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Citations sur Origines : La nostalgie des commencements (13)

L’intelligence, la faculté d’appréhender le monde ne dépend pas exclusivement de la taille du cerveau. Le poète anglais Lord Byron est réputé avoir possédé un très gros cerveau (2 200 grammes), plus important que celui d’Albert Einstein qui n’était pas d’une taille exceptionnelle, et deux fois plus grand que celui d’Anatole France (1 100 grammes) ! Bien qu’il fût fort talentueux, il serait absurde de dire que Byron était plus intelligent qu’Einstein et deux fois plus brillant qu’Anatole France.

Le cerveau de la femme est en moyenne moins volumineux (de 150 centimètres cubes) que celui de l’homme, et le cerveau d’un Oriental est en moyenne un peu plus volumineux que celui d’un Occidental. Pourtant, aucune différence n’a jamais été démontrée entre l’intelligence d’un homme et d’une femme, ou entre celle d’un Asiatique et d’un Européen. (pp. 368-369)
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Où est donc le centre du Big bang ? La où vous êtes et partout dans l’Univers. Parce que tout est centre, rien n’est centre. L’espace n’est plus une scène de théâtre statique. Il n’existait pas avant le Big Bang et il se créé au fur et à mesure depuis la grande explosion. De statique il devient dynamique. Le temps et l’espace ne sont plus universels et absolus. Au lieu de vivre des vies séparées, ils forment un couple espace-temps bien soudé et dépendant de la vitesse de l’observateur. L’expansion de l’Univers n’est pas un mouvement d’éloignement des galaxies dans un espace immobile, mais un espace en dilatation qui entraîne avec lui des galaxies au repos. page 72
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La vision hindouiste du cosmos rappelle de manière étonnante certaines notions de la cosmologie moderne. Brahma est l’un des principaux dieux du panthéon hindou. Souvent représenté avec quatre bras et quatre têtes symbolisant son omniscience et son omniprésence, il est le premier créé et le créateur de toute chose. Brahman dort et rêve, créant ainsi le monde. Chaque cycle du cosmos correspond à une respiration de Brahma, l’univers se dilatant quand il expire et se contractant quand il inspire. Cette dilatation de l’univers rappelle l’expansion de l’univers découverte par l’astronome américain Edwin Hubble plus de vingt siècles plus tard. Chaque cycle dure environ 8,6 milliards d’années, chiffre qui cadre étrangement bien avec les durées caractéristiques de la cosmologie moderne, puisque c’est environ le double de l’âge du système solaire (4,55 milliards d’années) et environ la moitié de l’âge de l’univers (14 milliards).

Le cosmos se dissout après cent cycles, quand le rêve de Brahma se termine. Au bout de 86 milliards d’années, Brahma se met à rêver de nouveau le grand rêve cosmique, et l’univers repart pour une nouvelle phase de cent cycles. Cela rappelle le concept moderne d’un univers cyclique avec une suite sans fin de Big Bang et de « Big Crunch » (grand effondrement).

L’univers mythique indien contient aussi l’idée d’une infinité d’univers, chacun étant le produit du rêve d’un dieu différent. De nouveau, cette conception fait écho à l’idée de multiples univers parallèles, qu’a émise la cosmologie moderne. (pp. 25-26)
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Contrairement à la matière inanimée, qui suit aveuglément les diktats des lois physiques, les êtres vivants agissent de manière autonome afin d'accomplir une tâche ou tendre vers un but.
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La vie est d’abord caractérisée par sa diversité exubérante. Au contraire des particules élémentaires, qui se comptent par centaines, le nombre des espèces vivantes connues est estimé à 1,4 million (751 000 espèces d’insectes, 248 000 espèces végétales, 281 000 espèces animales autres que les insectes, le reste étant constitué par les bactéries, virus, algues, protozoaires et autres champignons.) Mais il en reste tant à découvrir que ce chiffre peut fort bien atteindre les cent millions.

