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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fables racontées par un oiseau (Tchichika) et garçon (Aboubakar) ayant fait un pacte de ...souvenirs.
On s'imagine très bien assis sous ce baobab, écoutant un griot nous contant des historiettes sur le monde animal, la vie, la mort, la nature, et le cercle infernal et impitoyable de la chaine alimentaire.
Je regrette d'avoir lu ce livre si vite. Je vais donc le garder à porter de main et picorer de temps en temps une de ces petites tranches de vie, afin d'en savourer un peu plus la philosophie.
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Pouvons nous écouter la voix du moineau.
Il nous chante un apologue de la vulnérabilité de l'être vivant.
Brutale ou insidieuse, la mort impact, s'entremêle à la vie.
La violence omniprésente de l'homme sur l'homme mais surtout sur le royaume animal dont il fait parti, peut-être l'a t-il oublié.
Pourtant l'expérience infantile inscrit des souvenirs, des gardes-fous au sadismes enfouis. Celle-ci devrait être un avertissement face au démons endormis.
L'homme a hérité d'un royaume qu'il a désapprit, qu'il ne semble plus connaitre. Censeur des "mondes évanouis".
Il y a ces métaphores de discriminations, de racisme, de préjugés dans ce que nous raconte ce petit volatile qui se répète. Il n'a de cesse de conter la fugacité du mortel face à l'indispensable cycle de vie. Il confronte les croyances ancestrales mais si jeunes à l'échelle de la vie et du recommencement de celle-ci.
C'est une fable et sa fonction pose la réflexion de l'existence dans un temps suspendu.

Merci à la collection Continent Noir de Gallimard pour cet envoi dans le cadre de masse critique littérature.
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Un court roman, où, en donnant la parole à un moineau, Sami Tchak nous montre comment tous les êtres vivants sont inter-dépendant. 

Comment chacun se nourrit d'un plus petit, ou d'un plus gros, lorsqu'il est mort.

Comment tout s'imbrique, et, dans un cercle permanent comment la vie passe d'être en être, d'asticot en oiseau, de l'oeuf au serpent, de l'antilope au lion.

Comment l'homme n'est qu'un maillon, prédateur peut être, mais grignoté par les insectes dès lors qu'il est mis en terre.

Dans un style plein de circonvolutions qui collent au propos, j'ai entendu l'auteur dérouler sa fable, et me la raconter, beaucoup plus que je ne l'ai lue ...

Un style envoûtant pour une histoire qui aurait pu n'être qu'un paragraphe décrivant les chaînes alimentaires dans un livre de biologie mais qui devient une parabole de la vie - et de la mort - dans cette langue imagée remplie des animaux d'Afrique ... et de pigeons parisiens ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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