Moi et la mer de Weddell

Marius, 14 ans, a comme on dit, tout pour être heureux : il sort avec Daphné, la plus belle fille du collège ; il a les deux meilleurs potes au monde : Malek et Arthur. Ses parents sont naturellement parents et son grand-père, Gustave, un presque héros de la dernière guerre si on l'écoute. Mais,Vincent, son grand frère, est parti dans une école friquée à Bordeaux pour apprendre les rouages de la bourse... Vincent ? La future rockstar qui fume des joints dans le jardin familial et gratte la guitare du soir au matin en costard-cravat et les cheveux plaqués sur le crâne ? La descente vers le mal-être commence : que fait-il là dans son quotidien si triste alors que la mer de Waddell l'attend avec son immensité et son ciel teinté de promesses d'évasion ? Un igloo de fortune dans le garage calme tant bien que mal son mal-être... jusqu'au moment où il va partir... Un roman agréable à lire, traduisant bien le sentiment de pas mal d'ados : révolte contre le monde adulte, recherche de sa vie. On suit Marius dans son apprentissage de la vie, en proie à ses doutes et à ses illustions. Pas mal.

Marius est un adolescent sans histoire; ses parents sont aimants si ce n'est pas toujours à l'écoute; il a deux bons copains, une petite amie sublime; pourtant, il est malheureux, mal à l'aise dans sa peau et dans sa vie. Son son héros, son frère rebelle et excentrique s'est mué en étudiant d'école de commerce modèle, conventionnel et policé. Marius se réfugie alors dans ses rêves d'évasion vers des étendues désertiques et glacées, dans l'igloo de sa fabrication.

C'est un roman sur l'adolescence, cette période où l'on se cherche, où la vie calme et réglée devient insupportable (Marius se sent comme "en prison").
Marius finit par passer à l'acte mais cette révolte semble tourner court. le récit sous la forme d'un journal presque quotidien des pensées et des gestes de Marius nous permet de sentir au plus près le désarroi de l'adolescent.

J'avoue que j'ai été un peu déçue car j'ai eu l'impression que le récit ne débouchait sur rien, qu'il a tourné en rond. Est-ce pour refléter la réalité d'un esprit d'adolescent où tout bouillonne dans la tête et dans le coeur mais n'aboutit pas toujours en actes? Et parfois heureusement.

A partir de 13 ans

Marius 15 ans, est en troisième. Il a tout pour être heureux. Pourtant, l'adolescent étouffe. Une tenaille lui serre la gorge. Il voudrait vivre. Partir au Pôle Nord, larguer tout, s'en aller pour de bon, pour ne plus revenir. Mais il reste, va en cours, sourit à tout le monde, fait semblant que tout va bien, embrasse Daphné alors qu'il ne l'aime plus et se taire dans son igloo. Un jour il ira. Il partira pour Weddel.

J'ai bien aimé même si m'a déçu. Je pensais qu'il allait aller au Pôle Nord, moi! Ou fuguer au moins! Mais non, il ne se passe pas grand chose. Je m'attendais à un rebelle qui ferait ce qu'on rêve tous de faire, qui enverrait tout bouler et qui partirait avec un sac à dos et des sandwichs. Mais en fait non. Il est comme nous. Il est extrêmement banale.
Bon malgré tout c'était un roman sympa. Pas très long, plutôt intéressant. Marius est mignon. Mais sans plus.

L'histoire en deux mots : Marius ("Tes parents étaient fan de Pagnol ?") est un adolescent mal dans ses baskets, il sort avec la plus belle fille du monde mais croit ne pas l'aimer, il ne comprend plus son grand frère qui est parti à Bordeaux étudier dans une école de riches, il a du mal à vivre avec ses parents, il se cache dès qu'il y a du monde chez lui…

Le sujet n'est pas original.

Le livre a du mal à démarrer, j'ai failli l'abandonner rapidement (j'ai tellement d'autres choses à lire), et puis finalement, on commence à s'intéresser au journal de cet adolescent, on le suit avec tendresse, on y trouve même de belles choses. Mais j'ai regretté que l'amitié avec ses deux potes soit si terne, elle manque de fougue, d'authenticité.


