Le Royaume céleste, tome 1 : La fille de la Déesse de la Lune

Quand j'ai vu cette lecture en accès libre sur NetGalley, je n'ai pas hésité un instant, le roman étant dans ma wish list depuis sa parution en VO. Et je dois dire que si j'ai passé un bon moment de lecture, enchaînant avec plaisir et curiosité les chapitres, il m'a manqué ce petit quelque chose pour rendre cette histoire inoubliable.

J'ai néanmoins apprécié cette imagée incursion dans la mythologie chinoise avec, entre autres, ses créatures fascinantes, parfois terriblement dangereuses, d'autres fois majestueuses et non dénuées d'une belle sagesse ancestrale. Page après page, j'ai été embarquée par la magie de cette aventure dans laquelle une jeune femme, coupée violemment de tout ce qu'elle connaissait, va vivre différentes aventures et mouvementées péripéties.

Sue Lynn Tan nous offre ainsi une quête de liberté acharnée ; celle d'une fille pour libérer sa mère, la Déesse de la lune, d'une prison dans laquelle elle a été injustement enfermée. Un objectif louable, duquel elle sera parfois détournée, avant de toujours y revenir, quitte à y laisser des plumes, voire carrément s'y briser les ailes. J'ai apprécié que l'autrice n'épargne pas son héroïne, lui faisant ressentir les affres de sa condition, le poids terrible du secret et de l'injustice, la peur d'être découverte, la morsure de la jalousie, la douleur d'une blessure, puis d'une autre, sans oublier l'amertume de la déception et de la trahison…

Combat après combat, que la scène se joue sur le champ de bataille ou la scène politique, Xingyin nous dévoile son courage, sa bravoure, sa pugnacité, ses fêlures qui sont tout autant de force, et son incroyable capacité à rebondir devant l'adversité. Impossible de ne pas admirer cette combattante hors pair qui n'en demeure pas moins humaine, malgré son statut d'immortel et la lourde tâche qui repose sur ses épaules. Une tâche que personne ne lui a demandée, mais qu'elle s'impose comme un devoir duquel rien ne doit la faire dévier, pas même ses élans du coeur et ses tourments amoureux.

À cet égard, je reconnais, comme ma binôme de lecture, avoir été lasse du jeu amoureux avec une romance interdite manquant de cette grandeur, qui aurait pu me faire oublier un schéma maintes fois utilisé. Ainsi, j'ai apprécié l'amitié des débuts entre un jeune homme portant son propre fardeau et notre héroïne, ainsi que leur complicité grandissante et émouvante. Je n'ai toutefois pas été convaincue par l'évolution de leur relation, et encore moins par la conclusion qui semble quelque peu tomber dans une bien pratique facilité. J'aurais aimé plus de grandeur, plus de subtilité, plus d'émotions, moins de scènes qui tournent en rond… ou simplement que leur relation reste au stade de l'amitié. Car en tant qu'amis, les deux sont terriblement émouvants, complices, complémentaires et convaincants.

J'ai également regretté le côté caricatural de certains personnages, et notamment des parents du prince héritier, qui tombent quelque peu dans l'image des méchants à la Disney. Cela n'en rend pas moins les faits d'armes de Xingyin impressionnants et sa détermination admirable ! Je ne me suis toutefois pas attachée à elle, l'autrice se cantonnant à nous la présenter sous le prisme de son devoir filial et son amour impossible. En dehors de ces points, j'ai eu du mal à la cerner et à connaître la réalité de son coeur, même si heureusement, elle se dévoile à nous par petites touches lors des rares amitiés que sa vie de combattante méritante lui offrira. Humaine, dans ses qualités comme ses défauts, elle m'a en outre parfois agacée dans sa manière de juger très durement une personne qui n'a pourtant rien fait de ce qu'elle n'ait fait elle-même, et peu ou prou pour les mêmes raisons…

L'autrice ne brille pas lorsqu'il s'agit d'émotions, sa plume, pourtant non dénuée de poésie, manquant de liant aux moments-clés, mais elle se démarque par un sens absolu et remarquable de l'action. Les scènes de bataille sont parfaites : rythmées, immersives, cadencées, sans pitié et fatales. Je les ai vécues le coeur au bord des lèvres et l'esprit captif. Si j'ai déjà oublié plusieurs passages, ces scènes où la vie des uns et des autres ne tient qu'à un fil, elles sont, quant à elles, bien gravées en moi. Tout comme cette sensation de dépaysement qui ne m'a pas quittée et qui s'est accentuée par la construction du roman autour de différentes quêtes.

