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Le roman commence par le défilé de voisins, amis, connaissances, qui avec toutes leurs bonnes intentions et leurs bons sentiments, viennent soutenir la famille Webster. Nora Webster se retrouve veuve, sans travail, avec quatre enfants à charge, à la fin des années soixante, en Irlande. Elle qui s'était toujours définie par rapport à son mari Maurice, est démunie, perdue, du moins pendant quelques temps, puis elle commence à prendre un ou deux décisions importantes sans demander l'avis de sa famille proche, soeurs, beau-frère, ou tante… au grand dam de ceux-ci. Vendre la maison de vacances, reprendre un emploi, commencer à suivre des cours de chant, marquent autant d'étapes dans la découverte d'une nouvelle Nora. Ses enfants réagissent, parfois de manière négative, à ces innovations et aux suites de la disparition de la figure paternelle.
C'est avec une grande sensibilité que Colm Toibin décrit les rapports entre Nora et ses enfants, entre Nora et sa famille ou ses amis. L'auteur irlandais se montre toujours aussi habile à dresser de superbes portraits de femmes, que ce soit une jeune fille comme dans Brooklyn, ou une femme et mère comme dans le testament de Marie. Ces personnages féminins, qui pourraient paraître ordinaires, se révèlent dans les petits moments du quotidien. Il est tout à fait passionnant de voir cette femme à la fin des années soixante, car l'époque a son importance, prendre les rênes de son existence, et se mettre enfin à devenir elle-même. Elle se rend compte qu'elle avait une illusion de liberté en tant que femme au foyer, mais que ce n'est en rien comparable avec une liberté acquise en menant de front travail et vie familiale. Son rapport à la politique, aux événements des années 68 à 73 en Irlande, pas tout à fait un éveil puisqu'elle était déjà sensibilisée auparavant, s'avère très intéressant aussi.
Pour moi, ce roman est aussi marquant que le bateau-phare de Blackwater ou Brooklyn, et prouve le grand talent de l'auteur à créer des personnages pleins de vérité, par une attention aux petits détails qui font une vie.
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Irlande. Fin des années 60. Nora est veuve. Son mari, professeur, vient de décéder. La voilà donc seule à élever ses deux filles et ses deux garçons. Sa tante Josie reste dans les parages et se propose de l'aider tout comme Jim, Una, Catherine et Margaret, les oncle et tantes des enfants.
Mais le quotidien n'est pas simple : Nora ne travaillait pas et va donc devoir se mettre en quête d'un emploi compatible avec sa vie de mère de famille. Elle va devoir enfin prendre des décisions seule alors que jusqu'à présent, elle ne faisait que suivre son mari.
Nora se retrouve seule à gérer les finances de la famille mais surtout ses émotions et celles des enfants. Petit à petit, elle trouve ses marques et prend quelques libertés : prendre des cours de chants, acheter un gramophone, aller chez le coiffeur....Pendant ce temps là, l'Irlande se fissure.

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La vie de Nora Webster aurait pu être touchante mais il n'en fut rien : j'ai trouvé l'héroïne antipathique et je n'ai eu aucune empathie pour elle. Cela tient au fait qu'en permanence elle repousse toute main tendue à son encontre, critique celles et ceux qui pourraient lui venir en aide....Sa tante l'invite à un séjour en Espagne, elle y va mais n'en retire aucun plaisir et râle ; elle ne supporte pas quand quelqu'un de sa ville lui présente ses condoléances ou prend de ses nouvelles ; son fils bégaie : elle critique et refuse d'écouter sa famille qui lui dit qu'il serait bien de consulter un orthophoniste ; à un moment ses enfants lui disent qu'elle a fait le bon choix au sujet de quelque chose : la voilà qui dit que ça l'exaspère d'entendre cela. Tout semble lui casser les pieds, l'ennuyer..... 
Trop rarement au long du roman je l'ai vue heureuse, sourire ou manifester une quelconque parole d'encouragements ou de remerciement. Je n'ai même pas réussi à lui donner un visage. 
Bref, déçue. Seules les 20 dernières pages ont été un peu émouvantes.
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Comment continuer à vivre lorsque l'on perd son pilier ?

Tout comme Brooklyn j'ai beaucoup aimé ce livre. Ici on suit Nora Webster, une femme de 46 ans, elle a 4 enfants et lorsqu'on la rencontre cela fait 6 mois qu'elle a perdu son mari. Nora vit à Enniscorthy en Irlande. On est dans la même ville que dans Brooklyn et c'est d'ailleurs la ville où est né l'auteur. On sent donc un attachement tout particulier à cette petite ville d'Irlande.
J'ai adoré ce livre, on déambule entre Enniscorthy, Dublin, Rosslare. J'ai vraiment passé un bon moment.

