guerre moins anodines. C'est sans prétention mais d'une écriture agréable tentée d'une pincée d'humour. Un livre sympathique à défaut d'être marquant.
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Mohamed se retrouve seul après le départ de Myriam. Myriam revient le voir mais elle ne revient pas seule. Fini la tranquillité, la routine. Mohamed doit se remettre en cause. Alors pour y parvenir il reprend le cours du conte qu'il avait l'habitude de lui raconter à sa Myriam.
Il aura comme public les « occupants » de la chambre d'enfants de Myriam. Il met en scène tout un tas de personnages qui traversent les années de manière extraordinaire.
Au travers de cette histoire, Akli Tadjer, nous raconte l'histoire de l'Algérie. On se prend à « écouter » le récit par la voie de Mohamed. le mélange conte/histoire de Myriam est bien agencé. Bons nombres de thèmes sont abordés : la religion, la guerre d'Algérie, le racisme, la relation père/fille, la difficulté à accepter l'autre. Certes ce n'est pas très approfondi en 250 pages ce serait difficile) mais tout est amené doucement et de telle manière que ça interpelle forcément le lecteur. Certains diront que c'est trop léger, je n'ai pas trouvé. Mohamed est attachant, poignant et du coup on réfléchit forcément sur ce qu'on vient de lire. Je vous recommande donc ce « petit » livre d'Akli Tadjer. Pour ma part c'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et je suis conquise par son écriture et son humour (toujours présent même dans les moments difficiles).
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Certes, ce n'est peut-être pas de la grande littérature mais j'ai trouvé la lecture d'"Il était une fois....peut-être pas" agréable . le style de l'auteur est simple, sans fioritures mais retranscrit néanmoins trés bien l'amour fusionnel que Mohamed éprouve pour sa fille. Chacun, d'un point de vue humaniste, peut y trouver son compte car plusieurs thèmes actuels y sont abordés (à défaut d'y être vraiment analysés ?) : monoparentalité, immigration, intégrisme, mais aussi l'aspect historique des relations franco-algériennes ou algéro-françaises avec ce fameux Décret Crémieux N° 136 (dont, perso, je n'avais pas connaissance) et qui eut pour effet, en 1870 d'accorder la citoyenneté française, à la population juive d'Algérie, et pas aux Musulmans (même avec le décret N°137). Puis, plus tard, la guerre, les massacres, et encore plus tard, dans les années 1980, les atrocités du GIA.
En espérant que mon bien modeste avis vous donnera envie d'y plonger .....moi, j'ai aimé !
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AKLI Tadjer

Il était une fois …. Peut être pas

Enfin un bon roman, un peu mieux écrit que d'habitude et surtout bien agencé, les relations père fille à s'y méprendre, la réalité qui se cache derrière la fiction, les contes et les légendes. L'imbrication est très bien agencée, autant dans la narration que dans l'émotion qui se cache derrière un tas de « bons mots »… Tout y est, les guerres, la colonisation, la bétise humaine dans toute sa splendeur ; mais une fois n'est pas coutume, un algérien parle de beaucoup de choses discrètement en irisant les sujets mais ils sont là, le racisme, la confrontation des différentes sociétés, des mélanges toujours des mélanges mais cette fois sans trop de sentimentalisme, tout y est beaucoup plus vrai
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Bien sûr, Mohamed sait qu'il ne devrait pas réagir ainsi... Mais quand sa fille unique, la jolie Myriam, décide de lui présenter son petit ami, il ne peut pas s'empêcher d'être désagréable. Il faut dire que leur relation est un peu fusionnelle, puisque ce papa a élevé tout seul la petite, lui a tout appris, a partagé ses lubies puis sa passion pour la voile, avant de la voir partir au bout de la France, à Toulon, pour étudier à La Navale.

Alors quand "Le Gus" arrive, et que de surcroît il se voit obligé de l'héberger, il a du mal à se contenir... Les relations entre les deux hommes partent d'un bien mauvais pied, et tout semble contrarier Mohammed, qui part se réfugier et oublier sa solitude dans les bras des vieux nounours de Myriam.

Eux l'écoutent narrer les mêmes histoires qu'il racontait à sa fille quand elle était petite, même s'ils ne sont plus très disciplinés et l'interrrompent parfois, de même que le Grand Il qui met aussi son grain de sel dans les histoires... Mohammed remonte ainsi dans la mémoire de la famille, fait revivre tous ces ancêtres, revient au bled, même si les souvenirs l'assaillent et que cela le mine. Légendes ou passé véritable, on ne sait pas très bien à vrai dire, et cela n'est pas important. Ce qui l'est, c'est le poids, la valeur de ce passé dans son sang, dans sa vie, et surtout dans celle de sa fille. Car un jour, il va falloir continuer l'histoire pour Myriam, il va falloir lui raconter ce conte de la dernière nuit, son histoire à elle..

Ce petit livre est un bijou de poésie et d'humour. Dans un style tout simple, presque naïf, l'auteur dévoile avec une grande pudeur les sentiments de ce papa, ses attentes, ses peurs, et surtout ses souvenirs qui ne le laissent pas en paix, au point qu'il doit les raconter à des animaux en peluche...

Avec discrétion, l'auteur traite également du racisme et de l'intégrisme, des inégalités et surtout des à prioris, mais sans jamais que cela ne soit pesant ni didactique. Il permet aussi de réfléchir sur le statut de ce père élevant seul sa fille, de sa solitude, de son isolement et son sentiment d'abandon depuis que la jeune fille grandit et commence à prendre de l'indépendance, et bientôt vivra sans lui.

Très émouvant et très drôle à la fois, léger et profond, voici un roman à découvrir !

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Lu cet été. Très bien comme la majorité des romans de cet auteur.
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Mohamed a élevé seul sa fille Myriam, qui est maintenant partie faire ses études à Toulon. Lors d'un des week-ends où elle revient lui rendre visite, elle lui ramène un jeune homme : Gaston Leroux. Avec une mission : prendre soin de celui-ci. Mission très dure pour le papa qui ne supporte aucun homme dans la vie de sa fille. Mission encore plus dure quand sa fille adorée l'appelle pour lui dire qu'elle a trouvé un nouvel amoureux en la personne d'un apprenti imam. Alors pour supporter tout ses malheurs, Mohamed conte aux peluches de sa fille, comme il le faisait avant pour elle, les milles et une nuit de sa famille
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excellent ! !
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Mohammed est un artificier qui ne vit que pour sa fille Myriam. Alors, le jour où elle part pour Toulon en lui laissant Gaston, son petit-ami, à la maison, il fait tout son possible pour nouer de bonnes relations avec le jeune homme. Tout comme il le faisait pour Myriam, il conte à Gaston l'itinéraire de sa famille au travers d'histoires dignes des contes des mille et une nuits. Tout d'abord difficiles, les relations entre les deux hommes vont s'améliorer au fur et à mesure que les embûches se dressent sur leurs chemins.
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