Ces quêtes variées nous offrent une plongée passionnante, vivante et vivifiante au coeur de la mythologie chinoise, nous permettent de rencontrer des créatures variées et de parcourir différents lieux. Un changement pour notre héroïne qui a longtemps vécu en autarcie sur la lune. Cette ouverture sur l'extérieur, bien qu'elle se soit fait dans la douleur et – à l'aune d'un coup de théâtre, dans la rancoeur – lui permettra de découvrir l'amitié, l'amour, de s'affirmer et de se rapprocher de cet objectif qui lui sert de lanterne pour illuminer une route sombre et semée d'embûches.

En conclusion, les lecteurs en quête d'une lecture dépaysante au coeur de la mythologie chinoise devraient apprécié ce roman de fantasy young adult rythmé et divertissant laissant une large place à l'action et à des scènes particulièrement immersives et bien décrites. La fille de la Déesse de la Lune se caractérise également par une romance interdite qui pourra plaire à certains mais qui, pour moi, constitue sa principale faiblesse, Sue Lynn Tan n'ayant pas réussi à m'émouvoir et à me faire croire à la force de cet amour impossible. Mais cela ne m'a pas empêchée d'admirer la pugnacité d'une héroïne guidée par son incroyable sens du devoir et d'apprécier cette aventure riche en péripéties diverses et variées.
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Voici mon retour de lecture sur La fille de la déesse de la lune, premier tome de la série La Déesse de la lune de Sue Lynn Tan.
Xingyin a grandi sur la Lune. Elle connaît la solitude mieux que quiconque. Mais ce qu'elle ignore, c'est que depuis sa naissance, on garde son existence secrète aux yeux du redoutable Empereur Céleste, depuis qu'il a exilé sa mère pour avoir volé son élixir d'immortalité.
Un jour, la magie de Xingyin refait surface. Pour ne pas être repérée, elle est contrainte de fuir sa maison, laissant sa mère derrière elle. Elle se fait la promesse de revenir la sauver dès qu'elle le pourra.
Seule et impuissante, elle se dirige vers le Royaume Céleste. Incognito, elle saisit l'occasion de se former aux côtés du fils de l'empereur, notamment au tir à l'arc et à la magie.
La priorité de Xingyin est de sauver sa mère. Elle accepte donc de rejoindre l'armée, et auprès du mystérieux capitaine Wenzhi, elle affronte les pires créatures légendaires et des ennemis machiavéliques, à travers la terre et les cieux..
La fille de la Déesse de la Lune est un premier tome qui m'a captivé. Il s'agit d'un pavé et pourtant, je l'ai lu en seulement trois jours tellement j'ai été prise dans ma lecture.
J'ai beaucoup aimé faire connaissance de Xingvin, fille de la Déesse de la lune. Celle ci est exilée pour avoir volé un élixir d'immortalité. Elle a caché à tous l'existence de sa fille Xingvin. Quand la magie de cette dernière se réveille, tout le monde est en danger !
La jeune fille fuit et, incognito, se forme au combat. Elle va tout faire pour sauver sa maman mais avant, elle va faire de dangereuses missions.
J'ai adoré le monde crée ici, le fait que la déesse de la lune a volé un élixir et a caché la naissance de sa fille.
Xingvin a été élevée protéger des nombreux dangers et c'est intéressant de voir son comportement dans un monde qui lui est inconnu. Elle se débrouille pas mal du tout, malgré évidemment quelques petites maladresses par moment.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Xingvin. Elle va faire de nombreuses rencontres, plus ou moins bienveillantes.
Ce premier tome pose les bases, tout en étant très rythmé. A aucun moment je n'ai ressenti de longueurs.
La fille de la Déesse de la Lune est une très bonne surprise que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie :)

J'ai passé un très bon moment de lecture et sincèrement on était très proche du coup de coeur mais pour moi certaines longueurs auraient pu être évitées.

L'autrice nous plonge dans un univers de fantaisie aux inspirations asiatiques avec une plume douce et poétique.

L'histoire se déroule autour de trois personnages principaux. Il y a d'abord Xinayin la fille de la déesse de la lune puis Liwei le prince du royaume céleste et enfin Wenzhi le guerrier émérite et adulé du royaume céleste. On va suivre l'évolution de chacun au fil de l'histoire et des batailles menées.