Cependant je ne pense pas que ce livre plaira à tout le monde. Ici on est dans le thème du deuil et de la reconstruction. Tout comme dans Brooklyn le rythme est lent, c'est un roman calme tourné vers l'exploration des sentiments et l'émancipation d'une femme. Il ne se passe pas grand-chose.
On suit Nora dans son quotidien et dans son deuil pendant tout le roman. L'histoire est très touchante, l'auteur montre à quel point le deuil peut être long et douloureux. On sent que Nora était très amoureuse de son mari, qu'il était tout pour elle.
Au début du livre Nora aimerait surtout qu'on la laisse tranquille, les habitants viennent la voir tous les soirs à tour de rôle présenter leurs condoléances mais on sent que ça l'agace et qu'elle aimerait juste une chose c'est qu'on la laisse seule dans ses pensées. Je l'ai sentie parfois déconnectée et distante même avec ses propres enfants.
Ce que j'aime dans les romans de Colm Toibin c'est qu'il parle de destin de femme sans les idéaliser, sans mettre de la guimauve partout. En effet Nora Webster n'est pas une femme parfaite. Elle n'est pas très affirmée et j'ai eu l'impression qu'elle n'osait pas toujours s'exprimer et dire ce qu'elle pensait. Ça fait qu'elle peut sembler énervante par certains côtés. Je dirais même aussi égoïste et froide par moments.
Mais ce qui ressort c'est que la mort de son mari et l'absence qu'il laisse est un véritable choc pour Nora, son monde s'est écroulé et elle doit à tout prix rebondir pour subvenir aux besoins de sa famille.
Elle devra faire des choix, vendre ou non sa maison de vacances, reprendre un emploi, tourner tout doucement la page de sa vie conjugale. Elle est désormais seule à la barre et c'est en ça que cette histoire m'a passionné ; Nora Webster représente un mélange d'émotions sincères, peine, colère, nostalgie et en même temps une notion du devoir et une volonté de faire vivre son foyer. Retourner au travail ne sera pas aisé, elle fera même les frais d'une supérieure frustrée qui passera ses nerfs sur elle et c'est une Nora Webster en plein burn out que nous suivrons à un moment donné !
Tout doucement elle s'affirmera et se reconstruira dans cette Irlande de fin des années 60, dans un contexte tendu entre catholiques et protestants, et avec les débuts de l'IRA.
J'ai aimé suivre cette femme dans son deuil et voir les étapes petit à petit qu'elle franchit pour garder la tête hors de l'eau.

Nora Webster est un roman magnifique, un beau portrait de femme qui s'affirmera au fil des pages, qui nous laisse entrevoir ses difficultés sans qu'on ne la prenne jamais en pitié. Une rencontre qui ne laisse pas indifférent et une plume tout en sensibilité. Je ne mets pas 5/5 (4,75/5) car j'ai trouvé certains passages un peu trop long.

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Irlande, années 1960.
Nora Webster a la quarantaine et est veuve depuis peu. Elle doit élever quatre enfants. N'ayant pas beaucoup d'argent, elle va se résoudre à vendre leur maison à la mer et reprendre un travail de secrétariat.
Elle va surtout apprendre à vivre seule, à décider par elle-même, à ne pas tenir compte du qu'en dira-t'on.
C'est un beau portrait d'une femme qui essaie de s'émanciper dans une société ou les voisins et la famille jugent et commentent toutes ses actions, un monde où la religion est très présente.
L'auteur attache beaucoup d'importance aux détails du quotidien, par exemple Nora va décider de se teindre les cheveux et elle a peur de la réaction des gens, elle va prendre des cours de chant mais n'ose pas s'acheter une chaine hifi. Il y a un côté un peu démodé dans ce roman, ses petits combats nous semblent dépassés.
Il y a aussi des longueurs, je dois dire. Pas mal mais sans plus.

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Autant j'étais passée à travers de "Brooklyn" sur une jeune femme quittant l'Irlande pour les Etats-Unis (d'ailleurs dans les toutes premières, Eilis est mentionnée dans une conversation car l'action se déroule dans la même petite ville), autant ici je me suis attachée au personnage de Nora Webster.

