Pourquoi faut-il que ce soit moi qu’ils viennent tous voir pour se faire tuer ? Pourquoi ne se suicident-ils pas ?
C'est aussi facile que de se clouer les testicules à une souche et se laisser choir en arrière.
Je me suis mis à rire en plaignant un peu le pauvre connard. C’est curieux, la façon dont ces gens-là cherche toujours à avaler leur acte de naissance. Ils se cramponnent, même si on fait tout pour les décourager ; pour un peu ils vous expliqueraient bien comment ils voudraient être ratatinés ! Pourquoi fallait-il qu’ils s’adressent tous à moi pour se faire tuer ? Ils ne pouvaient donc pas se faire ça eux-mêmes ?
Si le Seigneur a commis une erreur en nous créant, nous les humains, c’est celle de nous donner envie de continuer de vivre quand nous avons le moins d’arguments valables pour nous accrocher à notre existence.
-" Bon, il vaudrait mieux que vous passiez à l'action, à présent. On l'a mis en cellule, mais il n'est pas encore inculpé. Nous n'avons pas l'intention de le faire avant d'avoir obtenu ses aveux. Il n'est pas question, à ce stade, que je laisse un avocat véreux lui parler de ses droits."
Tu vas dire : à cœur vaillant, rien d'impossible. Tu vas dire : un vainqueur ne s'avoue jamais vaincu, et un vaincu ne vaincra jamais. Tu vas sourire, mon garçon, tu vas leur montrer ce bon vieux sourire du combattant qui monte à l'assaut. Et puis tu vas monter sur le ring, et tu vas les frapper, fort, et vite, et au-dessous de la ceinture, et... Tu vas te BATTRE ! Hourrah !
- Espèce de sale fils de pute ! Espèce...
- Je vous interdits !
- Il a raison, intervient Jeff, pas cette injure là. On n'insulte jamais la mère de qui que ce soit.
When you’re climbing up a cliff or just holding on for dear life, you keep your eyes closed. You know you’ll get dizzy and fall if you don’t. But after you fall down to the bottom, you open ’em again. And you can see just where you started from, and trace every foot of your trail up that cliff.
Si c'avait été un tout autre soir, j'aurais été ravi de lui tordre le cou, mais ce fut l'une des rares fois où je n'en avais pas envie.
Le démon dans ma peau fut écrit en 1952. Un polar court concis et bien mené. J’aime beaucoup. Mais comme dans Pottsville, 1280 habitants (écrit en 1964), le héros est un homme intelligent qui se fait passer pour un imbécile et ainsi manipuler les gens afin de parvenir à ses fins. Et j’avoue que cela a un peu gâché ma lecture. En effet, j’ai eu l’impression de lire le même genre d’histoire. Un premier jet avant d’écrire 1280 habitants, peut être …