Le roman aurait très bien pu être un one shot car je trouve qu'il se suffit à lui-même donc je suis curieuse de lire le tome deux pour voir ou l'autrice va nous embarquer.

Une lecture lue d'une traite! C'est dire mon engouement pour ce titre que j'abordais avec prudence. Young adult, je pensais y trouver les travers du genre.

Et je les ai trouvées. On a des relations qui se nouent très vite sans que ce soit crédible. Des personnalités flamboyantes, parfaites. Une idylle qui suscite des passages très mièvres. Une rapidité d'action.

Malgré cela, l'engouement est là. Pour le folklore mis en place et la fluidité du récit.
J'ai beaucoup aimé découvrir le personnage de Xingyin. Son destin. Sa personnalité. Les épreuves qu'elle traverse. Les amitiés qu'elle noue. On a une jeune fille esseulée, coupée de sa famille et qui tente de lever la punition qui pèse sur sa mère. On a une jeune fille fière, attachée à l'honneur, brave et au caractère flamboyant.

On sent de surcroît l'atmosphère très asiatique dans ce récit, pour mon plus grand plaisir. Cela nous transporte dans un univers plaisant, un peu lyrique et surtout original à sa manière, tout en gardant les éléments qui le rattachent à des allures de contes asiatiques. L'autrice emprunte au folklore asiatique et nous les incorpore dans un récit où évoluent des Immortels. On est dans un monde de nuages et de mers suspendues, de dragons et de phénix, de thé et de flûte de jade, de magie basée sur les éléments.

L'action est omniprésente mais sans que cela fasse surjouée. On a une intrigue palpitante sans aucun moment d'ennui. Divisée en trois parties, les rebondissements sont intéressants et bien menés. Les coups de théâtre également bien amenés. L'autrice est même parvenue à ce que je supporte sans trop de difficultés le triangle amoureux qu'elle met en place.

Pour moi, ce tome pourrait être un titre unique et se passerait presque de suite. A voir ce que me réserve ladite suite lorsqu'elle sortira en poche.

Je me suis laissée le temps de digérer cette lecture avant de rédiger mon avis. J'ai mis un peu plus d'une semaine à venir à bout de cette petite brique - presque 600 pages - mais même si j'ai pris mon temps, je peux le dire maintenant, j'ai adoré ce roman. Ce titre est librement inspiré d'un conte chinois populaire (cela me semble intéressant de le savoir) et plusieurs éléments sont bien entendus rajoutés et inventés par l'auteure Sue Lynn Tan.

• Chang'e devient Déesse de la Lune après avoir bu l'élixir de l'immortalité de base réservé à son mari mortel, un célèbre archer, Houyi. Cette dernière subit la colère des Empereurs Célestes, pour le fait d'avoir bu l'élixir sans permission, et sera condamnée à rester vivre pour l'éternité sur la Lune, en devant s'acquitter du devoir d'allumer cet astre quotidiennement. Mais Chang'e a un secret... Elle a une fille, Xingyin, dont elle a toujours caché l'existence à l'Empire Céleste. Jusqu'au jour où...
Sa fille devra fuir.
Une nouvelle vie commence pour celle-ci, en laissant son passé derrière elle. Avec pour seul objectif : sauver sa mère de son emprisonnement. Mais tout ne se passera pas comme prévu... Ça serait trop facile sinon!

• Je vous déconseille personnellement de lire dans son intégralité le résumé du livre, que ce soit sur Babelio ou ailleurs, car selon moi cela divulgue beaucoup de choses... Qui sont agréables à découvrir au fil des pages, par nous-mêmes. (Bien entendu libre à vous de lire le résumé si vous le souhaitez ! ^^). le titre en dis déjà long sur l'histoire, nous suivons sans surprise la fille de la Déesse de la Lune qui est notre personnage principal, le tout étant rédigé à la première personne du singulier (ce que j'affectionne particulièrement). J'ai apprécié la suivre dans ses péripéties, ses sentiments, ses doutes mais aussi ses questionnements, écrit avec une plume à la fois pudique et plaisante. L'auteure Sue Lynn Tan nous invite dans un univers peuplé d'immortels qui vivent dans les cieux, se déplaçant avec des nuages et ayant des pouvoirs. Ce monde céleste m'a beaucoup plu et je dirais même qu'il m'a fait voyager. Les descriptions sont dignes d'un royaume scintillant et brillant de milles feux, le tout m'a clairement fait rêver même si je suis une personne qui a du mal à imaginer dans sa tête (oui oui ^^'). Xingyin est une personne attachante même si on pourrait vouloir la secouer quelques fois - en tout cas me concernant, haha -, ''la'' romance est douce, sans aucune scènes sexuelles explicites, et n'est pas, selon moi, la trame principale du récit même si elle est reste importante. Sous entendu : ils ne sont pas toujours ensemble et Xingyin vit d'innombrables aventures, sans jamais oublier son objectif. C'est une jeune immortelle déterminée qui, loin d'être une héroïne sans coeur, ressent la peur mais ne s'arrête pas à cette émotion.

