Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le retour du roi

Et nous y voilà. le dernier tome de la trilogie mythique de Tolkien où s'achève l'histoire de l'Anneau ainsi que ses personnages.
Dans cet ultime volet, la guerre fait rage. Alors que Aragorn, Legolas, Gimli et leurs alliés partent à la recherche de l'Armée des Morts, Pippin séjourne à Minas Tirith, devenu conseiller du fol Denethor mais la ville est assiégée par l'armée du Roi-Sorcier, le plus cruel des Nazgul. Pendant ce temps, Sam doit secourir son vieil ami Frodon aux mains de l'ennemi et l'aider à jeter enfin le maudit Anneau source de tragédies dans la Montagne du Destin. L'étau se resserre entre le Bien et le Mal tous deux réunis pour une ultime bataille décisive sur le sort de la Terre du Milieu. La fin est proche : qui triomphera dans la bataille de la Porte Noire ?
Evidemment, si vous avez vu le film, vous savez comment ça se termine mais même en ayant visionné le long-métrage, le récit est plus prenant que jamais, plus tortueux, au souffle épique et désespéré.
Ce tome est l'apothéose de la saga. Les combats sont plus déchaînés, plus violents, l'intensité redouble d'autant plus qu'ils ont un air de fin du monde. En effet, l'armée de Sauron gagne en puissance et peut à tout moment réduire en néant nos protagonistes favoris. Nombre des participants de la quête de l'Anneau, "gentils" comme mauvais, en seront affectés et quelques-uns vont disparaître au revoir Theoden, on t'aimais... Quant à Gollum, sa mort aussi brutale qu'elle soit est la plus tragique de toute la saga, la triste apothéose du personnage symbolisant à merveille l'ambiguïté du Mal et du Bien en chaque individu
. Cette atmosphère sombre se ressent particulièrement dans la partie consacré à Frodon et Sam tout près de leur but mais également si loin, on tremble lorsqu'ils sont sur le point d'être perdus... Il est loin l'ambiance gentillet du premier tome !
Ce qui singularise aussi ce tome, c'est qu'il ne se termine pas à la fin de la guerre contrairement à d'autres romans de fantasy. Non, il continue sur le parcours des survivants après les terribles événements et sur leur vie après ces épreuves. Notamment sur le retour des Hobbits découvrant que la Comté a bien changé... je ne m'attendais pas à ce que ce charmant havre devienne un enfer industriel ! D'autant plus dirigé par Saroumane et Grima ! C'est un rebondissement inattendue de l'intrigue, d'autant plus qu'on sent encore la veine écologique de Tolkien qui dénonce l'industrialisation en masse dans les campagnes anglaises.
Il serait long de relater les affects des personnages, mais pour résumer, ils en seront à jamais 'impacté' par les derniers jours de la lutte entre la Terre du Milieu et Sauron et leur évolution en sera faite.
Nombreux sont les passages marquants, éblouissants, que ce soit l'arrivée à Minas Tirith, le siège de celle-ci suivi de sa bataille par les forces du Roi Sorcier (le plus badass de tous les Nazguls ! Dommage qu'on le voit rarement...), l'affrontement à la Porte Noire suivi de la montée dans la Montagne du Destin... jamais on ne perds l'haleine dans ce récit enfiévré où se décide le destin du monde des héros qu'on a suivi durant trois tomes entiers. Les chants rythmant les scènes ne sont jamais inutiles, souvent magnifiques.
Malgré tout, la fin, même si elle se termine bien, est plein d'amertume puisque le récit du Tiers Age s'achève définitivement et que plusieurs personnages adorés s'en vont à jamais...
L'écriture sert à ce final, toujours envoûtante, reprenant le style des grandes épopées légendaires pour en frapper le lecteur, avec cependant quelque pointe d'humour bienvenu et des lignes de sagesse sur l'amitié, les valeurs, la loyauté mais aussi sur la faiblesse humaine, la violence de la guerre et la folie suscité par le pouvoir.
Il manque une demi-étoile à la note et pour cause : l'Appendice. J'ai beau adoré certains détails dans cette section (la rencontre d'Arwen et Aragorn ainsi que les langues) mais savoir tous les rois et combats de l'univers du Tolkien est bien lassant... je ne dis pas que c'est inutile mais c'est un peu du superflu d'ajouter cela à la fin d'une histoire riche et fantastique comme le Retour du Roi.
Et voilà que se termine le Seigneur des Anneaux. Il a été difficile de renfermer le livre, on est chagriné de quitter nos compagnons de routes et la Terre du Milieu. Mais toute bonne chose à une fin. Néanmoins avec ce dernier tome, Tolkien immortalise sa trilogie fondatrice de la fantasy moderne et même si Game of Thrones lui a emboîté le pas, elle reste et restera intemporelle dans la littérature fantastique, fantasy, classique... dans la littérature tout court.

