Le faiseur de rêves, tome 2 : La Muse des cauchemars deuxième tome du faiseur de rêve écrit par
Laini Taylor m'a malheureusement moins envoutée que son prédécesseur. Ma chronique était dithyrambique. J'avais énormément avec un grand E aimé le premier opus. C'était hors du commun. Un véritable ovni livresque. Un voyage onirique mêlant poésie et enchantement. Un Roméo et Juliette se passant dans le désert de Désolation. Lazlo avait capturé mon coeur à travers les pages mais dans cette suite j'ai peiné à retrouver tout ce que j'avais tant apprécié dans le « faiseur de rêve »
Il n'est plus question des songes de Lazlo, de sa rencontre avec Sarai. On rentre dans un tome plus sombre, moins idyllique. Plus sanglant et surtout plus long. Un peu moins dans la contemplation et un peu plus dans l'action. On en apprend plus sur les dieux et leur histoire. La vengeance habite cette suite. Que ce soit les humains ou les enfants des dieux. Ils n'ont qu'une idée en tête gagner une guerre se jouant dans le ciel de la cité oubliée.
L'histoire de ce tome ne m'a pas particulièrement transcendée. Ça manquait de dynamisme. J'ai trouvé à de nombreuses reprises des passages inutiles et redondants. le premier tome devait servir d'introduction mais j'ai eu l'impression dans la première partie de cette diptyque qu'on reprenait de 0 c'était mou et j'ai eu beaucoup de mal à de pas décrocher. J'aurais préféré un schéma narratif plus vivant. L'auteure base tout sur son univers visuel mais en oublie parfois de lui apporter aussi de la puissance.
J'avais adoré Sarai et Lazlo dans le faiseur de rêve dans la Muse des cauchemars j'ai eu plus de mal à retrouver l'alchimie que j'ai ressenti envers nos deux tourtereaux. C'était mièvre, un peu cul cul et très lent. Je me suis lassée du duo pour finalement me focaliser sur le reste. Je lisais les passages plus par obligation.
Un deuxième tome qui ne m'a pas autant transportée que le premier. Je m'attendais à mieux. Il n'est pas mauvais loin de la mais je reste sur ma faim.