AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 14 notes
5
3 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Il y a quelques semaines, le jury a rendu son verdict : prison à perpétuité pour Gyorgi Owens, le "Tueur des hôpitaux", reconnu coupable de trente-quatre homicides. Un jugement dont il n'a pas souhaité faire appel. Aujourd'hui, ayant obtenu toutes les accréditations nécessaires auprès de l'inspecteur de police, Sam Justice, la journaliste, Isabelle Bauffays, se rend au pénitencier Saint James pour s'entretenir avec le détenu afin d'écrire un article sur son histoire, ses motivations... N'a-t-il assassiné réellement que des personnes en fin de vie ?

Si Gyorgi Owens prétend n'avoir tué que des personnes en fin de vie, c'est tout de même une bien sombre histoire qu'il déroule à la journaliste au fil des entretiens. À l'aide de flashbacks entrecoupés par une conversation entre deux vieillards à l'hôpital (dont on comprend le pourquoi à la toute fin de l'album) et les enquêtes policières, Kid Toussaint retrace le parcours meurtrier du détenu sur fond de vengeance, de règlements de compte, de mafia. L'ambiance, poisseuse et sombre, sert parfaitement le récit. de même que les planches sombres au trait réaliste de Chris Evenhuis.
Commenter  J’apprécie          580
En voilà une BD qu'elle est vachement bien, tiens.

Le tueur en série, Gyorgi Owens, va désormais pouvoir faire des pompes en série dans son tout nouveau T0, sise dans un pénitencier d'état.
"Le faucheur" en a terminé avec les vendanges, tardives ou non.
Charge à la journaliste Isabelle Bauffays de récolter les aveux de ce prisonnier modèle, notamment sur son dernier crime aujourd'hui encore inexpliqué.

On part sur un récit basique pour rapidement s'apercevoir qu'il n'en est rien.
Les motivations du tueur semblent louables.
Si, si, allant même jusqu'à faire réfléchir le lecteur interloqué sur la fin de vie mais chuuut, ne nous emballons pas.
Puis de mêler cette habile réflexion à la mafia, il n'y a qu'un pas hasardeux que franchit magistralement Kid Toussaint sans qu'il n'y ait de logique disruptive dans la narration.
Chapeau, Billy.

Le scénario tient parfaitement la route.
La patte de Chris Evenhuis lui tient la dragée haute.
Le tout se veut majoritairement sombre, éclairé ça et là par les dialogues de deux p'tits vieux cancéreux au verbe aussi haut que désopilant.

Si vous avez un moment à tuer...
Commenter  J’apprécie          512
Un début de récit prometteur mais qui ne tient pas ses promesses à la fin malgré un final retentissant.

Le sujet flirte avec l'euthanasie avec cet assassin spécialisé dans les personnes en fin de vie. Bref, il y avait des idées mais leur association n'a pas eu l'effet escompté. On regrettera juste le fait que ce one-shot aurait pu être réussi. Il y a eu également trop de flash-back qui ralentissent le rythme de cette histoire. Il ne manquait pas grand chose à ce titre pour me séduire.

Je conserve néanmoins la note à 3 étoiles en guise d'encouragement auprès de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          90
Tout semblait normal comme histoire avec une journaliste qui voulait avoir des informations sur un meurtrier. Elle souhaitait recueillir sa vision de ces actions. La police donne son accord à la condition d'avoir des explications sur son dernier meurtre qui ne correspond pas à sa méthodologie. le piège était là pour savoir ce qu'il serait prêt à dire. Toutes les révélations ne sont pas bonnes à faire surtout quand on ne sait pas à qui on parle. Un chouette retournement de situation qui ouvre d'ailleurs sur des possibilités de suite. La journaliste est une tueuse à gage et elle sait comment changer d'identité. On pourrait la retrouver dans une nouvelle aventure.