Mon précieux !

Hier soir j'ai terminé ma re-re…relecture du Seigneur des anneaux.
Chaque fois que je dois quitter la Terre du Milieu je suis triste et je sais que je vais avoir beaucoup de mal à enchaîner sur un autre livre.
Parce que, qu'est-ce qui peut surpasser ça ?!

Je l'ai déjà dit mais, dans ma sainte trinité, Tolkien est le Père.
Je suis, chaque fois, abasourdie par son génie.
Il a créé bien plus qu'un univers et des personnages - un continent, des races, des langues, une mythologie…
Je prends tellement de plaisir à suivre Aragorn jusqu'à son couronnement, à voir l'évolution de mes chers Hobbits… Même le cheval de Gandalf a la classe !
Legolas, Gimli, Gollum… chacun a pris vie et je les aime.
Je vis les aventures auprès d'eux, je m'émerveille, je tremble, je verse ma larme...
Tout est parfait dans ce livre à mes yeux.

Je suis bien incapable de dire quel est mon tome favori, ils ont tous quelque chose.
Mais je ne suis peut-être pas objective, j'aime cet univers au-delà de tout.

À lire au moins une fois dans sa vie, étant un classique de la Fantasy.
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Certainement mon tome préféré de la trilogie, le Retour du Roi est une conclusion magistrale au Seigneur des Anneaux. le rythme des actions est bien réparti et les longueurs que j'ai pu trouver dans les tome précédents sont presque inexistantes. Je ne vais pas m'attarder sur la plume toujours aussi belle, qui sublime l'histoire et les thèmes abordés dans la trilogie. J'aime tout particulièrement les descriptions de la nature qui soulignent l'horreur de la guerre en créant des contrastes violents. J'aime aussi énormément l'humour discret et pince sans rire, très british, qui émaille tout le livre, allégeant les moments les plus sombres sans en ôter la gravité. Les arcs des personnages sont très bien conclus et j'ai trouvé la façon dont est écrit Frodo particulièrement convaincante. Comme toujours, Sam reste mon personnage préféré, suivi de très près par Eowyn.

Les derniers chapitres, avec la reconstruction de la paix, sont une conclusion réaliste et douce amère de la Guerre de l'Anneau et je trouve que le message que ça donne est important et plein d'espoir. Et le dernier chapitre m'a presque fait pleurer.

Pour parler de l'intrigue un peu plus en détails, la bataille des champs de Pellenor est certainement le passage le plus poigant de l'histoire, ou du moins l'un de mes préférés. La relation entre Eowyn et Faramir m'a fait sautiller de joie et la destruction de l'Anneau unique m'a figé tellement la tension était forte (et pourtant, je savais déjà ce qui allait se passer !).

En un mot comme en cent, je trouve que le Retour du Roi est le point culmiant de la trilogie et que Tolkien a vraiment trouvé son rythme dans l'écriture. Ce roman, et toute la trilogie en général, va m'accompagner un long moment et je m'y replongerai lorsque j'aurai envie de voyage en Terre du Milieu, profiter de l'hospitalité de Fondcombe (ou quel que soit le nom en français) ou entendre les sages paroles de Gandalf.

Un troisième tome haletant.
La première partie est passée très vite, tant les choses s'accéléraient de tous côtés. J'ai particulièrement apprécié les chapitres consacrés à Aragorn et à Merry. La partie sur le Mordor, une fois de plus, m'a moins intéressée, elle était heureusement assez courte. Mais le chapitre sur le destin de l'Anneau, ah!, quelle tension, quel suspens !
J'ai bien apprécié les derniers chapitres consacrés aux différents chemins empruntés par les personnages. C'était très drôle, mais aussi très émouvant, j'en ai eu les larmes aux yeux.
La fin est terrible. C'est l'un des trop rares livres que je lis où tout se termine bien pour « le peuple », mais pas pour le héros. En plus, les séparations me fendent toujours le coeur. Et puis, au bout de 1400 pages, se dire avec satisfaction qu'on a enfin lu Tolkien, mais en même temps, réaliser que c'est déjà fini… j'ai été triste.
Tout au long de ma lecture, j'aurai eu du mal avec le style, mais l'histoire est intense, les personnages attachants, la Terre du Milieu est plus vraie que nature. C'est simple, le Seigneur des Anneaux est un chef d'oeuvre inoubliable, que je ne saurais trop recommander à tout lecteur assidu de fantasy.
Les annexes de fin m'ont été très utiles, en particulier celles sur les lignées royales de Numenor, du Nord et du Gondor, ça remet clairement l'Histoire en place, et vu la richesse du Seigneur des Anneaux, il y en a bien besoin !