Il y a bien deux choses qui m'ont moins plu dans ce livre, une qui a un rapport avec ''la'' romance que je mets en masqué (au cas où vous préférez le découvrir par vous-même, néanmoins je ne cite aucun nom) :
- le fait que plusieurs semaines, plusieurs années passent en une seule phrase (et ce plus d'une fois) c'est un peu frustrant car on a l'impression de louper des éléments. Même si après coup, je peux comprendre le choix de l'autrice, au vu du nombre de pages.
- Concernant ''la'' romance - oui je mets bien des guillemets car vous l'aurez compris, il n'y aura pas qu'un seul être aimé -, cela m'a légèrement agacé que ce soit forcément des personnes à haute renommée... Comme s'il n'existait que notre personnage principal à aimer ^^' bon, sinon, il n'y aurait pas d'histoire me direz-vous.

• Pour conclure, j'ai passé, dans l'ensemble, un très bon moment de lecture même si c'était un peu long. Certains passages m'ont parfois ennuyés mais cela ne m'a pas empêché de savourer. Il y a une sacrée évolution, car en y repensant, le début de l'aventure n'a rien à voir avec les autres parties du livre... Ce n'était pas pour me déplaire ! On a l'impression de vivre un petit bout de vie avec Xingyin. « La fille de la Déesse de la Lune », en plus d'avoir une couverture magnifique, est une histoire très sympathique, avec un monde imaginaire sous fond de magie, de combats, de quelques complots politiques et de créatures fantastiques. le tout saupoudré d'amour, d'amitié, qui m'a quelque peu fait penser au dessin animé Mulan pour le côté femme combattante. Il est mentionné qu'il s'agit d'un tome 1 mais d'après moi, ce bouquin peut aisément se lire en one-shot : la quête principale a une conclusion, la fin peut paraître ouverte mais ne me semble pas frustrante pour autant. Si vous appréciez comme moi (ou si ce n'est plus) ce roman, vous aurez quand même peut-être envie de continuer l'histoire avec le deuxième tome... :-) À découvrir si vous aimez les récits fantasy YA !

La Fille de la Déesse de la Lune est le premier tome d'une duologie qui inaugure un cycle fort prometteur pour un premier roman.

Xingyin vit avec sa mère sur la lune sous le sceau du secret car son existence doit rester ignorée de tous et surtout de l'empereur céleste. C'est lui qui a condamné sa mère à rester recluse sur la lune après qu'elle est avalée l'élixir d'immortalité, destiné à son mari en récompense de ses hauts faits. Mais face à la puissance grandissante de ses pouvoirs, Chang'e sait qu'il lui faudra trouver bientôt un autre abris pour sa fille. Or, tout se précipite le jour où l'impératrice débarque avec son ministre pour lui demander des comptes sur l'activité magique anormale détectée dans ce lieu. Mais, les évènements déraillent séparant la suivante de l'adolescente. Sans le savoir Xingyin a rejoint le royaume céleste et fait la connaissance d'un charmant jeune homme qui lui vient en aide. Seulement, Liwei est le fils de son pire ennemi alors peut-elle réellement accepter sa proximité sans risquer de se mettre en danger. Et si la solution pour libérer sa mère de cette malédiction n'est elle pas de naviguer en eux troubles dans ce panier de crabes pour contraindre l'empereur d'intercéder en sa faveur ?

