C’était une chose curieuse que l’attirance. Au départ, il s’agissait toujours d’une réaction physique, d’une sorte de fascination pour l’apparence de quelqu’un… Le dessin d’un sourcil, le contour d’une joue, la forme d’une bouche, l’expression d’un regard, la couleur des cheveux, la démarche… Voilà ce qui captivait le cœur.
Malheureusement, la personnalité n’était pas toujours à la hauteur, et une femme qui en était dépourvue le lassait vite. Il adorait les jolies femmes ; mais à ses yeux la beauté n’avait jamais été suffisante. Elle ne pouvait le satisfaire à long terme. En fin de compte, elle était… ennuyeuse. C’était pourquoi il ne s’était jamais marié.
Il y a dans la jalousie plus d’amour-propre que d’amour.
Tout le monde méritait un coup de pouce de temps en temps.
Les recommandations personnelles sont toujours les meilleures.
Vous avez trente-cinq ans, autrement dit douze de plus que moi. Mais les chiffres n’ont aucune importance à mes yeux.
Quelqu’un qu’elle connaissait très bien était allé un temps à Hollywood. A son retour, il avait expliqué qu’il fallait l’énergie d’un taureau, la carapace d’un rhinocéros, le cerveau de Machiavel et le corps d’un dieu grec pour réussir au Pays des Rêves, comme il l’avait surnommé.
Elle en savait suffisamment sur Hollywood pour comprendre que c’était un univers cruel, un monde où la douleur et la désillusion régnaient en maîtres.
Il n’était pas difficile de se réinventer ici.Personne ne se souciait de savoir quelle école elle avait fréquentée, quelle profession exerçaient ses parents, si elle avait ou non des origines nobles ou fortunées. C’était véritablement une société sans classes, et cela plaisait ...L’intelligence, le talent, la ténacité, l’énergie, l’ambition et le succès : voilà ce qui comptait à Manhattan, et c’était précisément pourquoi elle s’y sentait bien.
On est en sécurité dans une maison... C’est comme un refuge.