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Ici, je ne parlerai pas du 5eme tome de la série "Le sommet des dieux" ... je ferai davantage une critique sur l'intégralité de la série.

Avant toutes choses, une mise en garde : Parents ne donnez pas à lire cette série à vos enfants ! Ne soyez pas un monstre !
Les enfants détestent les monstres.
Et ça tombe bien, cette série en regorge !

Ce n'est pas UN mais PLUSIEURS sortes de monstres qui hantent cette série !
Il y a LE monstre... Habu Jôji... un monstre d'égoïsme, de pugnacité, de folie, de simplicité, d'abnégation jusqu'au sacrifice, d'amour et de culpabilité...
Il y a L'AUTRE monstre, l'Everest... inaltérable roc, invaincu pendant plusieurs milliers d'années, intolérant et exigeant mais tellement beau, tellement attractif.
Et il y a tous les autres... ceux qui les entourent... qui veulent leur bien.
Et puis Fukamachi Makoto, un autre monstre... de curiosité.

Cette série raconte une histoire passionnante... une histoire de passionnés... qui voyez un culte à la montagne.

Sur fond de réalisation d'exploits personnels, Habu Jôji donne un sens à sa vie. Sa thérapie,  l'alpinisme. Son thérapeute personnel, l'Everest.
Un témoin de cette rencontre sera le journaliste Fukamachi Makoto qui leurs rendra hommage par sa curiosité insatiable.
Le tandem Mallory et Irvine de la cordée de 1924 sera aussi à l'honneur avec cette fois-ci, un appareil photo comme preuve et une pellicule comme trésor pour faire frémir le milieu de l'alpinisme mondial.

Jirô Taniguchi a réalisé de grandes planches truffées de détails qui donnent l'effet d'un film. La qualité de son travail rend les personnages vivants et leurs expressions faciales traduisent leurs pensées. Un vrai régal.

Baku Yumekakura est à l'origine du scénario avec un livre magnifique qui explicite la volonté et met en valeur l'âme japonaise.

J'ai adoré cette série. Amoureux de la montagne, je suis sûr que vous l'avez déjà, qeuant aux autres, nul doute qu'ils y viendront un jour avec des regrets de ne pas l'avoir lu plus tôt.
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Si les tomes 3 et 4 sont un peu moins bons (notamment le 3), le 5 remonte la pente (sans mauvais jeu de mot). L'émotion est forte dans ce tome, les illustrations toujours plus spectaculaires et l'on suit l'épopée sans pouvoir s'arrêter comme si en refermant le livre, on risquait de perdre nos héros.
Si depuis le début je parlais de Fukamachi comme étant le personnage principal, je me fourvoyais puisque c'était Habu depuis le début qui était au centre de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé l'arche de son personnage, elle est touchante, rédemptrice et même si parfois il ressemble plus à un être mythologique qu'un humain ce qui rend son personnage moins réaliste, je me dis que c'est peut-être parce que c'était lui le dieu, et il a vaincu son sommet.
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Un dernier tome merveilleux, extrêmement poétique et déchirant. Comme George Mallory avant lui, Habu Joji s'est attaqué à la montagne de sa vie. Fukamachi a choisi la prudence à la passion sans pour autant renoncer à son rêve. Sa persévérance le mènera à obtenir les réponses qu'il attendait temps et à rendre justice à ces forces humaines inconnues et oubliées.
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Voilà c'est fini.
On y est ! Ou pas.
Ils sont arrivés au sommet ou pas ?
Ils sont redescendus ou pas ?
Et Mallory, il y était au sommet du monde ou pas ?
Tome 5 qui tiens en haleine, avec des surprises (pour moi) et des planches superbes.
Suis épuisée !
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La saga est terminée, cinq tome après son commencement, voilà que l'histoire de Fukamashi et Habu trouve une conclusion magistrale !
Nous avions laissé ces derniers dans la souffrance de l'Everest, sa face Sud Ouest, le départ d'Habu vers le sommet, domaine des dieux !
Je ne veux rien dévoiler, mais de toute façon l'histoire n'est pas très surprenante et ce à quoi on s'attend plus ou moins, arrive.
Les dessins sont toujours très beaux, les paysages sont de véritables gravures de qualité photographique, très réels. On se régale au coeur des géants de la Terre dans cette aventure immense qui va du gigantesque et du dantesque à l'intime le plus profond et qui fait naitre de ce grand écart un vertige puissant, source de questionnement et beauté de cette oeuvre emblématique de la littérature de montagne et du manga !
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Ce tome reprend l ascension de l everest là où elle s était arrêtée, Habu à continué de grimper après avoir sauvé la vie de Fukamachi . Ce dernier lui descend prudemment et essaie de poursuivre le parcours d' Habu avec son appareil photo. La pression est omniprésente et on ne sait pas réellement les aboutissants de chacun pendant assez longtemps.
Une série manga qui tient en haleine même avec ce manque d oxygène.
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Un magnifique conclusion pour une montagne de la littérature japonaise.

Le sommet des Dieux est LA série de bande dessiné, manga, sur l'alpinisme. Dans mon ascension de ce sommet, j'ai eu des moments de faiblesse, j'ai fatigué sur les tomes 3 et 4 mais pour le coup le 5 est génial. on arrive en haut et on voit l'oeuvre accomplie !

