Ce livre est... merdique et proprement dégueulasse.
Entre les placentas cuisinés, les femmes-tronc cannibalisées... l'auteur se complait à dépeindre une cruauté systématique et stupide. La noirceur devient banale et ne sers pas l'intrigue. D'écoeurement en écoeurement, on se lasse et l'on s'ennuie de ce sadisme plat.
Les personnages masculins sont des bourreaux sans relief, les personnages féminins éternellement cantonnés au rôle de victimes en second plan.
Les dialogues sont creux. le style lourdingue et ampoulé ne parvient pas à donner de souffle à l'intrigue qui se dégonfle comme une bâche sale.
On se force à suivre de loin ce récit sordide et l'on en revient avec le sentiment d'avoir été pris pour un con : l'écoeurante avalanche de violence crasse était donc censée rassasier le lecteur ? Ou créer l'illusion d'un réel propos ?
Il est si facile de se vautrer dans la laideur.
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Voilà un avis qui va être très rapide ! Acheté sur les conseils d'une libraire à Autun (que je ne remercie pas !), parce que j'avais déjà 2 gallmeister dans les mains, c'est sans idée précise que j'ai commencé ce roman dont le 4ème de couv me paraissait prometteur (il y a des Indiens, dans ce cas, je ne résiste pas). Mais bon sang que cette lecture fut laborieuse ! Je l'ai lu à petites doses pour éviter l'écoeurement, je l'avoue. J'ai rarement lu un récit où la cruauté et le sanguinolent sont si peu justifiés. Je n'ai pas été rebutée par la nature âpre et sauvage mais bien par chacun des protagonistes. Sales, moches, puants, dénués de sentiments (les bêtes en ont plus qu'eux), presque caricaturaux, il m'a semblé assister à un concours de bassesse et cruauté. le sang gicle, les âmes sont grises ou noires, l'appât du gain étant le seul point commun de tous ces vils caractères et je n'ai pas compris la finalité de tout ceci. La seule conclusion que j'en ai tiré, c'est que seuls l'enfant, le chien et la mule étaient dignes de compassion. Bref, je regrette profondément cet achat et cette lecture, je ne risque pas de suivre cet auteur en tout cas.
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