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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès les premières pages, on rentre dans le vif du sujet, c'est violent, c'est révoltant, on se demande comment c'est possible autant de haine. Et on se rappelle que c'est toujours d'actualité 😣 et c'est juste dingue 😓
J'ai globalement aimé les personnages, et aussi le fait qu'on ait deux points de vue. Ça donne un rythme au récit et j'ai toujours trouvé intéressant d'avoir une alternance dans la narration.
Par contre j'ai trouvé qu'il y a avait des longueurs par moment et j'avoue avoir lu des passages en diagonale 😬
Dans l'ensemble c'était une bonne lecture et c'est un roman que je recommande !
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La couverture est très sympa, mais au début j'ai trouvé que l'intérieur (espacement, papier et police choisie) faisait un peu « cheap ». On est plongés brutalement dans le récit ; en effet le roman débute par la rentrée des premiers noirs dans un lycée blanc. Insultes, crachats, mépris, foule haineuse, rien n'est épargné à ces jeunes et au lecteur par la même occasion. C'est long et assez éprouvant. On ressent bien, comme ces jeunes gens, le mépris des blancs, leur haine et leurs préjugés. Cette première journée est donc un enfer interminable, une suite sans fin d'humiliations et malheureusement l'année ne fait que commencer. Les « intégrés » sont obligés de rester sans cesse sur leurs gardes, ils sont entourés de si peu de bienveillance et de si peu d'alliés, que ce soit du côté des lycéens ou des adultes. Ils ont, et on a, peur d'un drame à chaque instant. Cette peur est omniprésente. On partage les sentiments et ressentis de la narratrice, en complète immersion. Au bout d'une centaine de page la narratrice change, ce n'est plus Sarah qui raconte, mais une jeune blanche de terminale qui partage certains de ses cours et avec qui elle a déjà eu plusieurs accrochages. Sarah reprendra la parole vers la deux centième page pour parler de sa honte d'aimer les filles, de la peur que ça sache et d'être attaquée pour ça encore plus sûrement que parce qu'elle est noire. C'est une bonne chrétienne et elle se voit comme un monstre d'aimer « contre-nature ». On suit donc les deux narratrices à travers cette année qui s'avérera dure pour l'une comme pour l'autre, mais pas complètement inutile.
Au départ j'avais peur que ce roman souffre la comparaison avec Sweet sixteen, au final c'est un récit et une voix différente, même s'il y a bien sûr des similitudes. On vit complètement ce que traverse les deux héroïnes : la peur, les doutes, la honte de leur homosexualité, etc. le récit reste toujours crédible, les narratrices font preuve de maturité. Elles sortent grandit de cette épreuve, elles deviennent plus fortes, elles apprennent à se faire confiance et à se fier à leur jugement. C'est un beau roman, prenant et jamais mièvre. Les réactions des différents protagonistes sont toujours plausibles. j'ai été bluffée, je ne m'attendais pas à être aussi conquise, surtout que je suis partie très sceptique. J'ai trouvé les deux thématiques principales, la ségrégation et l'homosexualité, bien traitées.
Le mot de l'auteur à la fin est également instructif, surtout qu'elle cite ses sources documentaires, ce que je trouve un plus.
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L'histoire aurait été mieux si elle été moins orienté politiquement et moins de religions
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Un magnifique livre, parfois très dur, mais...
A découvrir !
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Un roman choc sur l'oppression subie par les Noirs !
Les premiers chapitres, écrits du point de vue de Sarah, révoltent : on n'imagine pas les humiliations et les violences vécues au quotidien par ces lycéens précurseurs... Chaque minute est un combat et ce qui devait être un moyen "d'accéder à la meilleure éducation possible et de participer au mouvement des droits" se transforme en lutte pour la survie. Bien qu'elle s'attendait à rencontrer des oppositions ("cinq ans que la Cour suprême a dit qu'il fallait nous intégrer, mais les Blancs ont résisté de toutes leurs forces"), Sarah n'imaginait pas toute la haine dont elle ferait l'objet. Sans compter les préjugés circulant sur les gens de couleur, comme l'odeur ou la stupidité alors que la jeune fille compte parmi les meilleurs élèves de son lycée, "c'est pour ça qu'on a nous choisis". Malgré tout elle s'accroche, faisant preuve d'un courage admirable ("Impassible. C'est comme ça qu'ils doivent me voir"), consciente que "l'intelligence peut faire plus de dégâts que des jets de pierre". Petite originalité : chaque titre de chapitre correspond à l'un des mensonges que l'héroïne tourne (plus ou moins consciemment) dans sa tête : "Pas besoin d'avoir peur", "Je suis sûre que je fais ce qu'il faut", "Je me fiche de ce qu'on pense de moi", etc.

