Quand je lui parlais, il se passait quelque chose. Quelque chose en moi - comme un incendie, et ce n'était pas que de la colère. Quand j'étais près d'elle, j'avais l'impression que le sang dans mes veines se mettait à chanter. Même les jours où je me sentais triste et vide avant de la voir.
Avec elle, je n'avais pas besoin d'être polie, pas besoin de peser chaque mot avant de le prononcer. Après toute une journée passée à me retenir de répondre à toutes les méchancetés qu'on me lançait, j'avais enfin le droit de dire ce qui me passait par la tête. Je me sentais merveilleusement libre.
Je préférais être en sa compagnie que chez moi, au lycée ou n'importe où ailleurs. Sans elle, je me sentais seule.
Je ne m'habitue toujours pas à ce qu'on me traite de nègre, mais j'ai arrêté de compter les fois où ça m'arrive.
A chacun de nous de décider de son avenir.
Je dois agir. Pour moi-même. Ne pas attendre que les autres décident à ma place. Je l'ai fait trop longtemps. Dorénavant, je prends ma vie en main. J'en suis capable. Je me fais confiance.
"[...] quand on aime quelqu'un, on ne devrait pas trop se soucier de ce que pensent les autres."
"[...] l'intelligence peut faire plus de dégâts que des jets de pierre sur un parking."
Et soudain, je sens que cela vient. Oui, c’est vrai, je ne comprends pas tout, mais tout doucement les paroles de Sarah s’éclaircissent : « C’est toi qui sais vraiment.
Quand tu es triste et que tu ne peux rien faire pour arranger la situation, mieux vaut s'occuper à quelque chose de bien que ne rien faire et ruminer.
Cà fait vingt-ans que je suis enseignante. J’ai vu des dizines d’élèves tricher. Dites-moi simplement sur qui vous avez copié.