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Un roman sur la survie dans un ghetto d'Europe de l'Est durant la Seconde guerre mondiale. La lente déchéance d'êtres humains qui n'en sont plus...

Un roman d'une cruauté sans nom dont le titre ne présage aucunement du contenu. Les confessions d'un nazi ayant oeuvré à l'holocauste.

Un univers apocalyptique dans lequel un homme et son jeune fils sont confrontés à l'errance parmi leurs semblables redevenus des êtres sauvages, obnubilés par leur survie quotidienne.

Une relation trouble entre un père et son fils adolescent réunis dans un chalet éloigné de toute civilisation en Alaska. Le désespoir s'insinue lentement à chaque page...

Les états d'âme d'un tueur en série ou la décortication d'une psychopathologie qui donne froid dans le dos.

Un Juif est condamné injustement et de façon arbitraire à la prison sous le règne tsariste en Russie. Description d'un enfermement d'une désespérance infinie...

J'ajoute le roman culte de George Orwell dont le futur imaginé donne froid dans le dos...

Un récit du parcours funeste menant la bande de Charles Manson aux crimes sanglants du mois d'août 1969 à Los Angeles, donnant du même élan un sale coup au mouvement hippie.

Là où la sauvagerie animale alliée à celle des hommes se déploie dans un hiver implacable des Cumberland Mountains.

Où l'expression « L'homme est un loup pour l'homme » prend tout son sens.

La Terreur transplantée à Stockhölm : morts atroces à élucider pour deux enquêteurs mal assortis... Glauque et sordide.

Le parcours d'un enfant-soldat le long des frontières dangereuses des pays de l'Afrique de l'Ouest gangrenés par des guerres tribales. Glaçant et profondément décourageant.

« Toute ma vie, mes extases au dos maigre, mes chutes et chevauchées, mes dimitreries, mes hivers et printemps, mes mystiqueries, mes pogroms de l'âme. » Dimitrius, russe errant à Paris, soliloque dans un discours totalement débridé, désespérant et angoissé sur la vie et la mort.

« À coup de chicotte, Henry Morton Stanley achevait de tuer un homme. Un jeune porteur, quinze ans peut-être, un Bembe de Mindouli, recruté à Matadi. Pas le temps de comprendre. La peau douce partout éclatée. Les hautes herbes éclaboussées de cris, de larmes et de sang rose. Les chiens mirent un certain temps avant de relâcher les membres sveltes et inanimés. Le garçon avait eu plus peur d’eux que de la mort, les chiens l’avaient toujours effrayé. Le corps fut laissé là. » Ainsi débute le roman, nous laissant imaginer le pire de ce qui suivra dans ce récit halluciné sur les perversions colonisatrices européennes de la fin du XIXe siècle.

Une joute cruelle entre des hommes et des femmes tourmentés de diverses façons; un huis-clos psychologique étouffant et syncopé.

Une plongée au coeur de la dévastation causée par la grande famine qui a ravagé l'Irlande entre 1846 et 1851. Un roman qui expose la noirceur de l'humanité aux abois.

Des parcours de combattants-migrants sur la route vers un monde meilleur. Mais à l'arrivée, un mur d'intolérance et d'incompréhension les attend. Impasse totale sur fonds de violence et d'abjection.

La violence banalisée au quotidien dans une bourgade de l'Ohio, un état-baromètre pour l'élection présidentielle. Gros, gros malaise!

Des lycéennes kidnappées par un groupe armé de djihadistes islamistes au Nigeria, rappelant les horreurs perpétrées par la secte Boko Haram. Un roman percutant porté par la voix d'une rescapée à la résilience qui force le respect.

« Il n'y a rien de pire que le virus de la politique. Surtout quand il frappe ceux qui n'ont pas d'anticorps pour le tenir sous contrôle. » Un récit ultra cynique sur la politique russe passée et actuelle.

Récit glaçant d'un huis-clos entre quatre êtres humains dissemblables chargés de veiller sur une centrale isolée dans le froid polaire. Une nuit interminable aux retournements étonnants.

Une chasse à l'homme au coeur d'un labyrinthe de marais et d'étangs dans le Nord canadien. Une course contre la montre avant l'arrivée de l'hiver et son impitoyable emprise.

Une descente aux enfers en compagnie d'esclaves en fuite et d'un soldat confédéré blessé au coeur des champs de bataille de la Guerre de Sécession. Un monde sans pitié dans lequel règne tout de même quelques îlots de bonté égarée.