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EAN : 9782709623926
326 pages
J.-C. Lattès (20/08/2008)
3.99/5   35 notes
Résumé :

C’est l’histoire d’un amour fusionnel : celui de Mohammed et de sa fille qu’il a élevé seul. Mais lorsque Myriam part à Toulon poursuivre ses études, elle demande à son père de s’occuper de Gaston, le nouvel homme de sa vie. De quoi perturber l’équilibre affectif de cet artificier misanthrope qui pour se consoler de l’ingratitude des vivants, convoque la légende glorieuse de ses an... >Voir plus
Que lire après Il était une fois... peut-être pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Mohamed élève seul sa fille Myriam. Il est un peu grognon depuis qu'elle est parti suivre des études à Toulon. Il l'est toujours lorsqu'elle débarque avec Gaston son petit copain. Au bord de la crise de nerfs quand Myriam lui demande d'héberger le gus et carrément fou de colère quand elle lui annonce qu'elle a rencontré un nouvel homme et qu'elle se convertit à l'Islam.
Pauvre Mohamed ! Akli Tadjer lui fait une vie d'enfer. Il y a un peu de Pennac dans le style Tadjer. Cette manière de parler de choses pas forcément drôle et de les désamorcé par une pirouette verbale. Tadjer nous fait aimer ces personnages dès les premiers instants, Mohamed et Gaston ne sont pas à la fête, tant pis c'est pour mieux nous faire rire. Cet humour renforce notre empathie car malgré la légèreté son regard sur des sujets difficile est bien plus sombre. Découvrez son univers, vous ne serez pas déçu.
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Mohamed se retrouve seul après le départ de Myriam. Myriam revient le voir mais elle ne revient pas seule. Fini la tranquillité, la routine. Mohamed doit se remettre en cause. Alors pour y parvenir il reprend le cours du conte qu'il avait l'habitude de lui raconter à sa Myriam.
Il aura comme public les « occupants » de la chambre d'enfants de Myriam. Il met en scène tout un tas de personnages qui traversent les années de manière extraordinaire.
Au travers de cette histoire, Akli Tadjer, nous raconte l'histoire de l'Algérie. On se prend à « écouter » le récit par la voie de Mohamed. le mélange conte/histoire de Myriam est bien agencé. Bons nombres de thèmes sont abordés : la religion, la guerre d'Algérie, le racisme, la relation père/fille, la difficulté à accepter l'autre. Certes ce n'est pas très approfondi en 250 pages ce serait difficile) mais tout est amené doucement et de telle manière que ça interpelle forcément le lecteur. Certains diront que c'est trop léger, je n'ai pas trouvé. Mohamed est attachant, poignant et du coup on réfléchit forcément sur ce qu'on vient de lire. Je vous recommande donc ce « petit » livre d'Akli Tadjer. Pour ma part c'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et je suis conquise par son écriture et son humour (toujours présent même dans les moments difficiles).
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Certes, ce n'est peut-être pas de la grande littérature mais j'ai trouvé la lecture d'"Il était une fois....peut-être pas" agréable . le style de l'auteur est simple, sans fioritures mais retranscrit néanmoins trés bien l'amour fusionnel que Mohamed éprouve pour sa fille. Chacun, d'un point de vue humaniste, peut y trouver son compte car plusieurs thèmes actuels y sont abordés (à défaut d'y être vraiment analysés ?) : monoparentalité, immigration, intégrisme, mais aussi l'aspect historique des relations franco-algériennes ou algéro-françaises avec ce fameux Décret Crémieux N° 136 (dont, perso, je n'avais pas connaissance) et qui eut pour effet, en 1870 d'accorder la citoyenneté française, à la population juive d'Algérie, et pas aux Musulmans (même avec le décret N°137). Puis, plus tard, la guerre, les massacres, et encore plus tard, dans les années 1980, les atrocités du GIA.
En espérant que mon bien modeste avis vous donnera envie d'y plonger .....moi, j'ai aimé !
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Un roman comme un conte gentillet et un peu naïf, malgré quelques évocations de guerre moins anodines. C'est sans prétention mais d'une écriture agréable tentée d'une pincée d'humour. Un livre sympathique à défaut d'être marquant.
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Bien sûr, Mohamed sait qu'il ne devrait pas réagir ainsi... Mais quand sa fille unique, la jolie Myriam, décide de lui présenter son petit ami, il ne peut pas s'empêcher d'être désagréable. Il faut dire que leur relation est un peu fusionnelle, puisque ce papa a élevé tout seul la petite, lui a tout appris, a partagé ses lubies puis sa passion pour la voile, avant de la voir partir au bout de la France, à Toulon, pour étudier à La Navale.