Taniguchi nous régale, le dessin de Yumemakura est magnifique et l'enquête est intéressante !
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Le Sommet des Dieux atteint des sommets dans l'art de la bande dessinée. A partir d'une enquête d'alpiniste, le livre se déploie et nous offre une vertigineuse réflexion sur la nature de l'homme, le sens qu'il peut ou doit trouver à sa vie. On reste pantois devant ces ascensions qui peuvent faire penser à un chemin de croix; d'abord le purgatoire de l'attente et de la préparation, puis l'enfer de l'objectif impossible à atteindre tant la montagne refuse qu'on la grimpe, et enfin le possible éden, à moins que cela soit encore autre chose... Ce trip humaniste, géographique et métaphysique est dessiné de main de maître par un mangaka au sommet de son art. le Sommet des Dieux est une oeuvre importante, sans concessions, et réussit son objectif, celui de nous faire découvrir un monde intérieur et extérieur plus vaste.
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La disparition en 1924 des britanniques George Mallory et Andrew Irvine dans l'Himalaya demeure l'un des plus célèbres mystères de l'alpinisme. Avaient-ils réussi à atteindre le toit du monde ?
Le cinquième et dernier tome de la formidable saga de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura autour de l'alpinisme japonais et de la quête de l'appareil photo de Mallory ne répond pas directement à cette question, ce n'est d'ailleurs qu'un prétexte, car le plus important n'est pas là.
C'est d'abord une histoire d'hommes et de femmes exceptionnels dont les destins vont se croiser au Japon et dans l'Himalaya suscitant notre plus grande émotion.
L'auteur, Baku Yumemakura, a d'ailleurs été récompensé pour le Sommet des dieux en 1997 par le prix Rentarô Shibata. Il est devenu l'un des écrivains les plus sollicités par les éditeurs de mangas et tient lui-même à choisir les dessinateurs qui adapteront ses romans. C'est donc sans surprise qu'il a fait confiance à Jirô Taniguchi dont l'oeuvre est prestigieuse ; on reconnaitra le doigté du maître à travers la précision clinique de ses dessins, l'imbrication des phases temporelles, la tendresse et la minéralité avec laquelle la nature et montagne sont imagées, représentées tantôt comme une terre nourricière à la beauté farouche, tantôt comme une déesse en colère qui écraserait volontiers ces moustiques qui tentent de pénétrer son domaine.
Le rendu des marches d'approche ou des situations en montagne, des bivouacs, des pas d'escalade ou des longueurs en alpinisme dans le rocher ou sur cascades de glace est exceptionnel. On se retrouve totalement immergé dans les différentes progressions et ascensions et l'on vit intensément les moments de doute ou d'euphorie en compagnie de ces héros.
Les impressions de profondeurs et de vertige sont fortes, pour ne pas dire d'exception.

A la fin du tome 4, Habu expliquait à Fukamachi comment il comptait sortir de la barre rocheuse sous la pointe sommitale de l'Everest en passant par le goulet neigeux, empruntant le col sud, puis le sommet sud, ensuite le ressaut Hillary et enfin le sommet, ce qui lui assurait de plus grandes chances de survie.
Fukamachi lui faisait alors remarquer qu'il allait atteindre le sommet par la voie Normale ce qui n'était pas ses intentions au départ…
Qu'en sera-t-il ?

Le tome 5 revient sur le sens que l'on donne à sa vie, les hommes, les femmes que l'on croise, que l'on rencontre de façon plus intime, des passions que l'on nourrit et qui parfois nous dévorent. L'histoire que raconte le Sommet des dieux est spectrale, glaçante mais digne.
Il existe une infinité de façon de vivre sa vie, mais au final, on aura choisi qu'une seule route.

C'est une oeuvre spectaculaire, philosophique, humaniste devrait plaire à tous les amoureux du dessin, du genre humain et de la montagne.
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Cinquième et dernier tome pour atteindre le sommet des dieux en compagnie de Habu et de Fukamachi, en dix épisodes, du 37ème au 46ème, avec, en plus, un dernier épisode qui revient sur l'ascension mystérieuse de Mallory et Irvine, en 1924. Ont-ils atteint le sommet? Probablement pas, mais le mythe est là.

En tout cas, ce cinquième tome est essentiellement consacré à deux ascensions, celle de Habu, hivernale face nord-ouest, avec Fukamachi qui le quitte pour le laisser accomplir seul son exploit, lui-même n'étant pas de taille pour cette face, et donc également celle que Fukamachi réalisera plus tard par la voie normale.

Les dessins de Jiro Taniguchi consacrent le mythe Habu et le suiveur narrateur, Fukamachi. Ces deux hommes ont des objectifs proches, pour le premier, réaliser ce qui n'a jamais été réussi, pour le deuxième vaincre ses propres doutes et parvenir enfin au sommet convoité.

C'est donc une belle finale que ce dernier tome avec des personnages auxquels le lecteur a fini par s'attacher tant leurs idéaux respectifs restent grandioses pour le commun des mortels.
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