La variété de la vie ne s’arrête d’ailleurs pas là. A l’intérieur d’une même espèce, la nature donne aussi libre cours à sa créativité et joue toutes les cartes du possible. La diversité des caractères et des formes est sans limites. Ainsi, parmi les six milliards d’humains vivant sur Terre, à l’exception des jumeaux génétiques, pas un seul ne porte le même bagage génétique qu’un autre. Non seulement les êtres humains sont de races différentes, ont des cheveux, des peaux, des tailles, des formes de visage différents – caractéristiques qui constituent l’individualité extérieure de chacun –, mais ils ont aussi leur propre monde intérieur (leurs pensée et leurs émotions) qui varie à l’infini. C’est cette spécificité qui distingue les organismes vivants des particules subatomiques. Il vous suffit en effet d’observer les propriétés d’un seul électron pour connaître celles de tous les autres électrons. Rencontrez un seul proton, et les caractéristiques de tous les autres protons vous seront familières. Quant à leur monde intérieur, il n’existe pas… (pp. 288-289)
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Autre raison pour laquelle je m’insurge contre l’hypothèse du hasard : je ne puis concevoir que toute la beauté, l’harmonie et l’unité du monde soient le seul fait de la contingence. Des pouponnières stellaires aux galaxies spirales, des cimes enneigées aux vastes plaines verdoyantes, des couchers de soleil rougeoyants à l’ample splendeur des nuits étoilées, l’univers nous touche au plus profond de l’âme par sa grâce et sa beauté. Si l’univers est harmonieux, c’est que les lois physiques qui le régissent semblent ne varier ni dans l’espace ni dans le temps. Les lois qui dictent le comportement des phénomènes physiques sur Terre sont les mêmes que celles qui ont cours dans les galaxies les plus reculées.

Il y a une profonde unité de l’univers. Au fur et à mesure que la physique a progressé, des phénomènes que l’on croyait totalement distincts ont pu être unifiés. Au XVIIe siècle, Newton unifie ainsi le ciel et la Terre : la même force de gravité universelle dicte aussi bien la chute d’une pomme dans le verger que le mouvement des planètes autour du Soleil. Au XIXe siècle, Maxwell montre que l’électricité et le magnétisme ne sont que deux facettes d’un même phénomène. En prouvant que les ondes électromagnétiques ne sont autres que des ondes lumineuses, il unifie l’électromagnétisme avec l’optique. Au début du XXe siècle, Einstein unifie le temps et l’espace, la masse et l’énergie. A l’aube du XXIe siècle, les physiciens travaillent d’arrache-pied à unifier les quatre forces fondamentales de la nature (la force de gravité, la force électromagnétique et les deux forces nucléaires forte et faible) en une seule superforce.

L’univers tend vers l’un. (pp. 426-427)
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Il aurait suffi qu'un seul évènement ne soit pas survenu,qu'une bifurcation légèrement différente ait été prise, qu'une seule espèce n'ait pas survécu à ce nouveau déroulement de la vie, et nous ne serions plus ici pour en parler.
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Quand l'organisation de la matière dépasse un certain seuil de complexité,des propriétés nouvelles émergent au niveau supérieur de l'organisme,qui n'étaient pas présentes au niveau inférieur des particules élémentaires.
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Ainsi, pour Lamarck, les girafes ont le cou long à force de l'étirer pour atteindre les feuilles des plus hautes branches des arbres. Chaque millimètre ainsi gagné est transmis héréditairement de génération en génération. Les idées de Lamarck sont complètement abandonnées aujourd'hui, car la génétique a démontré qu'une protéine modifiée (à cause d'un cou plus long, par exemple) ne pourrait en aucun cas transmettre l'information de l'état nouveau aux gènes ni changer la séquence des bases. La transmission des traits acquis n'est donc pas possible. Les mutations génétiques peuvent se produire natu­rellement (erreurs dans la réplication de l'ADN) ou être provoquées par des rayonnements énergétiques (comme les rayons X, la radioactivité ou les rayons cosmiques). Mais, qu'elles soient naturellement ou artificiellement induites, elles se produisent toujours de manière aléatoire, sans aucune intentionnalité ou direction prédéterminée. Le hasard prime sur la nécessité. Chaque bifurcation dans l'arbre de la vie résulte d'une rencontre non programmée entre une mutation génétique et un environnement. La sélection naturelle entre ensuite en jeu pour orienter et pousser l'évolution.
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En fin de compte, c'est le Soleil qui, en dispensant son énergie et sa chaleur à la Terre et en étant responsable de la photosynthèse, crée le désordre nécessaire pour que l'ordre qu'est la vie apparaisse sur Terre. De manière encore plus générale, les étoiles sont les agents qui engendrent le désordre nécessaire pour compenser l'ordre requis par l'organisation cos­mique et l'apparition de la vie.
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