Alors quand "Le Gus" arrive, et que de surcroît il se voit obligé de l'héberger, il a du mal à se contenir... Les relations entre les deux hommes partent d'un bien mauvais pied, et tout semble contrarier Mohammed, qui part se réfugier et oublier sa solitude dans les bras des vieux nounours de Myriam.

Eux l'écoutent narrer les mêmes histoires qu'il racontait à sa fille quand elle était petite, même s'ils ne sont plus très disciplinés et l'interrrompent parfois, de même que le Grand Il qui met aussi son grain de sel dans les histoires... Mohammed remonte ainsi dans la mémoire de la famille, fait revivre tous ces ancêtres, revient au bled, même si les souvenirs l'assaillent et que cela le mine. Légendes ou passé véritable, on ne sait pas très bien à vrai dire, et cela n'est pas important. Ce qui l'est, c'est le poids, la valeur de ce passé dans son sang, dans sa vie, et surtout dans celle de sa fille. Car un jour, il va falloir continuer l'histoire pour Myriam, il va falloir lui raconter ce conte de la dernière nuit, son histoire à elle..

Ce petit livre est un bijou de poésie et d'humour. Dans un style tout simple, presque naïf, l'auteur dévoile avec une grande pudeur les sentiments de ce papa, ses attentes, ses peurs, et surtout ses souvenirs qui ne le laissent pas en paix, au point qu'il doit les raconter à des animaux en peluche...

Avec discrétion, l'auteur traite également du racisme et de l'intégrisme, des inégalités et surtout des à prioris, mais sans jamais que cela ne soit pesant ni didactique. Il permet aussi de réfléchir sur le statut de ce père élevant seul sa fille, de sa solitude, de son isolement et son sentiment d'abandon depuis que la jeune fille grandit et commence à prendre de l'indépendance, et bientôt vivra sans lui.

Très émouvant et très drôle à la fois, léger et profond, voici un roman à découvrir !

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Mansour s'est écroulé en gargouillant des insanités moitié kabyles, moitié arabes, moitié françaises. Ce qui faisait trois moitié. Beaucoup trop pour être compréhensible.
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Encore un petit mot pour te dire que mon amour pour Gaston et Malik n'a rien à voir avec l'amour que je porte parce que toi, tu es le seul homme de ma vie. Mais ça, tu le sais déjà. Ta fille unique et préférée, Myriam.
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Çà m'a fait chaud au coeur d'entendre le gus que j'étais chez moi à Paris et même davantage, encore. Çà m'a bouleversé parce que depuis quarante-deux ans que je vivais ici personne jusqu'à ce soir ne l'avait remarqué. je me sentais parisien jusqu'au bout des ongles. J'y étais né par accident et je ne m'imaginais pas d'ailleurs, ailleurs qu'à Paris.
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Une merveilleuse histoire d'amour, entre Mohammed et sa fille, qu'il élève seul. Un roman sobre et intense à la fois, écrit avec beaucoup d'humour, ou la vie rêvée donne le pendant à la triste réalité.

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Personne n'appartient à personne... Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour... Aimer ce n'est pas posséder.
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Videos de Akli Tadjer (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Akli Tadjer

Rencontre avec Akli Tadjer au Furet de Lille - 19/01/2012
Akli TADJER « La meilleure façon de s'aimer » Ed. Jean-Claude Lattès L'auteur parisien revient vers son public, après Le Porteur de cartable, avec La meilleure façon de s'aimer. Akli Tadjer mélange encore une fois l'humour et la tendresse pour nous servir une histoire poignante, celle de Fatima et de Saïd, son fils, jeune parisien vif et malicieux, qui n'ont jamais su se dire « Je t'aime ».
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