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3,25

sur 87 notes
Voici un ouvrage complétement déroutant qui ressemble à une farce truculente et débridée.......il nous narre l'épopée roumaine de la famille Marinescu, une fable? un conte? La descendance de Ghoerge de ses fils, filles, enfants petits - enfants .....des péripéties funambulesques....Maria la cochonne et autres...
La menace réitérée de la malédiction qui pèse sur les aînés jusqu'à la fin tragique, douloureuse à laquelle on ne s'attend pas....
Un livre pour moi, inclassable, à la fois populaire , original, sans frein, drôle, cynique.... Impossible d'écrire une critique constructive tellement j'ai eu de difficultés à y rentrer .....le titre et la premiére de couverture étaient prometteurs ..
C'est le premier opus de cette conteuse: Irina Teodorescu....
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La malédiction du bandit moustachu. Rien qu'à son titre, on devine aisément que le premier roman d'Irina Teodoroscu va jouer la carte de la farce débridée et truculente. Bien qu'écrit en français, et avec quelle vivacité, le livre possède un ton caractéristique d'une Europe que, pour faire court, on qualifie de l'est mais qui plus exactement serait plutôt centrale, voire balkanique. Bien que son pays natal ne soit pas nommé, il est bien évident que Irina Teodoroscu évoque un coin perdu de Roumanie, pourquoi pas dans les Carpates, non loin des contrées évocatrices de ce cher conte Dracula. La romancière mène son récit tambour battant, traversant le siècle à bride abattues, à travers des personnages hauts en couleur. Si les fils aînés sont l'objet de la malédiction originelle et meurent inéluctablement et prématurément de façon tragique, les femmes ont également la part belle dans le livre. Façon de parler car elles sont pour la plupart fougueuses et aussi "gratinés" dans leurs comportements, voire davantage, que leurs congénères masculins. Dans cet univers baroque à la Kusturica, les événements dramatiques s'enchaînent à une vitesse stratosphérique. D'où le regret de ne pas avoir quasiment de temps de respiration dans ce livre tragi-comique et surtout bien trop peu d'arrière-plan politique ou social. Comme un cheval au galop, le roman s'emballe et sa dernière partie devient passablement confuse. Irina Teodoroscu a un joli brin de plume mais, de temps à autre, on aimerait qu'elle calme un peu ses ardeurs et revienne à un trot plus paisible. 150 pages seulement mais quel rythme infernal !
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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La couverture est magnifique, le titre original et les dix premières pages m'ont intriguée et amusée. Cela partait donc bien et vu le nombre de pages (175 environ) j'étais alors persuadée que je ne ferai qu'une bouchée de ce roman. Malheureusement la suite m'a semblé laborieuse et ma disponibilité en temps de lecture s'est en plus fortement amenuisée. Je n'ai pu lire que par bribes pour me sentir perdue tant par les multiples personnages que la narration. Pas le bon livre au bon moment, cela m'arrive de temps en temps, mais à la lecture d'autres critiques je ne suis pas la seule à ne pas avoir été emportée par les péripéties de la nombreuse famille Marinescu.
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Ça commence comme un conte. Nous sommes à la fin du XIXème siècle, quelque part en Roumanie, et une malédiction est lancée à l'encontre de Gheorghe Marinescu par un bandit moustachu détrousseur de bourgeois : la mort frappera tous les descendants mâles de sa famille, et ce jusqu'à l'an 2000. A partir de là nous suivons, de génération en génération, le destin tragique des fils Marinescu qui ne pourront échapper à la fatalité. Et l'on découvre que les Marinescu n'ont rien de bons samaritains, tant les hommes que les femmes d'ailleurs. Ce ne sont pas « Maria la cochonne », « Maria la laide », « Ana la sorcière » ou « Margot la vipère » qui me contrediront.