Même procédé lorsque c'est Linda qui prend la parole. Avec elle, on réalise peu à peu que les Blancs ont une totale méconnaissance des Noirs : "C'est la première personne de couleur que je fréquente", "C'est bizarre de voir une personne de couleur de si près", "C'est la première fois que je touche une personne noire"... En fréquentant (malgré elle) Sarah, Linda se met à douter de tout ce que son père, journaliste respecté opposé à l'intégration, peut bien lui répéter depuis des années. "Je n'ai jamais lu ça dans les journaux", s'étonne l'adolescente en écoutant sa camarade noire lui évoquer toutes les injustices dont ses homologues sont les victimes. "Ça ne peut pas être vrai, si ? Sans quoi les journaux l'auraient dit"... Cependant, ce que lui reproche Sarah surtout, c'est sa passivité face à ces agressions physiques ou verbales dont elle est témoin au lycée : "Tu laisses le sale boulot aux autres. Cela ne veut pas dire que tu vaux mieux". Linda est souvent outrée de ce qu'elle voit ("ça me fait mal"), mais elle a trop peur des représailles... Pour autant l'idée fait son chemin : "quelque chose est en train de changer dans ma tête", "à part la couleur de sa peau, je ne pense pas que Sarah soit vraiment différente de moi", "elle a fait irruption dans ma vie et a tout bouleversé".

Car des sentiments inavouables sont en train de naître chez elles deux. Ce n'est que de la connivence, tout d'abord, chacune ayant l'impression d'être invisible aux yeux de sa famille. Linda a même prévu d'épouser le plus vite possible Jack, le premier garçon respectable qu'elle a trouvé, afin de fuir sa maison (et surtout son père). Un Jack pour qui elle n'a jamais ressenti ce qu'elle ressent en compagnie de Sarah... Cette attirance-là est plus délicate à accepter : "Mais c'est une fille et elle est noire" !
"Contre nature", "perverse", Sarah emploie des mots terribles pour se qualifier, même si elle se doutait depuis un moment déjà de ses penchants homosexuels. Mais c'est justement cet amour qu'elles ressentent l'une pour l'autre qui vont amener les deux héroïnes à véritablement changer. Linda commence à remettre en cause la ségrégation : "sur le principe, ça me semble juste ; mais, quand je me mets à penser à Sarah, tout se complique dans ma tête". Elle va petit à petit se forger puis affirmer sa propre opinion. de son côté, Sarah la soumise se met à tenir tête aux Blancs, consciente d'être dans son bon droit : "il n'est pas question qu'ils nous acceptent ou non. Nous avons autant qu'eux le droit d'être ici". Dans leurs têtes les mensonges se transforment en vérités, notamment "c'est moi qui décide" - de ma vie, de qui je veux être - car "quand on aime quelqu'un, on ne devrait pas trop se soucier de ce que les autres pensent". Au final les filles feront leurs propres choix, pas simples, véhiculant cependant le message d'espoir que "nous devions continuer à nous battre" afin que le monde change.
Lien : https://www.takalirsa.fr/des..
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roman sympa qui nous raconte l 'intégration d'adolescents de couleurs dans un lycée d'élèves blancs en 1959
c'était en 1959 mais ce pourrait être de nos jours
c'est très facile à lire un bon livre
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Dans la même veine que Sweet Sixteen de Annelise Heurtier, Des mensonges dans nos têtes de Robin Talley parle de l'intégration des premiers étudiants noirs à rentrer dans une école pour Blancs, en Virginie. Ce livre ainsi que Sweet Sixteen sont inspirés de faits réels pendant la ségrégation, dans les années 60.
Ayant lu Sweet Sixteen, l'année dernière, la comparaison était évidente mais pour autant, je l'ai trouvé bien plus doux que celui-ci. La cible était jeunesse.
Des mensonges dans nos têtes relate tout à fait cette haine raciale envers les noirs. Cette difficulté impensable d'accepter l'autre à cause de sa couleur de peau. Pour quoi ?
L'histoire, on la connait tous et ce n'est un secret pour personne. D'ailleurs, certains auteurs n'osent pas trop se lâcher dans leurs livres quand il s'agit de ça, sûrement la peur de trop choquer les lecteurs, mais ici, dans ce livre, Robin Talley, ne fait absolument pas semblant de l'ignorer. Elle exagère ou pas, je n'étais pas là pour le confirmer mais, j'imagine bien les faits, puisque à cette époque, les afro-américains depuis l'esclavage jusqu'à la ségrégation ont subi les pires atrocités pour vouloir vivre... libre. Et encore aujourd'hui, dans certains états d'Amérique, ils ne sont pas si libres que ça.
Quoi qu'il en soit, ce livre parle de ces jeunes noirs qui doivent intégrer ce lycée. L'accueil n'est pas chaleureux. Les projectiles, les crachats, les insultes et j'en passe sont de la partie. le mot 'nègre' est quasiment dans toutes les pages du roman. L'insulte 'sale négresse' est quasiment dans toutes les lignes. Ne pas vouloir s'asseoir à côté de cette négresse de peur d'être sale , d'attraper une maladie ou pire, noircir par la suite... Bref ! c'est tout simplement rageant.