Cette fois, c'est la fin de Toutes Choses, ou bien la fin d'un Age qui se profile en Terre du Milieu.

Le Livre V nous montre Pippin devenant garde de l'Intendant du Gondor à Minas Tirith, et sa longue attente tandis que la Guerre commence. Merry, lui, est aux côtés du roi Théoden du Rohan, délivré de sa torpeur et en route pour soutenir ses alliés. Aragorn et la Compagnie Grise (composée non plus de Rôdeurs mais de Coureurs, sigh !) emprunte le Chemin des Morts et revendique son héritage. Et enfin la bataille des Champs du Pelennor voit s'affronter l'alliance des hommes et les forces de Sauron sorties du Mordor. Avec une de mes scènes préférées, celle où Eowyn, la Vierge Guerrière du Rohan, qui a refusé de rester en arrière du front, abat le chef des Nazgûls (ok, Merry a « un peu » aidé). Un souffle grandiose (le traducteur se lâchant avec des « Mais voici ! » ou « Et voyez ! » comme dans un conte), des personnages attachants, des batailles, des scènes d'anthologie (la chevauchée des Rohirrim, les Nazgûl, Minas Tirith !), bref un monument de la high fantasy qui suspend son souffle car l'Anneau existe encore.

Le Livre VI, forcément, est un contraste saisissant puisqu'il commence par Sam, isolé, qui doit aller délivrer Frodon capturé par les orques ! Puis c'est un long cheminement vers le Mont Destin, lent et désespéré, aride et désolé, avant la conclusion de la Guerre. Une partie plus intime et moins prenante selon moi, après les passages grandioses du livre précédent. Mais Tolkien n'en finit pas si facilement avec sa saga, puisqu'il lui donne plusieurs épilogues. le rétablissement du royaume du Gondor avec Aragorn sacré puis marié, le lent retour des hobbits, et une partie (un peu trop longue à mon goût) qui raconte le « nettoyage » du Comté et où l'on retrouve un personnage funeste. Et puis, la tristesse, la mélancolie, du départ des Havres Gris…

Les plus motivés (ou curieux) liront les deux cent (!) pages d'appendices où l'on trouve les « origines » de nombreux personnages, cela a son intérêt, de même que le destin de certains de ceux que l'on a découvert pendant la saga. On y trouve aussi des éléments d'histoire, des arbres généalogiques, des calendriers ou encore des notes sur l'orthographe, la prononciation… Les fans hardcore se régaleront, moi j'ai survolé une bonne partie de ce background détaillé.

Que conclure de ce troisième tome, et par là-même de la trilogie, à part des évidences ? le Seigneur des Anneaux est un chef d'oeuvre, un incontournable de la fantasy, avec personnages attachants, scènes et paysages épiques, monde détaillé et passionnant… Je suis content de l'avoir relu une fois de plus, même si la nouvelle traduction pique un peu les yeux sur les noms comme je l'ai dit à plusieurs reprises. Cela est peut-être plus fidèle à l'esprit de Tolkien, je laisserai les spécialistes en disserter, mais pour un lecteur qui connait déjà (et/ou un amateur des films ou des jeux), le changement me parait rarement heureux. Reste les chansons et poèmes, peut-être plus en rythme et en rimes… Il va falloir s'y faire, j'imagine, puisque cette traduction remplace l'ancienne et qu'elle sera à terme à la seule disponible. Quoi qu'il en soit, cela ne doit pas dissuader celui ou celle qui n'a pas encore franchi le pas de découvrir les oeuvres de Tolkien, dont cette indispensable épopée !
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Après avoir relu La fraternité de l'Anneau et Les deux tours, j'ai tout naturellement enchaîné avec le retour du Roi, troisième et dernier tome du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien.