Bof, bof, bof, ai-je envie dire. Ce premier roman d'une jeune auteure roumaine de 35 ans (écrit en français, je précise que ce n'est pas une traduction) a un coté loufoque qui pourrait être plaisant. L'écriture est dynamique, le changement de niveaux de langue donne beaucoup de vivacité, comme les chapitres très courts. Mais pour le reste... Les choses vont trop vite. On passe d'une époque à l'autre, d'un « Marinescu » à l'autre sans véritable liant. Et puis je me rends compte que j'ai beaucoup de mal dès qu'il y a plus de cinq personnages dans un roman. Je suis finalement un lecteur assez limité (bon ça, il y a longtemps que je le sais). Mais là, franchement, pour suivre le rythme et m'y retrouver, il m'aurait fallu un arbre généalogique détaillé. L'autre aspect qui m'a dérangé, c'est la méchanceté et le cynisme permanent dont font preuve les membres de cette famille. Je freine toujours des quatre fers devant le cynisme et la méchanceté. Il paraît que ça peut être drôle mais ça ne me fait jamais sourire. du coup, les Marinescu et leur histoire, je n'en ai rien eu à faire, et ce dès le début. J'ai même été bien content de les quitter en tournant la dernière page, c'est dire.

Alors oui, c'est un premier roman enlevé et original qui sort des sentiers battus et de l'autofiction généralisée (ce qui est quand même un sacré bon point !), mais non, il ne m'a pas séduit une seconde et en ce qui me concerne, je vais le classer sans regret dans la catégorie des « aussi vite lus qu'oubliés ».


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En se rendant chez le barbier (et non pas "au barbier", hein ! ☺) ce matin-là, Gheorghe Marinescu - honnête citoyen Roumain - était loin de se douter que le destin de sa famille était sur le point de basculer.
Pouvait-il savoir qu'un improbable brandit moustachu s'apprêtait à faire irruption dans le salon ? Aurait-il pu prévoir qu'entre eux un pacte occulte allait être sellé, lequel accoucherait d'une terrible malédiction ? Sans doute que non. Toujours est-il que cette rencontre inopinée allait sceller le sort des Marinescu : chaque génération connaîtrait son lot de malheurs, et la fatalité allait s'abattre en priorité sur les fils premiers-nés.

Voilà le point de départ un brin farfelu de ce récit complètement débridé, qui voit les catastrophes s'enchainer pour la plupart des membres du clan, à chaque étage de l'arbre généalogique.
Irina Teodorescu jongle allégrement entre tous ses personnages, et le lecteur un peu distrait aura tôt fait de mélanger Ana-la-Sorcière ou Margot-la-Vipère, ou de confondre Maria-la-Laide et Maria-la-Cochonne.
Heureusement, avec un minimum de concentration, il n'aura aucun mal à se fondre dans cette famille un peu déjantée, où malgré les tentatives des uns et des autres pour briser la malédiction, chacun se trouve plus ou moins marqués du sceau de l'infortune.
Avec son ton alerte et souvent caustique, l'auteur ne nous laisse guère de répit. Elle nous promène d'avant en arrière et d'arrière en avant, au grès des épreuves subies par ces Marinescu pétris de vices et néanmoins attachants.

Au final, même si l'on a parfois du mal à saisir la finalité de cette grande farce et de cette cascade d'événements un peu désordonnés, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Assurément, depuis l'apparition de ce mystérieux bandit moustachu et jusqu'au terme de la funeste réaction en chaine que sa malédiction a déclenché, il y a de quoi passer un bon moment dans ce roman plutôt atypique !
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Voici une farce débridée, volontairement sans queue ni tête si ce n'est qu'en raison de la malédiction jetée par un homme décrit comme bandit et moustachu, voilà les ainés mâles de la famille Marinescu devenus sujets à une mort prématurée.

Les personnages féminins sont plus intéressants d'ailleurs que les protagonistes masculins sous la plume de cette auteure roumaine mais devenue française.