Avec La Fille de la Déesse de la Lune, on pousse la porte d'un univers fouillé inspiré de la Chine impériale. le monde qui naît sous la plume de Sue Lynn Tan se divise en deux avec d'un côté, des royaumes peuplés d'immortels et de l'autre côté, ceux occupés par les mortels. Au fil des pages, on parcourt aussi bien le royaume céleste, le royaume du Phénix que le royaume des démons. On y rencontre de puissants immortels considérés, d'ailleurs, par les mortels comme des divinités. Pour passer de l'un à l'autre, on emprunte des nuages. La lune elle-même est éclairée par une allumeuse de bougies qui y vit recluse depuis qu'elle y a été exilée par l'empereur. Chaque immortel possède une puissante magie qui prend sa source dans son énergie vitale et dans les éléments qui l'entourent. En outre, on y croise également de mythiques créatures à chasser ou à protéger selon le danger qu'elles représentent.

L'ensemble forme un cadre onirique très envoûtant dans lequel l'intrigue s'insère à la manière d'un conte car l'autrice nous y narre le destin épique d'une jeune fille en mettant notamment en exergue ses hauts faits.

En effet, elle y affronte mille dangers dont le courroux impérial qui s'avère sans doute être le plus mortel de tous. Il faut dire que l'empereur et l'impératrice célestes gouvernent avec férocité et ne pardonnent aucun écart ni omission. Ils imposent un pouvoir qui appelle un respect teinté de crainte aux habitants du royaume céleste, ainsi qu'aux royaumes voisins. En se retrouvant à leur service bien malgré elle, Xingyin va les côtoyer de très près. Or, leur proximité va alourdir l'ambiance par un sentiment d'oppression, enfermant peu à peu le personnage principal.

Si le début du roman adopte un rythme lent car Sue Lynn Tan a choisi de prendre son temps pour poser le décor de son récit, elle accélère nettement les évènements par la suite poussant son héroïne à combattre des monstres ou à rivaliser d'ingéniosité pour déjouer les plans machiavéliques d'ennemis insoupçonnés.

Au fil des chapitres, l'intrigue se complexifie car l'autrice introduit des éléments captivants, provoquant moult rebondissements, dont certains demeurent tout de même prévisibles pour un lecteur confirmé.

La Fille de la Déesse de la Lune est un récit fluide fort plaisant à lire.

Avec La Fille de la Déesse de la Lune, Sue Lynn Tan a réunit tous les ingrédients du succès : magie, combats épiques, héroïsme, complots et créatures fantastiques.

Avec La Fille de la Déesse de la Lune, Sue Lynn Tan inaugure une duologie assez enthousiasmante. La qualité de l'univers y est indéniable sans parler de la richesse de l'intrigue qui n'a pas fini de capter notre attention avec la suite. Alors patience !

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Un très beau conte, de très bons personnages.

L'histoire est magique, dure, belle et tragique à des moments, mais que la plume est légère autant qu'incisive, agréable à lire et à comprendre.
Un vrai bonbon à lire et relire. Et j'ai vraiment hâte de suivre la suite des aventures de Xingyin, l'héroïne de ce premier opus et de Liwei, le fils des Empereurs Célestes.

Ce livre me tentait bien depuis sa sortie et je n'ai pas pu résister face à ce sublime collector !

L'histoire se construit autour de Xingyin, la fille de la déesse de la lune, Liwei le prince du royaume céleste et Wenzhi le guerrier émérite et adulé du royaume céleste. La relation entre ces trois personnages est complexe mais juste incroyable ! J'ai eu le coeur brisé pour Xingyin tout au long du récit ! Son histoire est tellement bouleversante et tragique…

La Fille de la Déesse de la Lune est un monde fantasy coloré et poétique asiatique. Sue-Lynn Tan a construit tout un worldbuilding et une histoire merveilleux et contemplatifs. On est plongé au coeur de la mythologie chinoise, avec ses créatures mystérieuses, ses contes et légendes.

L'autrice nous propose une fantasy incroyable, tant par l'univers créé que par les protagonistes !

Une belle brique de +550 pages à découvrir rapidement !
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Après les pertinents avis des merveilleuses Audrey et Tachan, j'ai eu plus qu'envie de découvrir à mon tour ce roman afin de savoir si, oui ou non, ce dernier détenait les mêmes promesses inachevées de mes précédentes lectures, La Fiancée du Dieu de la Mer d'Axie Oh ainsi que Six Couronnes écarlates d'Elizabeth Lim que j'ai tout de même apprécié dans leur ensemble. le moins que je puisse dire, une fois lecture achevée, reste que cette dernière vient rejoindre le précédent tandem dans son fond ainsi que dans sa forme.