Dans le retour du Roi, ultime tome de la trilogie du Seigneur des Anneaux, les personnages poursuivent leurs quêtes respectives. Gandalf, Aragorn, Gimli, Legolas, Merry et Pippin doivent rejoindre Minas Tirith, par des voies différentes, avant que la cité du Gondor ne soit anéantie par les troupes de Sauron. Frodo et Sam, quant à eux, sont aux portes du Mordor, le pays de Sauron. Ils n'ont jamais été aussi prêt de leur but, la destruction de l'Anneau Unique, mais la route est encore longue et jalonnée de nombreux obstacles.

Le retour du Roi suit le même découpage que l'opus précédent à savoir que dans une première partie, on suit les aventures des personnages en route pour Minas Tirith, tandis que dans la deuxième partie, on est avec Sam et Frodo, puis tous les personnages se rejoignent en cours de route et l'intrigue reprend une avancée linéaire et chronologique. Comme pour Les deux tours, je trouve ce découpage pertinent car il permet de se consacrer entièrement à une partie de l'intrigue avant de revenir sur l'autre pour que, finalement, les deux se rejoignent.

J'ai l'impression que mon engouement pour cette trilogie de Tolkien a été crescendo. Si j'ai adoré La Fraternité de l'Anneau, si j'ai été enthousiasmé par Les deux tours, le retour du Roi a été extatique (oui, rien que ça). J'ai tout simplement dévoré ce volume. Il faut dire que le rythme des événements est soutenu dans ce troisième tome notamment avec la grandes batailles des champs du Pelennor et qu'on y trouve certains de mes passages préférés de la trilogie comme la chevauchée de Rohirrim et leur charge héroïque aux portes de Minas Tirith ou encore la rencontre entre Faramir et Eowyn.

J'ai vraiment eu du mal à quitter les personnages à la fin du livre. J'aurais aimé prolongé ce roman encore un peu. Heureusement, les appendices présents à la fin de cet opus permettent d'approfondir un peu notre lecture : on trouve notamment l'histoire d'Aragorn et d'Arwen qui n'est pas racontée dans les romans proprement dit, des résumés des événements des différents âges de la Terre du Milieu, des généalogies des héritiers d'Elendil, des chronologies…

En relisant le Seigneur des Anneaux, j'ai eu l'impression de passer quelques semaines hors du temps et de l'espace. Cette lecture a été un énorme coup de coeur. C'est à regret que j'ai refermé le retour du Roi et ai laissé derrière moi la Terre du Milieu et ses personnages. J'ai d'ors et déjà hâte de retrouver cet univers et la plume de Tolkien avec le Hobbit puis le Silmarillion.
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Afin de ne pas m'étendre trop et vous perdre, je vous invite à lire ma critique en trois temps, de manière chronologique, soit sur les trois tomes écrits par l'auteur.

Et c'est durant le troisième tome : « le Seigneur des Anneaux : 3. le retour du Roi » avec ses 730 pages que l'on comprend pourquoi.
En effet, l'auteur a su imposer la terreur et la noirceur des ténèbres au travers des mots. Bien que nous soyons tout aussi valeureux qu'Aragorn, Gimli, Legolas, Meriadoc, Peregrin, Bilbo ou Sam ; on ne peut s'empêcher de ressentir la terreur des soldats et habitants attaqués par les Nazgul, les Orques, les Uruk-hai. Et ce que j'ai apprécié, c'est de voir que « les méchants » de cette histoire, ne sont pas juste des êtres hideux, apeurés par le soleil et créés par Sauron. Ce sont aussi des mages corrompus et des êtres humains ayant préférés la voie de la facilité.
Et c'est durant ce tome que tout se met en place. La tention est à son comble et l'on espère qu'une seule chose : que l'armée d'Aragorn triomphe face à celle de Sauron et que Bilbo réussisse sa mission. Et c'est au travers ce dernier livre que le terme d'espoir continu à se battre aux côtés de la détermination et du sacrifice. En effet, le chagrin et la peine auront une grande place dans cette histoire et feront basculer plus d'un destin. Presque de la poésie. Là où le premier tome ne laissait place qu'à une seule histoire car tous étaient ensemble ; cet ouvrage, lui, joue sur plusieurs histoires et tableaux à la fois, montrant les différentes évolutions sur une seule et même période en remontant le temps à chaque fois.

