Henry David Thoreau avec "Walden" revient sur le devant de la scène avec la nouvelle prise de conscience écologique. L'homme qui s'est retiré dans la forêt pour se reconnecter à la terre fait des émules.
Cédric Taling fait parti de ces individus qu'il a impacté des siècles plus tard. le créatif met ses questions et ses doutes en parallèle de celle de l'auteur. D'ailleurs, il lui donne la parole en le faisant interagir avec son alter-égo. Pour plus de vraisemblance, il intègre des citations de l'ouvrage. Des discussions avec des amis montre les limites de la démarche écologique. Comment bien agir? Comment agir avec cohérence? Que de doute, sans vraiment d'actions possibles. Sauf qu'un ami leur propose un bout de terrain pour construire une maison comme ils voulaient. Enfin, un encrage plus concret qui s'offre à ce couple bobo parisien. Bien que la réflexion soit très encrée dans la réalité, on adhère moyennement. Les préoccupations concernent un cadre social très particulier et pas très représentatif. Au niveau graphique, ça pique un peu les yeux. On se demande pourquoi certains personnages ont des nez qui ressemblent à Pinocchio. Les aplats de couleurs ne donnent pas envie d'explorer la nature. A moins qu'il faut consommer du LSD. Un message important qui ne peut laisser le lecteur insensible.