Sous la banquise arctique, loin, dans les grandes profondeurs outremer, se trouve le cimetière des baleines. Voilà ce que disent les chants épiques des Chiluk-inuits qui se transmettent depuis le fond des âges.
Il y a quarante millions d’années, les ancêtres des cétacés sont retournés à la mer. Leur histoire est beaucoup plus ancienne que celle des hommes.
Le silence était total. Le paysage morne, infiniment désolé, qui s’étendait jusqu’à l’horizon était au-delà de la tristesse humaine.
Là s’étendait le wild, le wild sauvage, gelé jusqu’aux entrailles des terres du grand nord.
Au loin, les loups affamés hurlaient.
-Le grand ouest blanc-
Ainsi parlent nos légendes...
qui verra le grand élan blanc...
le "roi du Nord"...
...renaitra comme homme-dieu...
et sauvera le peuple de la famine.
Hommes blancs de plus en plus nombreux…
…sur nos terres, dans nos forêts…
Désirs de l’homme…
… jamais rassasiés.
Ce qui est bon pour hommes blancs pas bon pour nous.
Pierre jaune… pierre du diable.
… mettre diable dans coeur de l’homme.
Nous sommes coureurs de toundra, fils du vent, peuple de la nature.
Les baleines possèdent une culture mystérieuse… Elles meurent en dormant, et rêvent en attendant de revenir à la vie… « L’abysse sacrée » des baleines existe, quelque part dans les profondeurs arctiques.
Un errant…
Ainsi est appelé un ours âgé et expérimenté qui passe l’hiver sans hiberner, à errer de montagne en montagne.
-Nos montagnes-