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Critique de marina53


Un, deux, trois, quatre, cinq... Il compte machinalement ses pas pour se faire une idée précise de la distance qui sépare un point d'un autre dans cette ville qu'est Edo. La cinquantaine passée, cet homme se promène, navigue ou vogue dans les rues et fait d'étonnantes découvertes à chaque coin. Il envie au passage le milan qui vole au-dessus d'Edo et peut ainsi admirer toute la beauté de cette cité, il s'imagine être un chat ou un cerisier et deviner ce qu'ils peuvent penser ou ressentir. Il s'émerveille devant la beauté de la nature, admire les étoiles ou les lucioles...

Après L'homme qui marche, le gourmet solitaire et le promeneur, Jirô Taniguchi poursuit son travail en nous proposant à nouveau un album dont le sujet n'est autre que les balades au gré du vent, des humeurs ou de l'imagination de notre héros. On flâne avec lui, on divague, on rêve, on pense et on admire avec lui tout ce qui nous entoure.
Beaucoup moins poétique que ses autres albums, Furari, composé d'une dizaine de petits chapitres, se veut moins ludique et moins passionnant. le trait reste quant à lui d'une précision incroyable et les dessins sont toujours aussi magnifiés. le scénario, beaucoup plus classique, laisse une impression de déjà-vu. Dommage car le talent de Taniguchi n'est plus à prouver...

Furari, au gré du vent... le soufflé est retombé...
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