Gleipnir, tome 1

Gleipnir propose un univers mystérieux et intriguant dont j'ai su apprécier l'originalité. Cependant la mise en forme me déplait trop pour que j'aie envie de continuer : trop de petites culottes, de plans malaisants et une ambiance dérangeante. Ce n'est pas pour moi. Dommage parce que les questions que posent le titre m'attiraient.

Gleipnir est une série qui a pas mal fait parler d'elle en 2020 avec son adaptation anime, du coup je me suis lancée dans l'aventure les yeux pleins d'étoiles puisque le résumé me plaisait bien de par son originalité. Mais le soufflé est retombé assez rapidement, je suis assez mitigée avec ce premier tome qui est trop brouillon et qui nous retourne le cerveau. Shuichi est un élève doué pour les études et qui est apprécié de ses camarades, son avenir semble tout tracer mais c'était sans compter sur un énorme secret qui risque bien de tout détruire puisqu'il se transforme en énorme mascotte, réveillant des instincts bestiaux et parfois violents. Claire est une élève de seconde étrange, repoussée par les autres parce qu'ils la prennent pour une folle. En effet, elle crie haut et fort que les monstres existent, et pour preuve elle a en sa possession une étrange pièce d'or qui attire les monstres. La relation qui se forme entre les deux est d'abord malsaine bien que Shuichi sauve Claire des flammes, il a bien failli l'agresser sexuellement et elle lui fait du chantage en retour. Avec le temps, ils vont apprendre à coopérer, apprendre à comprendre la malédiction du garçon mais au prix de bien des souffrances. Il y a clairement du potentiel, l'histoire intrigue, Sun Takeda a clairement un esprit tordu et torturé, ce qui se ressent dans Gleipnir. J'espère que la suite sera mieux amenée, moins de fouillis dans les actions et des informations distillées de façon plus logique.