Fin des Année 60, Irlande. Maurice, le mari de Nora vient de mourir. Ses voisins et sa famille sont très présents mais elle étouffe sous l'apitoiement et la compassion. Mère de quatre enfants, femme au foyer et dans une situation financière tendue, elle doit faire des sacrifices et travailler. Nora vivait à travers Maurice, elle n'avait jamais d'opinion tranchée ou ne prenait jamais part aux conversations liées à la politique. Même si désormais elle doit gérer tout toute seule, Nora ne baisse jamais les bras. Et au fil des mois, elle devient petit à petit une nouvelle femme .

Elle ose s'imposer, prendre des initiatives et assume ses responsabilités. A plus de quarante-cinq ans, Nora prend des cours de chant et se passionne pour la musique classique. Ses enfants ou sa famille ne comprennent pas toujours ses choix mais elle mène à bien ses décisions. Veiller sur ses garçons qui éprouvent des difficultés depuis la mort de leur père tandis que l'une des ainées s'entiche de politique, faire son propre deuil : quelquefois elles se sent bien seule (ce qui est normal) mais elle reprend toujours le dessus. Et surtout, Nora découvre et apprécie la liberté dont elle dispose et tant pis pour les mauvais langues. En fond, il y a les événements politiques de l'époque (les affrontements en Irlande du Nord) et la place des femmes en Irlande à la fin des années 60 et début des années 70.

Un beau portait de femme très juste où Tom Toibin s'attache aux instants du quotidien, aux ressentis profonds de son héroïne (et bonus, il y a des scènes qui m'ont fait rire aux éclats). J'ai beaucoup aimé Nora et je me suis sentie proche d'elle tout au long de ce roman.
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Irlande années 60. Nora Webster élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari Maurice, professeur apprécié. Elle vit dans le sud de l'Irlande non loin de Dublin, à la fin des années soixante. On sent dans ce livre la tension entre le nord et le sud. Elle tente de refaire sa vie sous l'oeil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours.
Colm Toibin nous offre dans ce dernier roman un beau portrait de femme, j'ai été frappée par la justesse des émotions dépeintes par l'écrivain. Un beau livre à découvrir!
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Dans ce livre, nous allons suivre la vie de Nora Webster sur plusieurs années. le point de départ est le décès de son mari et au fils au des pages on va découvrir comment cette femme va traverser cet événement. D'abord au niveau personnel avec toutes les émotions que cela implique mais aussi par rapport aux habitants de sa petite ville. Nora ne baissera jamais les bras, au contraire, cet événement va l'ouvrir à faire des choses, comme participer à une chorale, et à rencontrer ou re-côtoyer des personnes qu'elle n'aurait surement jamais croisé si son mari était resté en vie. A cela se greffe également, l'éducation de ses enfants et comment agir au mieux avec eux. C'est un beau modèle de femme qui face au deuil, ne se laissera jamais aller, bien au contraire qui ira toujours de l'avant.
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Colm Toibin est un des grands noms de la littérature irlandaise contemporaines mais je ne l'avais jusqu'alors pas encore lu. J'ai vu l'adaptation de son Brooklyn (avec Saoirse Ronan, entre autres), mais je n'avais pas encore osé me plonger dans ses écrits. Voilà qui est chose faite avec Nora Webster et si ma découverte n'a pas été un coup de coeur, elle a tout de même été fort plaisante et m'a rassurée sur le style de l'irlandais, très fluide et facile d'accès.

Celle qui donne son nom à ce roman de plus de 400 pages est une femme quarantaine, tout nouvellement veuve. Mère de 4 enfants dans la campagne irlandaise de la fin des années 60, son quotidien était jusqu'alors à la maison, parfaitement réglé, à gérer le foyer et à se reposer sur son époux Maurice. La perte de celui-ci, son pilier depuis plus de vingt ans, entraîne un effondrement de son environnement mais bien vite, annonce des éclaircissements à l'horizon…

Nora s'est toujours sentie mise de côté, vivant uniquement dans l'ombre de son mari bien aimé que tout le monde adorait. Elle suivait alors ce qu'on lui disait de faire, sans faire de remous, discrète et a priori obéissante.
Dorénavant veuve, toute la communauté irlandaise s'attend à retrouver la même Nora mais, contre toutes attentes et malgré le poids des regards rivés sur elle, cette héroïne taiseuse continue à se faire discrète… mais n'en fait qu'à sa tête !
Elle peut parfois sembler effacée voire soumise mais n'en pense pas moins et n'hésite pas à agir contre les codes admis par la société. Nora s'émancipe de plus en plus, retrouve un emploi et redécouvre des plaisirs simples.
Les mois passent, elle fait son deuil et parvient à élever ses 4 enfants (les 2 filles aînées étudiantes à Dublin et les 2 garçons jeunes adolescents) en leur laissant assez de liberté pour leur apprendre l'autonomie tout en restant un pilier sur lequel ils peuvent compter. C'est dorénavant elle l'épaule sur laquelle se reposer et elle est parfaitement capable d'indépendance.