La structure est assez bien construite avec un jeu de flashback qui se fait avec le témoignage du meurtrier, les questions de la journaliste et l'enquête du policier. Entre les cases assez sombres apparaissent des pages avec des fonds blancs et un trait plus léger. On assiste à des discussions entre deux petits vieux qui parlent de maladie et de mort. le personnage de l'infirmer apparaît de temps à autre. Un décalage ingénieux qui fait rupture et lien en même temps. Car grâce à cette histoire qui semble légère on comprend le dénouement de la bande dessinée. 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Gyorgi Owens vient d'être reconnu coupable de trente quatre meurtres et condamnée à la perpétuité. Isabelle, une jeune journaliste, obtient l'autorisation de l'interviewer afin de recueillir son point de vue. le tueur, infirmier, se présente comme un sauveur, un ange de la mort. En effet, il n'aurait fait que mettre fin aux jours de personnes condamnées. Alors que l'entretien commence de façon neutre, on se rend compte que la journaliste, par un très bon travail de manipulation, emmène le tueur sur un terrain glissant. Trois histoires, trois époques s'entremêlent : les entretiens entre la journaliste et le tueur, les enquêtes des inspecteurs sur des suicides ou des accidents qui s'avèrent en fait être l'oeuvre du meurtrier et, sur un tout autre thème graphique, les rencontres de deux anciens amis qui se retrouvent tous deux à l'hôpital avec un cancer. A priori, rien n'est vraiment lié. Pourtant, l'auteur nous amène à un très beau retournement de situation où, soudain, tout prend sens. Magistral.
Commenter  J’apprécie          10
Après le "Tueur de la Green River", voici un nouveau one-shot retraçant le parcours d'un tueur en série, dans la collection Hostile Holster d'Ankama. La formule reste identique, le tueur est en prison et revient chronologiquement sur les faits et sur ce qui l'a amené à faire tout ça.
Commenter  J’apprécie          00
On reconnait bien le style de Kid Toussaint, par son montage scénaristique. Une immersion profonde, des changements de rythme digne d'un Tarentino. le choix du lecteur pour sûr.
Commenter  J’apprécie          00
Je n'étais pas certaine, au début de ma lecture, d'aimer cette bande-dessinée, n'étant pas une grande fan de polar – alors pourquoi l'avoir acheté et avoir eu envie de le lire ? Tout simplement parce que connaissant Kid Toussaint et le sachant excellent scénariste, je désirais lire d'autre BD qu'A l'ombre du convoi.
Les dessins ont sûrement grandement facilité l'entrée en matière dans ce monde si sombre : le character design des personnages fait très comics, ce que j'ai adoré ; les couleurs sont très sombres mais cela s'allie parfaitement au scénario. Au fil des pages, j'ai pu apprécier toute l'ampleur de l'histoire.

Le personnage principal, Gyorgi Owens, est incarcéré en tant que tueur en série, interrogé par une journaliste, Isabelle Bauffays, sur les motivations de ses crimes ; progressivement, on se rend compte qu'il n'est pas ce qu'il semble… il raconte ses « suicides assistés », orienté par les questions d'Isabelle.
Lorsque j'ai obtenu le fin mot de l'histoire, ça m'a glacé le sang.

Les enquêtes sur le tueur des hôpitaux et sur « Tea Time » McNeil sont intéressantes et on sent bien qu'elles doivent être liées sans pour autant faire immédiatement le lien. Étonnamment, ce n'est pas cette partie-là qui rythme le recit, ce sont davantage les interludes entre les deux vieux malades, anciens amis – j'ai compris très vite que le chauve était le second « suicide assisté » de Gyorgi, par contre, j'ai mis plus de temps à capter qui était le second… Ils ont un côté tellement humain, ils en sont attachants…

Quant à la fin, elle m'a laissée sur le cul, pourtant, c'est le genre de conclusion que je flaire à des km d'habitude. Pas là. Je dis dire que pour le coup, c'est un coup de maître.

Pour moi, ça a été un coup de coeur, je ne peux que le conseiller ^_^
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
Commenter  J’apprécie          00
Hello à tous, vous avez du temps à tuer ? Ça tombe super bien puisque l'on va parler d'un polar édité chez Ankama, avec au pinceau Kid Evenhuis et à la plume Chris Toussaint.

