Les sociétés où des personnes peuvent vivre leur vie dans un genre différent de celui qui leur a été assigné à la naissance sont rares.
C'est dans leurs cultures autochtones amérindiennes qu'on rencontre le plus souvent ces personnes à deux esprits ou bispirituelles, hommes vivant comme des femmes ou femmes vivant comme des hommes, homosexuelles ou non.
- nadleehi en navajo
- winkte dans la langue lakota
- hwame en mojave
(p. 89)
« Parce qu’elle blesse, stigmatise, traumatise de nombreuses personnes, on peut se demander pourquoi la virginité est un tel enjeu culturel et social. » (p. 44)
Les grands de ce monde avaient pour habitude de demander à leurs domestiques d’éclairer leurs ébats en tenant, comme ce bon vieil Hymen, des candélabres en leur tournant pudiquement le dos.
De là nous vient l’expression « tenir la chandelle » quand on se retrouve en présence d’un couple qui batifole comme si on n’était pas là.
« En fait, une vierge, c’est une femme sans homme. Et comme le disait un slogan des débuts du MLF : une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette. » (p. 9)
« La virginité des terres, proclamée par ceux qui revendiquaient de les dominer comme ils dominaient les femmes et les peuples asservis, a été souillée irrémédiablement par ces cultures intensives destinées à l’exportation. » (p. 91)
« La seule chose qui fait réellement disparaître l’hymen, c’est l’accouchement. » (p. 29)
« J’ai découvert que cet état pouvait être un chemin de liberté et même un refuge qui, au cours de l’histoire, avait permis à de nombreuses femmes de vivre leurs amours à l’abri des couvents ou des communautés. » (p. 7)