Le Royaume céleste, tome 1 : La fille de la Déesse de la Lune

Cependant, ma mort imminente m'avait brutalement rappelé que la vie était précieuse, précaire, même pour un immortel. En ce moment, je me sentais plus vivante que je ne l'avais été depuis des mois.

En quelques instants, toute trace du marché avait disparu, comme s'il n'avait jamais existé, à l'exception de la pierre de jade qui pendait à ma taille, de la douceur persistante des litchis dans ma bouche et de la chaleur nichée au fond de mon coeur.

Mon coeur souffrait, d'une douleur futile et sans remède. J'aurais beau espérer, jamais plus ma famille ne serait réunie.

Tu ne grandiras jamais si tu ne fais que ce que tu sais faire. Les choses les plus difficiles sont souvent les plus valables.
- Chang'e, La déesse de la lune

L'amour s'insinuait en moi comme un parfum subtil, jusqu'à ce que je trouve de la beauté dans une fleur fanée, du plaisir dans un orage.
- Xingyin

Nous devrions apprécier la fleur, reprit -il, malgré ses racines.

Les choses les plus difficiles sont souvent les plus valables.

Je ne sais pas ce que je fais, avoua-t-il à voix basse, comme à contrecœur. Mon esprit me dit d’arrêter, de te laisser partir, mais je ne peux pas. Je te vois partout où je vais, tu es avec moi dans tout ce que je fais ; à ma table quand je mange, dans ma chambre que je me réveille. J’entends ta voix dans l’air, j’ai ton sourire dans mes yeux. Je ne peux pas t’oublier, alors que j’ai tellement essayé.

J'avais appris qu'à travers la douleur arrivent le pardon, le progrès et la guérison éventuelle.

Les meilleurs mensonges étaient effectivement ceux imprégnés de vérité.