Pour nous, les Black Hills sont un lieu hors du commun. Avec des lacs transparents dont on entend chanter les eaux. Des vallées où l'on peut se réfugier pour se protéger des tempêtes. Où poussent les arbres qui serviront à construire nos tipis, et les plantes qui nous soignent. Si nous perdions cette terre sacrée, ce serait une catastrophe. Nous perdrions ce qui nous guide sur le chemin de la vie.
- Demain, on part à la chasse au bison. tu viens avec nous, Hiko ?
- Le bison ?
- Oui. Le bison, c'est tout pour nous. Sa viande, ses os, sa peau. Sans lui, on ne pourrait pas survivre. Notre terre mère...nous en a fait don comme notre principale nourriture.
Le nombre de bisons tués par le gouvernement américain en vue de faire pression sur les Indiens s’élève, entre 1872 et 1874, à trois millions sept cent mille têtes.
Où que nous allions, ils viennent nous tuer.
Pourtant, nous ne faisons que vivre dans notre pays.
Nous ne sommes pas des samouraïs. Nous sommes des chiens et nous mourrons en nous mordant l'un l'autre.
J'ai compris que les chasseurs blancs étaient tout près. Et qu'ils allaient bientôt venir chasser les bisons sur nos terres.
Le sol était couvert de squelettes de bisons. J'en tremble encore. Mon coeur s'est durci comme une pierre.
Où que nous soyons notre destin semble être de nous battre.
Comme eux...
Les Indiens aussi doivent se défendre pour survivre.
C'est absurde... mais s'ils ne résistent pas, ils seront anéantis.
Je pense qu'il ne faut pas détruire leur mode de vie. Je pense qu'on ne peut pas les laisser se faire dépouiller de cette belle terre. Sinon cela voudrait dire que la justice n'existe pas.
Le nombre de bisons tués par le gouvernement américain en vue de faire pression sur les indiens s'élève, entre 1872 et 1874, à trois millions sept cent mille têtes. La raison de la défaite ultérieure des indiens ne tiendra pas seulement à la supériorité militaire du gouvernement américain, mais également à cette stratégie d'extermination des bisons qui constituent la base alimentaire des indiens.
Dans le traité de 1865 il est écrit : "Sur l'ensemble de ce territoire, les Blancs n'auront le droit ni de s'établir ni de posséder des terres. Sans autorisation des Indiens, ils n'auront pas non plus le droit de traverser ces zones".
On a beau chasser les Blancs sans cesse, il en revient toujours. Comme des armées de sauterelles.