Cela dit, avant de rentrer dans le vif du sujet, comment ça va ? La rentrée c'est bien passée ? Vos profs sont sympathiques ? Vos bosses aussi ? Vos vacances sont déjà planifiées ? Hmmmm je suis sûr que déjà, le gros boudin qui vous sert de prof d'Anglais commence à vous sortir par les narines ou que la compta à fait une grosse boulette sur votre fiche de paie … Un peu comme le héros de cette histoire … Projection SVP !

Gyorgi Owens est un tueur en série condamné à la perpétuité dans le pénitencier St James pour une série de meurtre digne des séries américaines genre « Esprit Criminel ». Mais ce n'est pas un assassin comme les autres, il élimine les personnes qui sont en phases terminales de leur vies ou qui ne veulent plus vivre, ils les soulagent d'un ultime fardeau … ce qui lui est assez facile vu qu'il est infirmier. Afin de faire une dernière une dans son journal, la journaliste Isabelle Bauffays va rencontrer Gyorgi pour qu'il lui raconte toute la vérité, aussi cru soit-elle, sur ces vrais motivation et surtout, comprendre le vrai leitmotiv sur le dernier meurtre … celui de Miller, un homme de main travaillant pour la mafia Irlandaise.

Alors ? Gyorgi, tueur à la solde de la mafia Irlandaise ? Qui a commandité la mort de Miller ? Quels sont ces vrais desseins ? Est-il un tueur ?

Edité sous le label « HH Culture du Crime », Killing Time est un polar noir, sombre sur un serial « killa ». Chris Toussaint, le scénariste, adore visiblement les histoires à l'ambiance moite et capiteuse. Il arrive, via une histoire à tiroir, à instaurer une ambiance pesante.

Narrativement, le début de la lecture est difficile et fastidieuse de par le besoin de bien installer le cadre et la nature même du sujet qui est l'euthanasie et son bien-fondé (waw, je cause bien). Beaucoup de flashback, de changement incessant d'angle de lecture qui casse le rythme et l'immersion lors des premières pages. Mais une fois que l'on à découvert comment lire se livre (genre après 5 bonnes pages), le reste en découlera de lui-même (si bien entendu le lecteur fait l'effort de, et apprécie le style visuelle de l'ensemble).

A propos de style graphique justement, celui-ci est quant à lui très réaliste et profite d'un découpage de cases qui accentue l'atmosphère lourde. Cela m'a fait fort penser à un style de dessin que l'on peut rencontrer dans certaines bd indépendante US. On appréciera notamment, sous un autre style graphique, l'apparition sur quelques pages, de l'histoire tragi-comique de deux petit vieux, amis pour la vie, qui se rencontre à l'hôpital car ils sont tous deux malades genre c'est pour bientôt. Une situation complètement hors du temps, dans laquelle les deux personnages se balanceront à travers de jolie joutes verbales, des petites crasses en toute amitié … tel les petits vieux du Muppets 'show sur leur perchoir J.

L'ensemble est une histoire qui va titiller votre néo-cortex cervical avec une histoire qui brouille les pistes et des personnages qui nous cachent des choses ; un bon thriller donc à l'ambiance malsaine et sombre voire aseptisée comme un bon hôpital (mais il y en a-t'il des mauvais ? ^^) ;

Le tout est une lecture pour un publique très ciblé qui appréciera un bon polar à l'ambiance noire et très American ‘style. Bref, si vous aimez le style, vous passerez un bon moment avec cette histoire originale.

Sur ce, je m'empresse de terminer mon dernier Dr Pepper et prendre rendez-vous chez mon dentiste, j'ai une petite douleur là … oui là-bas :)

Nota : Pour la petitet histoire , j'ai eu l'occasion de rencontrer le scénariste lors du Festival de la BD à Andenne, (le dessinateur à malencontreusement eu un empêchement), et il nous a refourgué un fantastique poster de femme nue … qui en fait c'est avérez ne pas l'être mais ça, mon garçon (tout excité) n'était pas au courant ^^ (ha ha, j'ai bien ri) à sa tête …

Lien : http://lacasebd.overblog.com..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (23) Voir plus



Quiz Voir plus

elles

quel est le comportement de elles qu'on elle s'énerve

avec les cheve jaune
avec les cheve marron
avec les cheve verte

8 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Elles, tome 1 : La nouvelle de Kid ToussaintCréer un quiz sur ce livre

{* *}