En effet et après été particulièrement séduit par son résumé et ses premiers chapitres, il est vrai que Sue Lynn Tan tombe dans les travers et les quelques facilités du genre. Pour autant, je n'ai nullement boudé mon plaisir de lecture tant j'ai été principalement happé et subjugué par l'univers dévoilé et merveilleusement imagé et mis en action par l'auteure. C'est pour moi le point de fort de cette oeuvre tant j'ai été émerveillé par les nombreuses et méticuleuses descriptions apportée par une plume visuelle au possible. Ainsi, c'est un monde coloré et vivifiant qui m'a ouvert ses portes et dont je me suis abreuvé jusqu'à en être repu. J'ai adoré les environs dévoilés, composé de merveilleux palais et autres contrées tous plus séduisants les uns que les autres. Tout comme j'ai été impressionné par la mythologie et folklore asiatique prenant vie devant moi. Avec simplicité, Sue Lynn Tan donne matière à une magie ancestrale, composée des quatre éléments mais aussi de créatures divines et ancestrales des plus attrayantes et collant parfaitement au cadre dévoilé par cette dernière souffrant, malheureusement, d'une évolution bien trop usuelle et ordinaire malgré un conflit offrant de mémorables épiques scènes de combats et autres haletantes batailles.

Il est vrai que si les premiers chapitres m'ont fort convaincu, j'ai été bien moins sensible à l'orientation et le cheminement opéré par l'auteure et ce, malgré une fluidité de lecture indéniable impulsée par la simplicité de son style. Celle-ci reprendre les codes et habitudes du genre et dessine ainsi une quête ordinaire et dont la finalité se veut bien trop prévisible malgré quelques veines tentatives de retournements de situation et autres révélations. le tout doublé d'une romance assez peu convaincante et bien moins ambitieuse. Sans m'être ennuyé au cours de ma lecture, cette dernière manque cependant parfois d'envergure et d'ambition. Pourtant et du fait du caractère intrépide et courageux de son héroïne, cette oeuvre aurait pu être bien plus entraînante et captivante.
En effet et sans être des plus révolutionnaire également, j'avoue avoir fortement fortement apprécié ma rencontre avec Xingyin dont l'existence se verra bousculer et bien des fois mis à mal. Grâce à ses différentes rencontre entre le jeune prince Xingyin et le capitaine Wenzhi, notre protagoniste sa détermination et son courage ne cesseront de s'accroître jusqu'à en devenir une véritable experte dans l'art de la guerre. Bien que j'ai été sensible à ce développement, l'auteure fait le douteux choix d'apporter une touche de romantisme à son oeuvre ne semblant en avoir nul besoin tant l'action déjà présente apportait une réelle et convaincante dynamique à son oeuvre.

C'est pourquoi et quand bien même j'ai été des plus séduit par l'univers et le folklore dévoilés, je ne ressors complètement convaincu de mon aventure pourtant immersive et fluide à souhait. Je regrette que l'auteure ait fait le choix d'orienter son oeuvre sur une romance bien trop usée et abusée alors que le contexte géopolitique et ses nombreux conflits se suffisaient à eux même et offraient un vif et tumultueux intérêt de lecture. Pour le reste, c'est avec distance que j'ai parcouru ce premier volet.
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J'aime bien demander à Audrey de Light and Smell de m'accompagner quand j'ai des lectures Young Adult/Jeunesse à faire. Ç'avait déjà été le cas sur l'Empire d'écume il y a deux ans et j'ai renouvelé l'expérience dans un tout autre univers tout aussi porté sur l'aventure : La fille de la déesse de la lune.

J'en profite pour remercier les éditions Stardust qui m'ont permis cette découverte grâce à leur envoi. C'est un fort joli objet disponible aussi bien en broché qu'en relié et dont j'ai beaucoup aimé la couverture qui les en-têtes de chapitres qui plongent directement le lecteur dans cette fantasy d'inspiration mythologique chinoise. Les débuts de la légende m'ont d'ailleurs rappelé un album jeunesse lu il y a plusieurs années : Gâteau de Lune.

