La vie n'est pas toujours ce que l'on pense qu'elle sera, dit Cain. Tu es une braise sous la cendre, Elias Veturius. Tu vas provoquer une étincelle et brûler, ravager et détruire. Tu ne peux pas l'empêcher.
Au milieu du bruit, le silence se fait dans ma tête. C'est un silence étrange, infiniment petit, infiniment grand, et je suis coincé dedans à ressasser les mêmes questions.
«La vie n'est pas toujours ce que l'on pense qu'elle sera, dit Cain. Tu es une braise sous la cendre, Elias Veturius. Tu vas provoquer une étincelle et brûler, ravager et détruire. Tu ne peux pas l'empêcher.
Mère. Ce n'est pas le bon mot. Mère évoque la chaleur, l'amour et la tendresse. Par l'abandon dans le désert des tribus quelques heures après ma naissance. Pas des années de silence et de haine implacable.
Mon frère se débat toujours et ses cris me transpercent. Je sais que je les entendrai encore et encore, qu'ils résonneront dans ma tête à chaque heure du jour tant que je vivrai, ou que je n'aurai pas aidé mon frère.
Malgré tout, je me mets à courir.
La pointe de la lame est mon prêtre. La danse de la mort est ma prière. Le coup fatal est ma délivrance.
La peur est ton ennemie seulement si tu acceptes qu'elle le soit.
Je mets mon masque dans ma poche (mon visage est mon meilleur camouflage)
La vie n'est pas toujours ce que l'on pense qu'elle sera, dit Cain. Tu es une braise sous la cendre, Elias Veturius. Tu vas provoquer une étincelle et brûler, ravager et détruire. Tu ne peux pas l'empêcher.
Mais je sais que ma mort ne vous libérera pas. Elle ne vous apportera aucune paix. Ce n'est pas vous qui me tuez, c'est moi qui ai choisi de mourir.