L'ensemble du roman est assez contemplatif et sur un rythme linéaire. Les mois passent, les enfants grandissent, la petite vie irlandaise continue sa routine, Nora évolue… pas de gros tournants et rebondissements là-dedans.
C'est malgré tout un titre accrocheur dont la force réside dans l'authenticité de ces scènes de la vie quotidienne et dans la justesse des émotions. L'immersion dans le comté de Wexford (au sud de Dublin, toujours sur la cote est du pays) est particulièrement réussie grâce aux décors côtiers et ruraux très présents. J'ai aussi aimé la toile de fond géopolitique qui met intelligemment en avant le conflit nord-irlandais comme devaient le vivre ceux qui étaient alors à des centaines de kilomètres, en République d'Irlande, et non en première ligne en Irlande du Nord : ils avaient les informations à la télévision, aux nouvelles, et ne se sentaient peut-être pas forcément très concernés (c'était loin de leur quotidien)… en tout cas au début, avant le Bloody Sunday de janvier 1972 qui a fait exploser les tensions.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en me plongeant dans ce roman mais j'y ai finalement trouvé un portrait de femme très réussi car d'une grande justesse. Colm Toibin fait preuve de pudeur en écrivant l'émancipation de Nora Webster mais n'oublie pas de semer de belles émotions. C'est une fenêtre sur quelques années de la vie d'une femme, alors qu'elle connait un grand tournant. C'est réaliste, authentique… on y croit ! Nul doute que je lirai un autre livre de cet auteur et cette fois, sans aucune “appréhension” à propos du style !
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Début des années 70 en Irlande. Nora Webster est veuve de fraîche date. Ses deux grandes filles poursuivent leurs études tandis que ses plus jeunes garçons sont encore à la maison. Les voisins et la famille s'invitent régulièrement pour faire part de leur compassion.
Mais Nora Webster n'a que faire de la pitié des autres. Elle aimerait pouvoir vivre son deuil comme elle l'entend sans qu'on lui dise ce qu'elle doit ressentir, trouver une solution aux problèmes d'argent qui s'annoncent, savoir comment continuer à vivre malgré la douleur et l'absence et comment s'assurer que ses plus jeunes fils iront bien eux aussi.
Malgré les apparences, Nora est une forte tête. Trouver un travail, tenir tête aux bons sentiments un peu trop autoritaires de ses proches… Elle compte bien gérer sa nouvelle vie sans tenir compte de l'opinion des autres, qui trouveront toujours à lui reprocher l'achat d'une nouvelle robe, une nouvelle coiffure ou l'excentricité de cours de chant.

Le début est déprimant au possible. L'ambiance est morose, Nora se sent presque traquée par son entourage, elle ne sait pas ce que ressentent ses enfants… Mais petit à petit, elle reprend des forces et nous avec elle. J'ai ressenti son épuisement à être jugée par tout le monde, à ce que le moindre de ses actes soit commenté, et j'ai adoré la voir répondre aux autres à sa façon.
La narration est très sensible, mais aussi détachée, en un sens, en ce qu'elle nous explique très peu « pourquoi » les personnages agissent ainsi – j'ai trouvé ça juste et émouvant, puisque dans la vraie vie, on ne sait pas toujours « pourquoi » on fait quelque chose, on suit son instinct, ses émotions.

C'est une histoire très humaine sur le deuil, qui nous dépeint également l'Irlande au début du conflit nord-irlandais. J'aurais aimé que les tenants et les aboutissants de ce conflit politique soit plus approfondi, pour mieux comprendre le contexte du roman.

C'est mon deuxième roman de l'auteur – d'ailleurs, tout au début, est évoqué ce que devient l'héroïne de Brooklyn, j'ai aimé ce clin d'oeil à son précédent roman !
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Nous sommes en Irlande, dans les années soixante. Nora Webster est veuve d'un enseignant respecté et reconnu de tous. Dans la petite ville, on ne sait pas bien comment la soutenir car elle a quatre enfants qui ne sont pas encore indépendants financièrement. En même temps, Nora va devoir faire son deuil et donc organiser sa vie d'une nouvelle manière. C'est le propos de ce roman. L'auteur nous montre un Nora qui petit à petit s'ouvre à la vie, via la musique, via la décoration de sa maison, pour réapprendre à vivre et s'affranchissant du qu'en dira-t-on.
C'est un très beau roman, les personnages sont campés de manière très réaliste et l'écriture est fine et intelligente.
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