Pour conclure, j'ai trouvé ce roman plaisant, une fois les trente premières pages passées, mais pas extraordinaire.
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Marius a une famille normale même si le départ de son grand frère à Bordeaux lui pèse. Marius a deux super potes, Malek et Arthur et une petite copine, Daphné la plus belle du collège. Pourtant, Marius rêve de lointains espaces, de partir loin, très loin, vers l'Antarctique, explorer la mer de Weddel. Franchira-t-il le pas ? Sous la forme d'un journal intime, la plume alerte et fine, matinée d'humour, c'est un beau portrait d'adolescent que nous avons là.
Magali

L'adolescent dans toute sa splendeur et son inertie. L'auteur vise juste avec ce portrait.

Marius rêve de rejoindre l'Antarctique ... Mais c'est au bout de lui-même qu'il va aller ! Juste magnifique ! Mon roman ado préféré !

Je vais maintenant parlé de la couverture, ça vous fait penser à quoi vous? Moi un môme qui saute dans une flaque. Mais quand on en a parlé au salon du livre (en mars 2012, ça remonte) certaines personnes voyaient… Un gosse pendu. Bon rien à voir avec le livre, puisqu'il n'est pas déprimant mais quand même. Enfin j'adore tout de même cette couverture. L'histoire en elle-même est assez simple, c'est l'histoire d'un adolescent en gros, un ado qui se cherche et qui a un petit coup de déprime, qui ne trouve pas ce que la vie peut lui apporter. Sa mère arrête pas de gueuler, son père veut toujours avoir des conversations avec lui, son grand-père parle toujours de la guerre (ou de la météo comme le mien). J'ai plutôt bien aimé, c'est écrit façon bordel mais ça m'a plu, et puis les petits côtés texto, tchat ou lettre c'est interactif, c'est sympa. Les jours sont donnés, mais ce n'est pas comme si Marius écrivait un journal, plutôt comme s'il parlait des jours et de ce qui se passe dans sa vie (un peu à l'oral). Au niveau des personnages, je ne les ai pas forcément apprécié en fait, ce qui est bizarre parce que j'ai bien aimé le livre. C'est juste que je n'avais pas de feeling avec les persos, Vincent le frère de Marius me donnait envie de le baffer, ses potes étaient plutôt sympas sans plus, sa copine me saoulait, et Marius lui-même … J'avais envie de le secouer. Ses parents font des efforts et en même temps ils semblent être à 1000 kilomètres. le grand-père m'a fait rire. Marius est mou, mais mou. Vraiment. Il est incapable de prendre une décision, de faire quelque chose. Alors quand enfin il se bouge, j'étais soulagée parce que j'étais au bord de secouer le livre pour voir s'il allait enfin AGIR. Pour autant j'ai passé un super moment avec ce livre, et je l'ai dévoré. (Un très mauvais point cependant, mais ça tient à moi, c'est comment le shit est banalisé, c'est de plus en plus et ça a le don de m'énerver, mais bon bien entendu ils sont jeunes, ils fument du shit okay ouais c'est normal quoi l'adolescent… Mouais). Malgré donc cette parenthèse (qui est très personnelle) j'ai adoré, franchement j'aime vraiment ce genre d'écriture, je pourrais me manger des tonnes de livres comme ça moi. Et puis j'ai aimé la construction du personnage et comment finalement Marius fait bouger les choses de lui-même. La fin m'a fait pleuré (et oui), et également émue. Donc je sors également assez touché par ce livre. J'ai oublié de dire, ça m'a donnée envie de voir la mer de Weddell, même si moi le froid… :'D Et j'ai bien ris lorsque j'ai lu Vesoul et Haute Saône. Je connais bien tiens.

Je pensais davantage voyager avec ce roman. On voyage, certes, mais par les pensées du narrateur. Ce narrateur, ado de 15 ans, qui n'est pas bien dans sa peau. Ses parents sont ennuyeux, son frère est parti, sa copine n'est plus vraiment sa copine, son grand-père radote... Marius veut s'échapper de tout ça. J'ai trouvé ce roman un peu long à démarrer, puis compliqué, trop de choses en même temps...
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Très sensible peinture de l'adolescence, ce garçon qui a tout pour lui mais s'ennuie, contient sa révolte et une faim de commencer à vivre !
Le problème c'est qu'on attend avec lui qu'il commence à vivre et on s'ennuie ! Dommage !