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Critique de Marti94
Autant j'ai aimé "Sur les chemins noirs" autant je suis déçue de ce voyage immobile "Dans les forêts de Sibérie". La magie de l'écriture de Sylvain Tesson n'a pas fonctionné cette fois-ci et son récit ne répond pas vraiment à son intention de départ : "Je vais enfin savoir si j'ai une vie intérieure."
A trente-huit ans, Sylvain Tesson décide de partir six mois pour se ressourcer en solitaire au bord du lac Baïkal. Il acquiert une isba de bois loin de tout et fait poser des panneaux solaires pour avoir une autonomie énergétique.
Je dois dire qu'une aventure avec équipements modernes et provisions surdimensionnées de ketchup et vodka ne fait pas très sérieux quand on prétend vivre en ermite.
Et puis, je n'ai pas marché cette fois-ci avec ses nombreux aphorismes qui pourraient lui donner un air de philosophe, par exemple "Être heureux c'est savoir qu'on l'est.", qui mettent plutôt en avant son côté prétentieux.
Ce journal de voyage n'est même pas un éloge à la nature. J'ai trouvé qu'il y avait trop d'énumérations : vivres et matériels qu'il emporte, livres ou extraits de ses lectures au fil des jours, ainsi que des dialogues sans intérêt avec ses copains de beuveries.
Parce que même s'il y a de beaux passages dans ce carnet de voyage, l'essentiel concernent quand même le temps passé à se saouler à la vodka.
Je ne suis pas certaine que Robinson Crusoé le naufragé de Daniel Defoe auquel Sylvain Tesson se compare, se bourre la gueule comme il le fait.
Bref, son alcoolisme avéré m'a soûlée et j'attendais plus de la poésie des lieux.
Challenge Solidaire 2023
Challenge Multi-défis 2023
A trente-huit ans, Sylvain Tesson décide de partir six mois pour se ressourcer en solitaire au bord du lac Baïkal. Il acquiert une isba de bois loin de tout et fait poser des panneaux solaires pour avoir une autonomie énergétique.
Je dois dire qu'une aventure avec équipements modernes et provisions surdimensionnées de ketchup et vodka ne fait pas très sérieux quand on prétend vivre en ermite.
Et puis, je n'ai pas marché cette fois-ci avec ses nombreux aphorismes qui pourraient lui donner un air de philosophe, par exemple "Être heureux c'est savoir qu'on l'est.", qui mettent plutôt en avant son côté prétentieux.
Ce journal de voyage n'est même pas un éloge à la nature. J'ai trouvé qu'il y avait trop d'énumérations : vivres et matériels qu'il emporte, livres ou extraits de ses lectures au fil des jours, ainsi que des dialogues sans intérêt avec ses copains de beuveries.
Parce que même s'il y a de beaux passages dans ce carnet de voyage, l'essentiel concernent quand même le temps passé à se saouler à la vodka.
Je ne suis pas certaine que Robinson Crusoé le naufragé de Daniel Defoe auquel Sylvain Tesson se compare, se bourre la gueule comme il le fait.
Bref, son alcoolisme avéré m'a soûlée et j'attendais plus de la poésie des lieux.
Challenge Solidaire 2023
Challenge Multi-défis 2023
