Je me sens bien. J'ai enfin trouvé un pays où les gens sont encore moins dégourdis que moi.
- Alors on fait plus jamais rien l'un sans l'autre.
- Cool.
- Mais c'est vrai que dès qu'elle n'est pas là, je suis complètement paumé.
- C'est embêtant ?
- Non, parce qu'elle est toujours là.
C'est le seul pays au monde où les mafiosi s'habillent en mafiosi pour qu'on comprenne bien le métier qu'ils font.
Le Tôkyô de Oualtérou, Joan Sfar, page 153.
Ce qui faisait leur succès de scandale, c'est qu'en place des femmes galantes du bon maître, on y voyait des femmes françaises commercer sentimentalement avec un homme japonais, qui n'était autre que Shin.Ichi lui-même. Pour dessiner l'allure tellement énigmatique des femmes d'Occident, Shin.Ichi s'inspirait de photos et de catalogues qu'un ingénieur français, intéressé au développement des chemins de fer du Kansaï et rencontré dans le bas quartier de Shimabara, lui fournissait.
Shin.Ishi, Emmanuel Guibert.
Si la barrière de la langue reste un sérieux obstacle, ce n'est pas très grave. J'ai toujours mieux su parler avec les pierres qu'avec les gens.
La Cité des arbres, Fabrice Neaud, page 200.
Il s'est perdu. Je le retrouve dans un pachinko, hébété, les yeux fixés sur les billes, la tête vide et des taches de boissons sur la chemise.
Il ne présente plus très bien. Les gens saouls sont généralement en costume ici, saouls et impeccables.
Les Nouveaux dieux, Nicolas de Crécy, page 122.
Je nous revois, au sortir de ces fêtes, descendant le chemin étroit qui serpente vers les lumières d'Awataguchi, attentifs au bruissement des sangliers dans la nuit.
Shin.Ichi, d'Emmanuel Guibert, page 99.
Alors que le Japon c'est normal. C'est une aventure sans danger.
Le Tôkyô de Oualtérou, Joann Sfar, page 146.
Un soleil d'une enfilade de néons blancs vient redonner goût à la consommation.
Les Nouveaux dieux, Nicolas de Crécy, page 110.
Par contre, je sais fort bien pourquoi j'ai sauvé ce rouleau. Au moment de le jeter dans le feu, les dessins eurent un mouvement pour me demander de les épargner. Je perçus ce mouvement et retins ma main. Il est bon que j'aie oublié le jour où ces dessins ont été faits. Somme toute, ce jour n'existe pas. Ils viennent d'être faits. Ils continuent à se faire.
Shin.Ichi, Emmanuel Guibert, page 105.