Eh oui, ça fait mal et ça met la haine même si cela reste qu'une fiction (basée sur des faits réels) du coup, l'histoire est très intéressante, car on veut connaitre l'aboutissement de tout ça.
On connait. Etre noir en Amérique, c'est déjà difficile mais si en plus, on rajoute l'homosexualité, c'est du lourd. Oui, parce que l'auteure rajoute à ce roman déjà bien compliqué comme ça, une petite romance entre les deux héroïnes (l'une blanche et l'autre noire) qui au départ, ne s'aimaient pas à cause de cette couleur de peau et de ces préjugés. Personnellement, je n'ai pas aimé. Comme si ce n'était pas suffisamment grave d'être noir(e) dans un pays qui te déteste en plus d'être homosexuel(le). Double combat.

Au final, l'histoire est durement cruelle dans les propos et dans les actes mais très accessible à tous. Elle peut heurter la sensibilité d'autrui mais, parfois, ça fait du bien de l'être pour de ne pas oublier.
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1959 en Virginie deux adolescentes croient qu'elles se détestent parce qu'elles n'ont pas la même couleur de peau.

Sarah est une jeune adolescente noire qui fait sa rentrée avec d'autres élèves de couleurs dans le but d'un programme d'intégration dans un lycée des Etats Unis, à l'époque où la ségrégation est au plus fort. Sarah et ses camarades vont non seulement être rejetés par la majorité des élèves mais également des parents et des professeurs, indignés que l'on puisse mélanger les « races ». Ils vont subir du harcèlement moral et physique dès le premier jour de leur rentrée sans aucune réaction du personnel encadrant.

C'est dans ce contexte qu'une rencontre va se faire entre Sarah, fille du dirigeant de la NAACP et porteur du projet de l'intégration afin de lutter pour les droits civiques égaux entre les noirs et les blancs. Et Linda, fille d'un politicien raciste et opposant farouche à l'intégration.

Leur relation va débuter sous le fond d'une haine de la part de Linda, loyale aux idées de son père et de la part de Sarah qui se rebelle contre la violence des blancs de son lycée. Et pourtant en se rencontrant elles vont se rendre compte que ce n'est pas si simple car elles ont plus de points communs que ce qu'elles pouvaient croire.

Ces deux personnages souffrent au fil des pages, Sarah qui lutte pour faire accepter sa présence et avancer la quête de son père pour lutter contre les inégalités, et Linda qui se retrouve tiraillée entre son devoir familial et ses sentiments : Elle a le devoir de haïr une fille qu'elle apprécie pour ne pas décevoir son père.

On va suivre l'intégration de Sarah pendant une année entière qui va être extrêmement violente et tendue.

J'ai été choquée et attristée par cette histoire qui est terrible et retranscrit l'Histoire à travers cette histoire. Certains passages du livres sont très durs car les actes de violence vont très loin et inspirent du dégoût.

Linda, je l'ai haïs plus que tout et pourtant j'ai eu de la peine pour elle car elle ne peut s'épanouir. On ne peut pas ressortir de sa lecture indemne, tant elle est révoltante et heureusement l'auteur nous propose quelques moments de légèreté pour que l'on puisse espérer un monde meilleur pour nos personnages.

Le seul gros bémol de ce livre c'est la quatrième de couverture car elle dévoile beaucoup trop. On connait l'issue du livre avant même de le lire ce qui enlève l'émotion de découvrir une histoire plus que touchante.

