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Citations sur Le syndrome [E] - [Gataca] - Atom[ka] (14)

Andreï sursauta lorsqu’un volatile percuta son pare-brise. Puis un autre. Il pleuvait des oiseaux morts, des petits étourneaux, qui chutaient par dizaines sur l’asphalte et partout autour. Le chimiste actionna ses essuie-glaces et fonça vers Pripyat, qu’il devait traverser avant de prendre la direction de l’ouest.
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La nature faisait des essais, sans cesse, elle testait des millions, des milliards de combinaisons, dont seules quelques-unes allaient perdurer à travers les millénaires. Dans cette alchimie, se développaient forcément des monstruosités : le sida, le cancer, GATACA, les grands fléaux, les tueurs en série....
La nature ne savait pas distinguer le bien du mal, elle tentait juste de résoudre une équation incroyablement complexe. Chose certaine : elle avait pris un risque énorme en créant l'homme.
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- On est comme n'importe quelle espèce, n'importe quel organisme : on fait tout pour survivre. Toi et moi, [..], on court pour notre survie, depuis le début. Quels que soient les drames qui nous font tomber, on se relève chaque fois, et on se remet à courir pour rattraper ce paysage qui défile trop vite. Et quand, finalement, notre retard est comblé, ce maudit paysage accélère de nouveau, nous contraignant à nous adapter et à aller plus vite encore.
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Il était venu à Rouen pour enquêter sur un crime ignoble, mais peu importait. Seul au milieu de son lit, avec ses trains et une baignoire pas loin, il était bien.
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Au volant de sa Travia, il reprit à toute hâte la route, sécurisée par des barrières et des postes de garde. C’était criminel de laisser ces pauvres hommes ici, même une seule heure. Andreï avait envie de leur crier de fuir, de courir à l’hôpital, mais il se ravisa et regagna sans mal la voie principale.

Au sud, l’incendie n’avait pas encore été maîtrisé. Il faudrait des jours, des semaines peut-être, pour en venir à bout. Une armée d’hélicoptères lâchait sur les flammes des tonnes de plomb en barre. Alentour, le ciel avait la couleur d’un vieux journal qu’on brûle. De ridicules ombres allaient et venaient auprès des bâtiments déchirés, armées de pelles et de lances dérisoires. Des ignorants qu’on menait à l’abattoir et pour lesquels on remettrait, un jour, un diplôme à leurs familles : « Mort glorieusement au service de l’Union soviétique ».
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Quinze minutes plus tard, il sortait en possession d’un manuscrit du début du XXe siècle, de protocoles et d’un animal curieux qui nageait dans une petite boîte transparente. Lorsqu’un des militaires voulut vérifier par téléphone si Andreï pouvait emporter de tels éléments à l’extérieur du TcheTor-3, le scientifique n’eut d’autre choix que de le frapper violemment au crâne avec une matraque. Bientôt, il deviendrait l’homme le plus recherché par le KGB pour ce qu’il détenait dans les mains. La cible à abattre, coûte que coûte.
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[I]l faisait bon vivre dans cette ville d’Europe de l’Est où le printemps était doux. Tard dans la nuit, Piotr et Maroussia Ermakov s’étaient approchés de leurs fenêtres pour assister à un spectacle unique. À environ trois kilomètres, des couleurs bleues, orange et rouges très vives avaient mordu le ciel. Les voisins étaient unanimes et communiquaient par balcons interposés : le spectacle était magnifique.
Le lendemain, malgré une certaine agitation dans les rues, les enfants continuaient à jouer torse nu dans le parc, à proximité de la grande roue et des autotamponneuses. Les paysans vendaient leurs légumes sur la place du marché et les femmes discutaient entre elles, malgré le grondement des hélicoptères et la cacophonie des sirènes perdues au loin. Il s’était passé quelque chose qui n’avait finalement rien d’amusant, là-bas, à l’horizon, mais, même si on en parlait, on s’en souciait peu. Ne leur avait-on pas dit que la ville était aussi sûre que le centre de la place Rouge ? Et puis, il s’agissait juste d’une usine en flammes dont on ne savait pas précisément ce qu’elle fabriquait et dont on ne parlait ni à la radio ni dans la Pravda. Il n’y avait donc pas à s’inquiéter.
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La loi protège la personne dans son corps, elle ne protège pas le corps seul qui devient un objet aux limites juridiques floues. Aux yeux de la loi, Christophe Gamblin n'était donc plus une personne, mais un numéro.
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Parfois, il vaut mieux vivre avec ses démons plutôt que de chercher à affronter le diable en personne.
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" Nul n'est immortel. Une âme, à la vie, à la mort. Là-bas, elle t'attend.
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