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Citations sur Sâdhâna (23)

Vivre la vie du bien est vivre la vie de tous.
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A travers toutes les diversités du monde, l'unique en nous poursuit sa marche continue vers l'unique en tout; c'est sa nature et c'est sa joie.
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Être véritablement uni avec tout dans la connaissance, l'amour et le service, et réaliser ainsi son Moi dans le Dieu omniprésent est l'essence même du bien. Et c'est la clé de voûte de l'enseignement upanishadique : "La vie est immense".
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Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.
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Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie. Je m'éveillais et je vis que la vie n'est que service. Je servis et je compris que le service est joie.
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Nous avons eu des hommes vertueux, des braves et des savants ; nous avons eu de grands hommes d’État, des rois et des empereurs. Entre tous quels hommes l’Inde a-t-elle choisi de vénérer, qui a-t-elle considéré comme les plus nobles représentants de l’humanité ?

Ce furent les rishis. Qu’étaient ces rishis ? « Ceux qui, ayant atteint l’Âme suprême dans la connaissance, étaient emplis de sagesse, qui, l’ayant trouvée en union avec leur âme, étaient en parfaite harmonie avec le moi intérieur. L’ayant réalisée dans leur cœur, ils étaient libérés de tout désir égoïste ; l’ayant connue dans toutes les activités du monde, ils étaient arrivés à la sérénité. Les rishis étaient ceux qui, ayant atteint de toutes part le Dieu suprême, avaient trouvé la paix immuable, s’étaient unis avec tout ce qui est, avaient pénétré dans la vie de l’Univers. »

Ainsi, dans l’Inde, l’état où l’on a réalisé sa parenté avec le tout, et pénétré en toutes choses par l’union avec Dieu était considéré comme le but ultime et l’accomplissement de l’humanité.

L’homme peut détruire et piller, gagner et amasser, inventer et découvrir, mais il n’est grand que parce que son âme embrasse tout. Pour lui, c’est une destruction pure et simple que d’envelopper son âme dans une coquille inerte de coutumière indifférence ou de se laisser emporter dans une fureur aveugle d’activité, pareille à un grand tourbillon de poussière qui lui cache tout l’horizon. Cela tue l’esprit même de son être, qui est l’esprit de compréhension. Dans son essence, l’homme n’est un esclave ni de lui-même, ni du monde ; il est un amant. Sa liberté et son accomplissement sont dans l’amour, qui est un autre nom de la parfaite compréhension. Par ce pouvoir de comprendre, par cette imprégnation de tout son être, il est uni avec l’Esprit qui pénètre tout, et qui est aussi le souffle de son âme. (pp. 22-23)
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La lampe renferme son huile, la conserve jalousement dans son étreinte et la protège contre toute déperdition ; elle se retranche ainsi dans un parfait isolement de tout ce qui l’entoure ; elle est avare. Mais lorsqu’on l’allume, elle trouve aussitôt son rôle ; des rapports s’établissent entre elle et des objets proches ou lointains, et elle sacrifie librement ses réserves d’huile pour alimenter la flamme.
Notre moi est comme cette lampe.
Tant qu’il thésaurise ses possessions, il se maintient dans les ténèbres ; sa conduite contredit son véritable but.
Lorsqu’il trouve l’illumination, il s’oublie instantanément, tient haut la torche et la nourrit de tout ce qu’il possède, car là il se révèle.
Cette révélation est la liberté que prêchait Bouddha.
Il demandait à la lampe de donner de son huile.
Mais donner sans raison est une pauvreté bien plus sordide encore, et ce n’est cela qu’il voulait.
La lampe doit donner de son huile à la flamme et ainsi faire se réaliser la raison d’être qu’elle recélait.
L’émancipation n’est pas autre chose.
La voie que nous a montrée Bouddha n’est pas seulement la pratique de l’abnégation du moi, mais l’élargissement de l’amour.
Et c’est là qu’on trouve le véritable sens de ce qu’enseignait le grand Maître.
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L'émancipation consiste pour notre nature physique à trouver la santé, pour notre être social à trouver la bonté, pour notre moi à trouver l'amour.
C'est ce dernier que le Bouddha appelle extinction - l'extinction de l'égoïsme.
C'est la vraie fonction de l'amour, qui ne conduit pas à l'obscurité, mais à l'illumination ; c'est l'obtention de bodhi, le véritable réveil ; C'est la révélation en nous de la joie infinie par la lumière de l'amour.
Notre moi évolue par la voie du moi isolé, qui est indépendant, jusqu'à ce qu'il atteigne l'âme, qui est harmonieuse.
La coercition ne peut jamais nous conduire à cette harmonie.
De même notre volonté, dans le processus de sa croissance, doit passer par l'indépendance et la rébellion avant d'arriver à son accomplissement ultime.
Nous devons pouvoir jouir de la forme négative de la liberté, qui est licence, avant de pouvoir atteindre la liberté, positive, qui est l'amour.
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Il faut que l'homme réalise son existence intégrale et occupe sa place dans l'infini; il lui faut apprendre que malgré tous ses efforts les plus obstinés, il ne pourra jamais créer son propre miel dans les cellules de sa ruche, et que l'intarissable réservoir de nourriture et de vie est en dehors des parois de la ruche.
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Nous voyons partout le jeu de la vie et de la mort, cette transmutation de l'ancien en le nouveau. Le jour vient à nous chaque matin, tout blanc, tout nu, frais comme une fleur.
Mais nous savons qu'il est vieux ; il est le Temps lui-même.
C'est le même très ancien jour qui a reçu dans ses bras notre globe nouveau-né, l'a recouvert de son blanc manteau de lumière, et l'a lancé dans le grand pèlerinage au milieu des étoiles.
Ses pas pourtant ne sont point las, ni ses yeux fatigués.
Il porte l'amulette d'or de l'éternité qui ne connaît pas la vieillesse, et dont le toucher efface toutes rides du front de la nature.
Notre monde porte l'immortelle jeunesse au plus profond de son cœur.
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