Si tu es sensible, accroche toi car ce n'est pas ce qu'on pourrait dire une belle histoire, le récit pique, peut faire pleurer et secoue. On est proche d'une réalité qui existait il y a moins de cent ans et qui dans certains endroits et toujours d'actualité.
Lien : https://lemondedegraounette...
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« Des mensonges dans nos têtes » est une belle découverte. Ce premier roman de Robin Talley, jeune auteure américaine de Virginie, est une oeuvre très ambitieuse qui aborde deux sujets sensibles, le racisme et l'homosexualité dans les années1959.
Le roman retrace l'année scolaire du premier groupe d'étudiants afro-américains à intégrer la très blanche Jefferson High Scool en Virginie. le tout est raconté à travers les yeux des deux personnages principaux : Sarah, une jeune noire étudiante de terminale dont la famille est engagée dans le NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), et Linda une blanche, fille du propriétaire du journal de la ville qui se bat contre l'intégration des noirs.
Le début du roman est d'une extrême violence, l'auteur nous projette directement à l'entrée de l'école, où le groupe de jeunes noirs doit affronter les insultes, les coups, les crachats pour rentrer dans l'institution. Toute l'année scolaire sera un véritable calvaire pour le petit groupe. A travers Sarah, le lecteur éprouve tous les abus physiques et mentaux qu'elle et ses amis subissent à cause de la couleur de leur peau.
Linda est parmi les élèves qui pensent que noirs et blancs ne sont pas égaux, qu'il n'y a aucune raison de les intégrer et refuse tout contact avec eux jusqu'à ce qu'elle soit obligée de fréquenter Sarah pour un devoir obligatoire de français. Au cours du projet, à travers des débats houleux avec Sarah, Linda commence à voir les choses différemment. Elle prend conscience au fur et à mesure du livre du poids du racisme et de la ségrégation dans son éducation.
Sarah et Linda vont être attirées l'une par l'autre, sans oser donner un nom à leurs sentiments. Cette histoire d'amour se construit en parallèle à la question du racisme, mais la rejoint car elle montre le rejet pour tout ce qui est contraire à la norme. Leurs sentiments les portent vers l'acceptation des différences.
Il est difficile d'imaginer que cela se passait il y a seulement cinquante-cinq ans.
« Des mensonges dans nos têtes » est très bien écrit. Robin Talley nous fait vivre de grandes émotions, tous les personnages sont très attachants. Un livre fort et poignant, une belle réussite.
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Ce roman s'ouvre sur la période où la ségrégation va prendre fin. La mixité des écoles va démarrer. Les noirs et les blancs vont se retrouver sur les mêmes bancs d'école.

Loin d'être facilement acceptée, cette loi qui autorise désormais les noirs à se rendre dans les mêmes écoles que les blancs, à leur parler, à avoir un même niveau, est perçue comme mauvaise. Et les jeunes adolescents blancs ont bien l'intention de le faire compatriotes à ceux qu'ils considèrent encore comme inférieurs.

Linda est une jeune fille blanche, fils d'une chef d'éditorial connu, et complètement ségrégationniste. Hors, elle, au lycée, se trouve confrontée à l'arrivée de 10 jeunes noirs, décidés à mener leurs études jusqu'au bout.

En face d'elle Sarah, jeune fille noire, doit affronter humiliations, injures, coups et autres discriminations que leur font subir les jeunes blancs.

Mais voilà que par un concours de circonstance, Linda et Sarah doivent travailler ensemble sur un devoir. Cachées à l'arrière-boutique d'un café, elles travaillent et apprennent à discuter ensemble et à se découvrir.

Si elles semblent se détester, elles se sentent également attirées l'une par l'autre. Sans s'en rendre compte. Et voilà que tout ce que la bienséance réprouve leur arrivent : une noire peut-elle aimer une blanche ? Une fille peut-elle aimer une autre fille ?

Ce roman est fort, puissant et touchant. le parcours de ces deux jeunes filles est cahotique. Elles doivent apprendre à découvrir un univers inconnu jusque-là. Et c'est si difficile, autant pour l'une que pour l'autre. Les moeurs de cette époque censuraient bien plus volontiers qu'aujourd'hui, et les jeunes étaient bien plus surveillés. Ce qui rendaient les choses compliquées pour ces amours si particuliers.

J'ai été touché autant par Linda que par Sarah. Chacune à leur manière, leur désarroi est désarmant.
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un coup de coeur, mais il touche au coeur malgré tout. Et je n'avais qu'une seule idée : passer au chapitre suivant, pour voir comment tout cela allait évoluer.

Le petit truc en plus, c'est que l'auteur s'appuie sur des faits réels : les drames que pouvaient engendrer cette loi. Et les conditions des noirs, totalement à la merci de la justice blanche. Ca m'a secoué.

Je le conseille en tout cas, il est à découvrir.

Points attribués : 9/10

Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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