Sorcière, Tome 8 : Métamorphose

L'amour peut être le cadeau le plus joyeux ou une prison étouffante

hunter a expulsé son soufle avant de se raseoir sur sa chaise.il a glissé ses longs doigts dans ses courts cheveux blonds. j'ai songé qu'il semblait devenir encore plus attirant chaque fois que je le voyais. Le salaud.

Le feu était mon élément : j’effectuais mes présages dans le feu et j’étais aussi capable de l’appeler par ma volonté.

Si je me rendais au cercle ce soir, j’allais voir Hunter, j’allais sentir ses yeux se poser sur moi et j’allais entendre sa voix. Serais-je assez forte pour y faire face ? Je ne le pensais pas.

— Miaou ?

J’ai baissé les yeux sur mon chaton.

— Dagda, ai-je dit en le prenant dans mes bras. Tu deviens un grand garçon. Ton miaulement a mûri.

J’ai flatté Dagda en sentant les grondements de son ronronnement.

Mon sang serait contaminé pour toujours. J’étais un poison ; je détruirais tout ce que je toucherais.

Il était mon mùirn beatha dàn, mon âme sœur.

Mon père était l’homme qui avait tué ma mère. Qui avait tenté de me tuer. Ciaran était d’un diabolisme sans nom, et ce mal m’habitait, moi aussi.

Quelques jours plus tôt à peine, j’avais frôlé la mort — Ciaran avait tenté de me tuer à Manhattan.

Libre de me sentir misérable, de me blottir dans mon lit, d’errer sans but dans la maison sans devoir parler à quiconque ou emprunter un air normal.

Libre d’être moi-même. Quelle farce. La moi qui était wiccane.