Pour le reste, ne pas chercher à intellectualiser, se laisser porter par la vague et cela se lit, c'est le temps des vacances et cela ne fait pas de mal entre deux classiques.
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Alors je suis complétement passée à côté de ce roman qui est heureusement pour moi court car sinon je ne serais pas aller au bout. le titre et la quatrième de couverture était pourtant prometteur mais alors la narration est tellement décousue que je serais même incapable de vous raconter l'histoire.
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Voici un premier roman très court. le début de l'histoire est assez insolite. L'auteur a une écriture de conteuse et commence son récit par la rencontre entre le bandit et Gheorge pour nous montrer l'origine de cette malédiction. Ensuite au fil des chapitres, c'est toute la descendance de Gheorges, celle de ses fils et filles, et à leur tours de leurs enfants et petits-enfants qui va nous être conté. La menace de cette malédiction, que deux personnages ont tenté de lever en vain, pèse sur les aînés, "parce que c'est toujours les aînés qui sont victimes des malédictions"…
L'action se déroule au début du XXe siècle et je dois avouer qu'à un moment je me suis cru à l'époque féodale avec le côté seigneurial de cette famille dont certains membres veulent préserver leur sang-bleu et tienne à ne pas se mélanger au peuple. J'avais oublié que le résumé le mentionnait et c'est l'évocation d'une voiture qui m'a fait réaliser que l'action se déroulait au XXe.
La forme du récit est assez particulière. Les chapitres sont assez courts et comme je l'ai dit traite à tour de rôle des descendants de Gheorge. Alors je précise que plusieurs chapitres peuvent concernés un même personnage et tant mieux car sans cela il n'y aurait pas d'attachement. Au fil de ce roman, on déteste autant qu'on aime des membres de la famille Marinescu. Les surnoms dont ils sont affublés nous font rire, la manière dont l'auteur présente chacun des personnages avec un brin de facétie, d'humour est appréciable. Mais cela n'empêche pas une certaine froideur, une brutalité dans certaine situation. Une autre particularité est que l'auteur incorpore les dialogues dans le corps du texte sans même les signaler par des guillemets, allant même parfois, au sein d'une même phrase, y incorporer les dires de plusieurs personnages, les virgules suffisant à faire la séparation. Ainsi le "je" s'insinue dans le récit à la 3e personne et vient aussi s'ajouter au" je" du narrateur. Je m'y suis vite habituée et cela ne m'a pas gêné dans la lecture, au contraire.
Pour finir, je dirais qu'au fil du récit, la malédiction perd de son importance, ou en tout cas n'est plus mentionné par les personnages qui en garde le secret pour ne pas que le poids de cette épée au-dessus de la tête ne viennent perturber l'existence de chacun. Ce que je retiens aussi c'est le style de l'auteur et une écriture qui joue sur différentes tonalités. La forme du récit est pourvue de qualités, mais si l'histoire n'est pas transcendante finalement, j'ai tout de même apprécié de suivre la famille Marinescu et les épreuves que ses membres ont traversé.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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J'ai été assez surprise par l'intrigue car je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. Je pensais en effet lire un roman d'aventures qui suivrait un mystérieux bandit moustachu et en fait, on suit les tribulations de la famille Marinescu sur plusieurs générations, famille bourgeoise de la Roumanie rurale. Inutile de dire que je n'ai pas du tout été déçue et j'ai été enchantée par cette lecture qui m'a fait sourire à de multiples occasions.

En effet, j'ai beaucoup aimé le style d'Irina Teodorescu avec une langue truculente et légère. Ses personnages sont caricaturaux et sont soit cruels (une standing ovation pour Margot la Vipère) ou bon “comme le pain” comme dirait la Tzigane Rada. Ces caractéristiques marquées et les surnoms de ses personnages (Margot la vipère, Maria la cochonne, Ada la sorcière…) donnent vraiment un ton de fable intemporelle à son histoire. Chaque chapitre est raconté du point de vue de différents personnages, sans séparation par de la ponctuation, juste avec des façons de parler et de penser différentes et ça donne une extraordinaire fluidité au texte. On ne se demande jamais qui parle!

Elle nous entraîne ainsi dans les différents changements sociétaux qu'a vécu la Roumanie au XIXème et XXème siècle : les deux guerres, le communisme, l'industrialisation et le tout sans avoir l'air d'y toucher. Un petit bémol quand même sur la fin que j'ai trouvé un peu moins à la hauteur mais qui n'enlève pas de plaisir à la lecture.

Un très bon moment de lecture.
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Quel étrange roman, cette farce dramatique (plus drame que farce en ce qui me concerne) qui enchaine les morts et les folies dans une famille maudite par un bandit moustachu (ce n'est pas un scoop, c'est dans le titre^^) !
L'aïeul au début du 20e siècle fait un acte barbare par envie de richesse. Ensuite, survolant l'histoire du siècle (des phrases par-ci par-là rares mais pertinentes : l'arrivée des voitures, les guerres, un roi lointain puis le communisme), on a une collection d'accidents, de choix de vie dictés par l'orgueil du sang bleu, par le désir, par le malheur et la peur qui va avec, parfois par l'amour (qui ne sauve rien).
L'autrice roumaine écrit dans un français rythmé qui se lit rapidement, j'ai fini un peu perdue dans qui est qui mais ce n'était pas si grave, et avec un "woh, que ce conte est désenchanté !"
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