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J'ai d'abord été séduite par l'univers invoqué par l'autrice. Je sais que c'est en train de devenir à la mode, mais je n'ai pas lu tant que ça de fantasy dans des univers asiatiques. J'ai d'ailleurs encore ceux de Guy Gavriel Kay, dans un registre bien plus mature et adulte, qui traînent dans ma PAL (Les chevaux célestes et le fleuve céleste). J'ai donc été toute contente d'entendre parler de dragon, de perles, des châteaux dans les cieux et les nuages, de roses et de pivoines, ainsi que de thé et autres encens, tout ce qui contribue à bâtir cette ambiance poétique et onirique chinoise telle que dans les animés et mangas de mon enfance, Ranma 1/2 en tête, mais aussi Fushigi Yugi, par exemple.

J'ai apprécié de lire une histoire pleine d'aventures, avec de belles scènes d'action, où l'on suit une jeune déesse, qui cache qui elle est pour tenter de faire libérer sa mère, injustement emprisonnée, et qui pour cela va nouer une jolie amitié avec le prince du pays voisin, dont le père à tous les pouvoirs, apprenant ainsi à se servir d'un arc et devenant une fine archère, à qui il va arriver bien des aventures. Ça parlait de courage, de foi, de défi mais aussi de lutte politique et bien sûr de quête et de pouvoir. Il y aura des défauts dans cette lecture, je vais revenir dessus, mais on ne peut enlever les bonnes intentions de l'autrice : celles de nous offrir une histoire pleine de péripéties dans un joli univers mythologique chinois assez bien dépeint.

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En effet, Audrey (Light and smell), comme moi avons pris plaisir dans un premier temps à suivre la plume simple de l'autrice, voyant de jolies promesses dans les aventures proposées. Mais au fil des chapitres qui défilaient plusieurs soucis sont venus poindre : le manque d'incarnation de l'histoire, le manque de liant entre les aventures qui semblent être juxtaposées et en général une écriture bien trop jeunesse avec les défauts inhérents à cela du côté de la définition des personnages et de leurs relations.

En effet, même si nous avions envie d'apprécier et de nous lier à Xingyin, la façon dont l'autrice a écrit cette dernière la laisse assez loin de nous. Elle manque d'incarnation, de proximité et en dehors de ça, elle a une évolution assez monolithique... de la même façon, chaque personnage est assez grossièrement esquissé. Il est défini d'une façon au début et n'en bouge quasiment pas à une exception près. Les gentils sont gentils, mais avec un peu de défauts quand même, les méchants sont méchants mais avec quelques qualités et pas pour rien quand même. C'est assez basique.

D'ailleurs en ce qui concerne les relations de l'héroïne, on tombe cruellement dans le cliché de l'amour impossible mais inoubliable et du triangle amoureux avec un homme qui titille l'âme de sauveuse, de rédemptrice de Xingyin. C'est très très bateau. Les dialogues sont bien pauvres à ce niveau et les sentiments très mal mis en place et exploités avec grande maladresse. J'aime les romances dramatiques mais là c'est un peu du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu lire dans des titres visant un public adulte. Pourquoi les adolescents n'auraient pas droit à la même profondeur ? On peut parler et bâtir des sentiments profonds et torturés, tiraillés pour eux aussi sans tomber autant dans la facilité et les clichés. Et ça me peine de dire ça car je trouvais l'amitié entre Xingyin et le Prince tellement adorable.

J'ai tout de même aimé vivre des aventures à ses côtés, sauf qu'à force de juxtaposer celles-ci les unes à côté des autres sans les organiser dans un grand plan, je pense que d'ici quelques jours, j'aurai oublié la majeure partie de celles-ci à part peut-être celle en lien avec les dragons, parce que j'adore ces créatures et qu'ils sont joliment esquissés ici, et la déesse contrariée de la forêt dont la déconvenue sentimentale m'a touchée. le reste m'a semblé un peu plus plat et moins marquant et ce même malgré un sacré rebondissement autour du chapitre 30. J'ai un peu trop eu l'impression qu'elle cochait les cases des romans destinés à ce public comme tant d'autres. Ça a manqué d'originalité et surtout d'épaisseur.

La plume ne m'a pas marqué particulièrement non plus. J'attendais plus de poésie et d'onirisme au vu du cadre et au final, c'est plus mon imagination personnelle que celle de l'autrice qui m'a portée, car elle incarne peu son univers, décrit peu les lieux, les créatures, les différents dieux et déesses, etc.

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Attention, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, loin de là et pareil pour Audrey, si je ne m'avance pas. On a apprécié l'aventure, on a rapidement tourné les pages de cette petite brique de près de 600 pages. On a aimé l'univers, les créatures croisées, les quêtes proposées (surtout celle avec les dragons >
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