Ce qui est très drôle c'est qu'à la fin de l'histoire on découvre une agressivité, jusque-là enfouie chez les hobbits qui nous impressionne, et surtout, certaine chose restent dans le flou. Et bien oui, on peut se demander par exemple : est-ce que les arbres mâles de la forêt de Fangorn ont retrouvé des arbres femelles ? Quand est-ce-que Sam rejoindra Frodon de l'autre côté de la rive ? Et pourquoi y-a-t-il un traitement si particulier pour les mages et les porteurs de l'Anneau ? A croire que le narrateur se trouve être Gandalf lui-même, et que, comme ayant vaincu son ennemi naturel et étant parti à la retraite, il ne semble plus être au courant de ce qu'il se passe sur la terre du milieu. Finalement ça ressemble aux grands mystères de la vie où l'on se pose des milliers de questions qui n'auront leurs réponses que bien des années après notre passage sur terre.

Je suis maintenant obligée de vous parler rapidement des oeuvres cinématographiques. En effet, je vous invite à lire les livres car les films, bien que très bons ( j'ai hâte de les revoir, mais il faut du temps) ont omit des passages importants et intéressants concernant les hobbits. Est-ce une volonté propre aux scénaristes afin de rendre le peuple hobbit encore plus mystérieux ? Ou juste un soucis de budget ? Bien que la relation amicale entre Legolas et Gimli soient très présents dans les livres, tout comme leur propre conviction, on ne peut que souligner la présence de leur compétition amicale dans les films ( « ça ne compte quand même que pour un ! ») et c'est vraiment très appréciable. Je salue également l'interprétation d'Andy Serkis dans le rôle de Sméagol-Gollum qui fait que, durant toute ma lecture, je n'avais que sa voix et son visage en tête. Quatrièmement, dans les livres, il n'est jamais fait mention de tension entre Sam et Frodon, aussi, je me demande : si cela a été mis dans les films, était-ce afin de montrer le pouvoir de l'anneau dans un registre autre que celui qu'il nous était permis de lire ? En effet, les descriptions de lieux et de sentiments ne pouvant pas être reconstituées de manières identiques, s'agit-il à nouveau d'une volonté des scénaristes ? Alors, vous pourrez me répondre que c'est une évidence. Mais je ne cesserais jamais de me poser la question, car comme l'a si bien montré Boromir : on ne sait jamais ce qu'il se cache dans la tête d'un Homme.
Et pour finir, avant de vous laisser tranquille, si vous avez le temps, je vous invite à aller visiter le château de Saumur, qui jusqu'au 5 novembre vous proposera une très jolie et sobre exposition sur Tolkien. Je trouve que cela donnait un petit plus aux oeuvres.

Est-ce que je recommande ces trois livres ? Évidemment !

Dernier tome du Seigneur des Anneaux. Quelle aventure ! J.R.R. Tolkien est vraiment un génie pour avoir écrit un monde aussi riche. Ce dernier livre est plus sombre que les précédents, mais c'est tout à faite en cohérence avec la quête vers le Mordor...
Quelle Joie qu'une partie du livre soit dédiée à l'Après quête (les appendices) pour savoir ce que deviennes les héros du récit. Un sacré complément !
Hâte de repartir en Terre du Milieu au travers d'autres aventures.

le Retour du Roi raconte la stratégie désespérée de Gandalf face au Seigneur des Anneaux, jusqu'à la catastrophe finale et au dénouement de la grande Guerre où s'illustrent Aragorn et ses compagnons, Gimli le Nain, Legolas l'Elfe, les Hobbits Merry et Pippin, tandis que Gollum est appelé à jouer un rôle inattendu aux côtés de Frodo et de Sam au Mordor, le seul lieu où l'Anneau de Sauron peut être détruit.

J'avais beaucoup aimé le troisième film de la saga. Pourtant, une fois le livre achevé, je dois avouer que l'adaptation cinématographique ne rend, malgré tout, pas justice au livre. Je comprends maintenant pourquoi la fin du film a été si décriée. Il manque effectivement une grande partie du livre. Cela me déçoit par rapport à ma vision initiale du film mais je suis d'autant plus enchantée par la lecture du livre, qui a rempli plein de blancs dans ma compréhension de l'histoire.

je vais manquer d'objectivité là, car je suis une fan absolue depuis mon adolescence. un des seuls livres(trilogie) que j'ai lu deux fois . on l'ouvre et l'on part pour une aventure extraordinaire. A la fin j'étais pour ainsi dire en manque, très dur de quitter cet univers.... c'est assurément mon premier choix pour l'ile déserte.